- Et maintenant, murmurais-je, est-ce que tu peux me dire ce que tu fous ici?!
Tu n'as pas le droit d'être ici!

- Pas le droit d'être avec mon fils? J'ai eu à peine le temps de le voir avec ta famille qui l'étouffait.

- Je te rappelle qu'il y avait juste mes parents! Dis je en croisant mes bras devant mon torse. Toi il y avait ta mère, ton beau-père et ta demi-soeur.

- Je considère Mikasa comme ma sœur.

Je fronce légèrement les yeux, ne sachant pas quoi répondre.

- Et qu'est-ce qu'on fait si tu te fais prendre?

- On est pas au lycée ici je te rappelle. Ils ne vont pas me mettre une heure de colle.

Livai... tu n'as pas intérêt de jouer avec mes nerfs en ce moment. Tu m'as déjà fait une frayeur monstre.

- Très drôle, grognais-je.

On se retourna tous les deux vers le berceau en entendant des petits bruits de bouches.

Je me rapproche alors que Livai se penche vers celui-ci.

Haru remuait légèrement et il faisait de petites bulles avec sa bouche.

Livai et moi on se regarde, on se sourit, puis on reporte notre regard sur lui.

Je n'arrivais pas à comprendre si il était réveillé ou qu'il rêvait. En tout cas, il est terriblement mignon.

- Je n'arrive pas encore à croire que c'est notre bébé, dis je doucement.

Livai soupira en passant sa main sur mon épaule. Il embrassa tendrement mon cou.

- Bah oui... c'est notre bébé...

~~~

- Et c'est à qui ce petit bedon? C'est à Haru!

J'embrassais son ventre pour prouver mes dires.

- Et ces petites pieds, hein?! C'est à mon bébé!!

J'entends Mikasa pouffer à côté de moi.

- Je t'entend jeune fille, tu verras quand tu seras maman. Tu parleras comme ça à ton bébé.

- Mouais... j'ai pas hâte.

Je referme la couche propre et prend Haru dans mes bras en le dodelinant.

- Tu es jeune, c'est normal. Et puis... tu n'as pas des parents du genre à te mettre la pression pour avoir un enfant.

- Bah surtout que ma maman est grand-mère maintenant.

- Oui c'est vrai, murmurais je en réalisant bêtement.

Je regarde Haru qui après être tout propre, semblait avoir à nouveau envie de dormir.

Il nous avait fait une de ses crises ce matin. Livai a dû lui donner le biberon car j'étais beaucoup trop fatigué pour me lever.