Chapitre 7: Tokyo (8)
J'entends sa douce voix mélodieuse arrivée dans mes oreilles:
- Allô Eren?
- Bonjour maman, dis je entortillant une mèche de mes cheveux dans mes doigts. Comment tu vas?
- Oh très bien. Tu vas rire: ce matin je me suis levée en me disant que j'allais devoir faire un bon bento avec le reste de riz et de saumon. Sauf que je me suis rendu compte qu'après l'avoir fini que tu n'étais plus à la maison. Du coup, ton père l'a pris pour le manger.
- Je vois... dis je en pouffant légèrement.
- Et toi, comment ça se passe?
- Et bien, je suis arrivé à mon travail et actuellement, je suis à mon bureau. Tu vas rire aussi: ils ne l'avaient pas stipulé dans la lettre mais en fait, je suis le nouvel assistant personnel de M. Ackerman.
- Non! Tu as vu Livai du coup?!
- Pas encore! Il est en réunion, je ne sais où. Mais je ne vais sûrement pas tarder à le croiser.
Il y eu un petit silence avant que ma mère soupire.
- Eren... ne fait pas quelque chose qui puisse te faire du mal.
- Hein? De quoi tu parles?
- Tu as été amoureux de Livai, si... lui ne partage pas tes sentiments ça va te faire plus mal qu'autre chose.
- Ne t'inquiète pas maman. Je m'attend déjà à n'importe quel retournement.
- Si tu le dis... l'entreprise est comment?
- Gigantesque! Tu devrais voir ça, c'est classe et spacieux. Et les gens que j'ai croisé on l'air sympa! Et puis...
Ma mère et moi, on a jacassé pendant un temps infini. Je crois que ni elle ni moi n'avions envie de raccrocher. Le temps passait plus vite avec elle.
Ma mère m'avait dit qu'elle m'avait déjà envoyé des habits et des affaires de cuisine dans des cartons.
La discussion divagait sur Tokyo mais je fus interrompu par la secrétaire.
- M. Jaeger, c'est la pause déjeuner. Est-ce que vous voulez venir avec moi? Je pourrais vous présentez aux autres gens du personnel.
- Heu oui... attendez une seconde.
Je reprend le combiné et dit au revoir à ma mère. Celle-ci avait l'air triste de devoir finir la discussion mais me souhaita une bonne journée.
Je suivis la jeune rousse en dehors de mon bureau.
En marchant à côté d'elle, je me dis qu'elle devait avoir le même âge que moi, peut-être un an de plus mais pas moins.
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