Je rougis pendant qu'il tirait inconsciemment sur ma cravate pour me rapprocher de lui.
Sa main accrocha ma nuque, et bizarrement je ne reculais pas. Il n'y avait rien pour nous interrompre.
Nos lèvres se touchèrent, juste légèrement au début. Je pouvais encore sentir nos respirations se frôler.
Je fermais les yeux, me sentant pressé petit à petit contre lui.
Nos lèvres se séparèrent dans un petit bruit avant que Livai les recolla un peu plus rapidement.
J'ai embrassé pour la deuxième fois Livai.
Pourtant c'était différent, je n'avais pas peur qu'il s'énerve car c'était lui qui avait engagé le baiser. Je n'avais pas peur qu'il s'en aille pendant des années car au fond de moi, je savais qu'il allait rester ici.
Quand on se sépara à nouveau, je remarquai enfin que j'avais passé mes mains sur ses épaules. Il me regarda un moment, glissant une main sur ma joue.
- Tu es tout rouge...
Je penchais légèrement ma tête pour accentuer la caresse produite par sa main.
Mais quelqu'un interrompit ce moment en frappant à la porte. Livai s'éloigna un peu de moi.
- Eren? C'est Hanji! Qu'est-ce que tu fais je t'attend? Ah et tu n'aurais pas vu Livai aussi?
On se regarde un instant avant que Livai reparte vers la porte pour lui ouvrir. Je roule un peu de la tête, comme pour réaliser ce qu'il vient de se passer.
Hanji entre avec un grand sourire, donnant une tape sur le dos de son meilleur ami.
- Aller petit Gaillard! On a besoin d'un discourt qui pète le feu.
- Dis encore une fois que je suis petit et je te casse les dents, dit Livai en passant une main dans ses cheveux. Eren, tu viens?
- Heu oui oui!
Hanji m'attrape le bras et je remarque qu'elle porte toujours un vêtement assez androgyne même jour de fête.
Livai soupire avant d'appeler l'ascenseur ne me prêtant plus aucun regard.
- Vous faisiez quoi les garçons?
- Eren me montrait des modifications qu'il avait fait sur un contrat.
- Ah je vois... tu as bien pris le rythme Eren. Tu as l'air en meilleure forme aujourd'hui.
- S...sûrement, dis je en espérant que mon visage n'était pas aussi rouge que je l'imaginais.
Il y avait de quoi, mon cœur ne s'était encore remis du très beau baiser que Livai m'avait offert.
Et ç'aurait été fou de ne pas avoir rêver, quand il effleura ma main dans l'ascenseur.
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