Chapitre 8: Yeux d'acier (7)
- Qu'avais tu fais pour qu'il perde son self contrôle?
- Je l'ai embrassé.
Hanji souria discrètement.
- Je vois, et il s'est rebiffé juste après. Réaction bizarre c'est vrai. C'était quand?
- Il y a cinq ans. Avant qu'il parte pour Tokyo.
- Ah... dit elle en s'illuminant, c'est pour ça qu'il était de si mauvais poil quand on l'a revu à Tokyo. On comprenait pas vu qu'il venait de gagner une grande fortune.
- Pardon?
- Bah, t'es pas au courant? Demande Hanji en passant les portes de l'ascenseur. Sa mère lui a laissé une grande somme le jour de son admission.
Je reste ébahie alors qu'Hanji commence à avancer en sifflant entre les couloirs.
Sa mère? Une somme d'argent?! Mais alors ça veut dire... la lettre...
- Ah Eren! Fit Petra en nous voyant passer. M. Ackerman t'a laissé un paquet de truc à gérer qu'il n'a pas pu faire. Il est en réunion là mais il n'en a pour pas longtemps. Normalement tu devais y assister mais vu que tu es en retard...
Je me mord la lèvre, maudissant le métro de me punir ce jour là.
Encore bouleversé par la nouvelle d'Hanji, je rentre dans mon bureau où effectivement, un tas de copis avait été posé soigneusement sur mon bureau.
Je soupire et m'assois à ma chaise, sortant un stylo en passant en revu mes dossiers l'air rêveur.
Mais alors... si sa mère lui a donné de l'argent c'est peut-être qu'elle est...
Non! Ce serait trop horrible, et pourquoi tout cet argent pour un fils qu'elle a abandonné à un mari odieux et paresseu?
Et ce serait avec cet argent qui Livai aurait créé cette entreprise? Je ne pense pas que l'ancienne Mme. Ackerman était assez riche pour laisser autant. Alors il aurait gagné plus? Mais comment?
Je tape du crayon sur la table.
Oh et puis ce ne sont pas mes affaires! Je n'ai pas à m'intéresser au passé de mon patron. Tout ce que je suis censé espérer c'est recevoir ma fiche de paie pour pouvoir m'offrir un lit.
Alors travaille Eren! Travaille!
Tel un otomate, je remplissais les lignes vides comme j'encaissais les petits pains.
Ne sentant pas la porte s'ouvrirent et mon Supérieur entrer dans la pièce.
Ce ne fût que quand il se pencha vers moi que je réalise enfin sa présence. Je sursaute.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top