Chapitre 7: Tokyo (4)

Mon réveil me perça les tympas, j'avais eu l'impression que je venais juste de me réveiller.

Je tend péniblement le bras et l'éteint, relevant la tête pour voir les dégâts de ma nuit perturbée.

Les bras ballants, je vais me faire un café en chauffant de l'eau avec la casserole, remarquant que je n'avais pas acheté de bouilloire.

Une fois mon maigre petit déjeuner finit, je vais me débarbouiller et me brosser les dents. J'enfile fièrement mon beau costume, passant un rouleau dessus pour enlever les poussières indésirables.

Je me regarde dans le miroir, essayant de me gonfler de confiance en moi.

Je sors et ferme mon appartement, regardant l'heure dans ma montre.

Comme je m'y attendais, le métro était bondé de chez bondé. Je devais être entre une femme qui parlait excessivement fort au téléphone d'une marque de chaussures qu'elle s'était acheté et des lycéens occupés à jouer à la console, me marchant sans le vouloir sur les pieds.

Je sors pour rependre ma respiration après 20 minutes de trajet.

Je regarde le grand bâtiments qui se trouvent devant moi. Une sorte de gratte ciel, avec Ackerman écrit en gros. Je ne peux m'empêcher de sourire.

Bon sang! C'est impressionnant! Ça change des petites maisons campagnardes. Je me demande si Livai est en ce moment à une des fenêtres du dernier étage, entrain de regarder la rue.

Je rentre par une grande porte, le bâtiment est assez calme. Un homme est assis à l'accueil, penché sur son ordinateur.

Je m'avance vers lui doucement, essayant de regarder les environs.

- Que puis-je faire pour vous? Dit l'homme en me faisant sursauter.

- Hem... Je m'appelle Eren Jaeger et...

- Ah oui! Vous êtes le nouvel assistant personnel. Je vous souhaite bonne chance, le dernier n'a pas tenu plus de deux semaines.

Ce n'était pas pour me rassurer. L'homme prit un téléphone et composa rapidement un numéro.

- Allô? C'est Farlan, M. Jaeger est arrivé... Oui d'accord à tout de suite.

Il raccrocha.

- Mme. Zoe arrive dans quelques minutes, je vous laisse patienter sur l'une des chaises sur votre droite.

Je me retourne, avec un peu angoisse je dois l'admettre. Tout est minutieusement mis à sa place et pas un grin de poussière ne traîne sur le sol ou les murs. Je m'assois sur une chaise avec la mauvaise impression de la salir.

Tout est calme... c'est plus qu'oppressant.

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