Chapitre 34: Jonquilles (6)
Nous avions donc invité nos familles respectives et nos amis à venir chez nous. Cette fête était pour plusieurs raison, le réveillon de Noël, l'anniversaire de Livai, et une excuse pour mes parents pour venir voir Haru.
Même si ce n'était pas sa fête, il était le centre de l'attention. Comme à la plupart des fêtes que l'on fait d'ailleurs.
Livai avait commandé un traiteur, j'étais tellement impressionné par son initiative. Nos talents d'hôtes nous avaient surpris.
On avait même réussi à rendre l'appartement potable en cachant tous les indices qu'un enfant en bas âge vivait ici.
Je pense qu'à l'heure qu'il est, Haru doit se retrouver coincer entre ma mère et Kuchel, Hanji doit débattre sur l'existence du cancer du monosourcil avec notre plante verte, tout nos collègues ont du se détendre d'être invité chez leur patron, Mikasa a du se faire draguer par trois garçons différents sous l'œil destructeur de son grand frère qui d'ailleurs...
- Qu'est-ce que tu fais tout seul dans la cuisine?
Je sors ma tête du frigo, ayant ressenti une vague bouffée de chaleur.
- Heu.. rien, je vérifiais si Hanji n'avait pas volé tout le Champagne.
- Je crois qu'elle s'est endormi. C'est dingue comme elle ne tient pas l'alcool.
Je replaque une de mes mèches de cheveux avec les autres.
Livai s'installa à côté de moi et eut la main baladeuse. Je soupire.
- Livai, laisse mes fesses tranquille.
- Qu'est-ce qu'il t'arrive ce soir... ça va? Tu es tendu...
Je repense péniblement à la discussion que j'ai eu tantôt avec Hanji. Je déglutis légèrement avant de décaler Livai pour déballer les petits fours.
- Rien... c'est juste la fête. La préparation... tout ça tout ça...
- Hum... je pense que l'on devrait mettre Haru au lit.
Je me retourne pour voir celui-ci rire aux éclats pendant que son grand-père lui faisait l'avion.
- Pourquoi? Il a l'air de s'amuser avec ses grands-parents. N'oublie pas ce que nous a dit le pédiatre. Le coucher que quand il montre des signes de fatigues.
- C'est sûr qu'à ce rythme là il va être fatigué... ou surexcité et ce sera impossible de le mettre au lit.
- Bon fait ce que tu veux! Moi j'ai autre chose à gérer tu veux?
Je pris le plateau et laissai Livai en plan dans la cuisine.
Aïe aïe aïe! Sautes d'humeurs, encore un symptôme. Et cette tête qui ne fait que tourner.
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