Chapitre 8: Yeux d'acier (1)
Finalement, ils sont tous gentils. On a continué de discuter de notre passé avant qu'il soit treize heures. Certains durent remonter à leur bureau en me disant qu'ils étaient contents de m'avoir rencontrer.
Je suis content: depuis que je suis arrivé à Tokyo, il ne m'est arrivé que des bonnes choses.
De retour dans mon bureau, je me dis après réflexion que ce serait bien si j'avais un cadre de mes parents dessus.
Je fouille dans la bibliothèque qu'il y a à côté pour voir les dossiers traités. Ça en fait des problèmes que Livai a dû régler. Je serre les lèvres regardant la pendule. Plus le temps passe, plus j'ai peur. Je me dis qu'un peu d'eau fraîche me ferait du bien. Et après ça, j'appelerai Armin pour savoir comme s'est passé son entretient d'embauche.
Je voulus par la porte mais je bousculais quelqu'un qui a été plus rapide que moi et a ouvert la porte avant moi.
Je me masse le front pestant contre moi-même avant de regarder qui j'avais rencontré sans le vouloir.
Ma respiration devint plus grave et je reculais légèrement. L'homme d'affaire était devant moi et il semblait aussi surpris que moi. Il avait presque lâché les dossiers qu'il avait entre les mains.
- Eren...
- Livai...
Il y eu un grand silence, on se regardait juste. Notre dernière rencontre me revint amèrement au cœur, avec en prime son visage plein de reproches et de colères. Mais là... ce regard était différent.
- Tu as grandi, dit il enfin.
- Tu t'es coupé les cheveux.
Je lâche un sourire nerveux, voyant qu'il se décontractait.
- Tu es là depuis ce matin?
- Oui... j'ai rencontré Hanji... enfin M. Zoé et elle m'a montré ton bureau.
Il ne me répondit pas. Il n'aime toujours pas monopolisé la conversation.
- Je... Pourquoi? Pourquoi m'avoir embauché.
- Parce que j'en avais envie, dit il calmement en se dirigeant vers son bureau, redressant sa cravate.
- Mais... tu aurais pu avoir quelqu'un de beaucoup plus compétent, dis je taquin.
- Choū Daigaku n'est pas une si mauvaise université, répondit il sur le même ton en posant ses papiers sur son bureau.
Je le regarde tristement, me rappelant de tout se qu'on avait fait ensemble.
- Je dois... t'appeler M. Ackerman?
- Non... dit calmement en ouvrant un dossier.
- Et qu'est-ce que je dois faire?
- Me dire... ce que tu as fait pendant toutes ces années.
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