J'entends le gazouillement des oiseaux bercer mes oreilles. J'ouvre légèrement un œil et tend le bras gauche pour tomber sur les couvertures.

Je me relève difficilement et masse mes tempes. Je sens le petit habitant dans mon ventre remuer comme s'il venait de se réveiller aussi.

Je soupire et tourne la tête vers le grand matelas vide.

Après m'être totalement réveillé, j'entends des bruits venant du rez-de-chaussée de la maison.

Il y a un certain remue-ménage.

Je me lève difficilement en cambrant le dos. Là pour l'instant, il faut que j'aille aux toilettes d'urgence.

Je descend difficilement les escaliers qui craquent sous mes pieds. Quand j'ouvre la porte menant au palier je croise Farlan qui semblait sortir du lit aussi.

Il avait l'air à moitié dans les vapes et ne me vit que d'un œil en descendant les escaliers pour aller dans la cuisine.

Après avoir fait ma petite affaires dans les toilettes, je rejoins le cœur de la maison qui était beaucoup plus vivant que le reste de la maison.

Toutes les portes et les fenêtres étaient ouvertes pour laisser passer la lumière et l'air.

La plupart de mes amis étaient assis sur le sol, à la table de la salle à manger.

Erwin, Petra et Gunther dégustaient les shirashi de ma mère. Farlan se faisait un thé dans la cuisine.

- Bonjour...

Quelques têtes se tournèrent vers moi. Et certain me répondirent la bouche pleine.

Je ne peux m'empêcher de sourire.

Farlan passe à côté de moi en levant juste la main vers moi.

- Vous avez bien dormi, demandais je en me dirigeant vers la cuisine pour me verser une tasse de thé?

- Parfait! Dit Petra enjouée.

- Oui... j'ai dû tuer quelque moustiques pendant le nuit...

- Aïe...

- Ils m'ont laissé deux piqures les salauds, fit Farlan en montrant son bras.

Je crois que de nous tous, Farlan est celui qui digère le moins la campagne. Il aime beaucoup plus sa vie citadine.

- Vous avez vu Livai?

- Heu... je crois qu'il est sorti avec ta mère. Dit Petra en demandant confirmation aux garçons.

- Oui... et Hanji et Mikasa dorment encore je crois.

- D'accord...

Je me demandais ce qu'était parti faire Livai et ma mère tous les deux. Mais ma réflexion fut interrompu par mon père rentra par l'arrière de la cuisine avec son chapeau de paille.

Il avait l'air déterminé à mettre un terme à l'invasion de limaces dans son jardin.