La jeune demoiselle traversa la porte tranquillement. Livai et moi on se retourne prestement.

- Tu étais où?

Elle nous regarda intriguée puis elle désigna le devant de la maison.

- Bah... à la boite aux lettres... j'ai commandé un truc.

- Comment tu as fais?

- Bah... sur internet avec le Pc de Farlan.

- Mais il n'y a pas internet ici!?

- Je l'ai fait en attendant le train à la gare.

- Ah... je vois... dis-je un peu perplexe. Tu aurais pu nous prévenir.

- De quoi? Que j'allais faire 5 mètres?

Je fis mine d'être vexé en lui tirant la langue. Elle m'y répondit.

- Tes parents sont dans le jardin avec ma mère. Tu devrais aller les voir.

- Oui je sais...

On la suivit aller prestement vers celui-ci. Elle agrippa les épaules de sa mère pour lui faire un câlin.

Je m'arrête à la limite de l'ombre car j'ai tellement chaud que je ne veux aller au soleil en plus.

En voyant la jeune fille embrasser toute contente ses parents, je me dis que j'avais hâte que Haru nous fasse ça aussi quand il nous verra.

- Elle a l'air d'aller mieux, dit Livai en arrivant derrière moi.

Il posa sa main sur mon épaule, puis son menton sur celle-ci.

- Oui... pendant une semaine elle aura ses parents que pour elle.

En voyant Livai rêvasser en regardant sa mère,

- Dis... tu n'en as pas voulu à ta mère d'avoir refait sa vie?

- Non... jamais. Grâce à ça, j'ai eu une nouvelle famille quand elle est venue vers moi. Je connais peu Han mais il a réussi à rendre ma mère heureuse. Et Mikasa me ressemble tellement. Ça fait du bien de rencontrer quelqu'un qui nous comprend.

Je fis une mou.

- Parce que moi je ne te comprenais pas...

Livai haussa les épaules.

- Toi, tu es mon Han...

Je rigole. La comparaison est tellement bizarre.

- Ne me dis pas que tu me comprends complètement...

- Il est vrai que... tu es très compliqué. Et il y a plusieurs fois je me suis dis: "Pff... il a vraiment fallu que je tombe amoureux du mec le plus compliqué que je connaisse".

- Et moi, murmure t il, "il a fallu que je tombe amoureux d'un mec que j'ai tout le temps envie de baiser".

Je me remet à rire en lui tapant l'épaule.

- Tais toi, mes parents sont à côté.

- Promet moi qu'il n'y aura aucun tabou dans notre famille à nous.

- Oui enfin... à une certain limite.

"Notre famille à nous...?"