Chapitre 34: Jonquilles (3)

- Eren! Cria la secrétaire de mon compagnon, attend!!

J'appuie sur le bouton de l'ascenseur pour empêcher les portes de se fermer. Petra entra, épuisé et mal à l'aise d'avoir couru avec ses talons.

- Merci, dit elle en posant sa tête sur les parois, je voulais te demander...

Elle remit ses cheveux en ordre et redressa son costume. Elle se racla la gorge.

- Hum... je voulais dire! Tu veux venir manger avec nous ce midi?

- Heu... à vrai dire, je voulais rentrer pour voir Haru. J'ai juste le temps avec la pause.

Je regarde ma montre, j'ai déjà perdu du temps avec Livai qui m'a bloqué entre lui et mon bureau pour faire des choses peu appropriés. J'ai réussi à fuir de justesse.

- Oh je vois... comment va-t-il d'ailleurs?

- Bien, il commence à dire... des bouts de mots. Enfin... a peu près, c'est trop mignon quand il tente de communiquer avec nous.

- J'imagine bien!

- Mais c'est horrible, j'ai l'impression qu'il grandit trop vite. Quand tu es parents, tu adores son évolution comme tu en as peur.

- C'est pour ça que les gens ne résistent pas d'avoir un deuxième enfant. Mais étonnement, il est plus... compliqué à gérer que le premier.

Je soupire, serrant les lèvres.

- Tu dis ça parce que ta petite sœur était une vraie peste avec toi.

- Peut-être... d'ailleurs elle s'en sort avec Haru?

Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent, on sortit en se séparant pour laisser les personnes pressées rentrer.

- Oui, elle nous a sauvé ce matin. On pensait qu'avec la neige, elle ne pourrait pas venir.

Je cherche du regard Hanji mais elle semblait être occupé à colporter les ragots entre les étages.

- On se voit ce soir à la fête! On ramènera du Champagne! S'exclame la rouquine avant de commencer à aller vers la cafétéria.

- Oui! Ça va faire plaisir à Livai.

Elle disparaît à travers les portes coulissantes. Je porte ma main à ma tête. Je ne sais pas vraiment ce que j'ai mais je suis souvent malade en ce moment. Enfin si mais...

En sortant dehors, le froid me glace les joues. Je remonte mon écharpe et regarde les passants se presser. Je marche prescipitement en évitant les flaques de gel.

Je m'engouffre dans une pharmacie où la chaleur m'envahit. J'avais l'impression d'avoir déjà vécu cette scène.

Mon téléphone vibra, un Sms de Livai me demandant si on mangeait ensemble et que je perd rien pour attendre à être parti comme un sale morveux.

Je soupire et range mon téléphone.

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