Chapitre 29: Camomille (7)

Elle se blottit contre mon épaule en serrant mon tee-shirt. Je caresse ses cheveux pendant qu'elle pleurait silencieusement sur moi.

Vu les grandes difficultés psychologiques de Livai, cela ne m'étonne qu'à moitié que Mikasa se sente mal.

Mais justement, elle est plus entourée que quiconque donc je ne veux pas qu'elle fasse les mêmes erreurs que son frère.

Et moi également, à interpréter un bandage au poignet comme une blessure.

J'embrasse légèrement son front et cherche désespérément des mots pour la réconforter.

Mais j'entendis des pas dans les herbes provenant de là où moi-même j'étais arrivé.

Je tourne légèrement la tête et entrevoit les jambes de Livai. Facile à reconnaître car elles sont aussi pâles que le reste de son corps.

Elle resta quelques secondes à nous regarder et réaliser que Mikasa pleurait contre moi.

Il fit un léger détour pour s'asseoir à côté d'elle. Il passa ses bras contre les miens pour m'accompagner dans mon câlin.

Livai est encore plus mauvais que moi pour réconforter quelqu'un. Mais il arrive quelques fois où il peut s'admettre très efficace.

J'ai pris la décision de les laisser car ils avaient certainement pleins de choses à se dire. Je me suis donc levé et je suis reparti vers la maison calmement. Les laissant tous les deux collés l'un à l'autre au bord de la rivière.

J'espère juste que ce moment rien que tous les deux leur fera du bien.

Quand je suis rentré à la maison, personne ne semblait s'être aperçu de notre absence.

Hanji descendait avec un facilité déconcertante toutes les bières. Erwin bossait. Farlan testait ses talents de dessins sur une feuille.

Petra écoutait attentivement les conseils cuisine de ma mère. Elle était toujours suivi aveuglément par Gunther qui essayait même de faire des boulettes de riz.

Mon père sortait de la salle de bain. Il me tendit un paquet de médocs.

- C'est des somnifères pour Livai. Je pense qu'il devrait profiter de ses dernières nuits avant l'arrivée du bébé.

Je prend les médicaments et remercie mon père.

Je décide à contre cœur de monter dans ma chambre. Je vois les affaires d'Hanji étalées sur le sol. Puis dans un coin, le sac de Mikasa était soigneusement rangé.

Je ferme la porte et ouvre le sac. Je n'aime pas faire ça, mais je veux avoir le cœur net sur quelque chose.

Mon cœur bat malheureusement de plus en plus vite plus je fouille dans ses affaires.

Dans tous les recoins, toutes les poches.

Après avoir tout regardé, je reprend vivement ma respiration. Je me lève sans manquer un étourdissement puis sort de ma chambre rassuré qu'il n'y ait rien eu de contondant dans le sac de Mikasa.

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