Chapitre 9: Fête et baisers (3)
Je me suis acheté comme convenu, un nouveau costume avec une belle cravate rouge. Le samedi 15 Novembre est arrivé drôlement rapidement mais je devais travailler en journée alors j'avais apporté la veille mon costume pour le mettre dans une armoire.
J'ai tranquillement travaillé la journée, n'essayant de ne pas penser trop à la fête de ce soir qui allait sûrement finir tard. Je savais que la plupart des personnes de la boite y seraient présentes, ça va être assez oppressant de me retourner entouré de plein de gens.
J'ai mangé avec Petra et Erwin, ces deux là n'avaient sûrement pas vraiment l'habitude de se parler seul à seul car j'ai dû maintenir la conversation.
Après quoi, je suis retourné bosser à mon bureau. Ne jurant sur rien d'autre.
Je reçus un appel de ma mère vers 19h me demandant comment j'allais et s'étonnant que j'étais encore au travail. Je lui expliquais la fête prévue ce soir et elle trouva drôle que je m'y rende avec une fille.
C'était ça avec ma mère, elle a toujours su que j'aimais les garçons.
Puis quand il fut l'heure, j'étais encore dans mon bureau, a essayé de nouer cette maudite cravate.
Je savais pourtant bien que je ne savais pas les faire. Pourquoi me suis-je obstiné?
Livai sortit de son bureau en replaçant ses manches et remarqua ma présence.
Il avait mis un beau costume noir, après réflexion ça ne changeait pas plus que d'habitude mais sa cravate cette fois était grise.
Il vint vers moi.
- Tu n'est pas encore à la fête?
- Je voudrai bien. Hanji m'y attend mais je n'arrive pas à faire cette cravate.
- Tu veux que je le fasse, dit il en s'approchant.
Je relève les yeux, crédule. Il semblait sérieux et calme en disant ça. J'écartais mes mains alors que les siennes arrivaient à mon col.
Il le redressa et passa ses mains autour pour bien y faire passer la cravate. Il faisait tout ça concentré et calmement, se rapprochant quand même petit à petit de moi pour mieux voir.
- Ta mère ne t'a jamais appris comment les faire? Lâche-t-il après un long silence.
- Si mais je ne les arrivais jamais.
Il esquissa un sourire alors qu'il ressera le nœud autour de mon cou. Je m'étais complètement collé à mon bureau tellement il s'était rapproché.
Et sans le vouloir, je louchais sur ses lèvres, il s'en aperçut.
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