Je somnole sur la caisse de la boulangerie, me disant que la vitre avait vaguement besoin d'être nettoyé.

J'empoigne le journal qui traînait à côté de moi pour lire l'article sur Ackerman Corporation sortit récemment.

Le ventilos essaye tant bien que mal d'aérer. Cette année en 2003, on a dû vivre une grande canicule. Certains records ont été battu, inquiétant légèrement ma mère.

Je regarde le sommaire puis vais sur l'article où une photo de Livai trônait en grand.

Comme il me l'avait dit, ses cheveux sont court et rasé au niveau de la nuque. Il porte un beau costume noir avec une cravate sans motif. C'est assez classe mais un peu triste je trouve.

Bon... l'interview en lui-même parle de son entreprise avec peu de chose sur lui, accentuant principalement son parcours.

Je me demande si là bas, il a pu retrouver ses amis. Ou peut-être sa mère...

Je regrette de ne pas avoir gardé contact avec lui mais peut-être qu'il n'a plus envie de me parler.

- Eren? Tu rêvasses?

Je relève vivement la tête, ma mère le poing sur la hanche, le regardait malicieusement. Après un léger coup d'œil sur le journal que je tenais, elle me le prend des mains en rigolant.

- Je ne savais pas que tu étais passionné par les catalogues financiers. Tu as perdu ta passion pour les mangas?

- Non, je m'informe sur, peut-être, ma future entreprise.

- Hum hum... dit elle pas très convaincu. Et en prime sur ton futur employeur.

- Maman...

- Ok ok, je ne dis rien. Mais je te rappelle qu'il y a cinq ans tu as passé toutes tes vacances à pleurer dans ta chambre. Cinq ans Eren... que tu attends qu'il revienne...

- ...en sachant pertinemment qu'il ne reviendra pas. Je connais la chanson maman.

- Ce je veux te faire comprendre, dit elle en caressant mes cheveux. C'est que.. tu es grand maintenant, tu es un beau garçon et tu ne demandes qu'à être aimer. Rassacer le passé ne fera que faire grandir ce ravin qu'il y a entre toi et l'avenir. Je suis sûr qu'il y a quelqu'un dans ce monde qui t'attend Eren. Attend juste un signe.

Elle me prit dans ses bras, je la ressere contre moi.

À l'instant... M. Toshiya, notre facteur, mettait dans notre boîte aux lettres, un arrivé qui venait d'Ackerman Corporation, au nom de M. Eren Jaeger.