Chapitre 4: Rapprochement sous le soleil (7)
- Tiens, met ça!
Je l'attrape, l'air un peu confus. Il monta sur sa moto en enfilant le sien.
Je suis son exemple et monte derrière lui.
- On va où?
- Tu verras. Accroche toi à moi.
Je passe mes mains autour de son ventre, sentant ses muscles se contracter quand il fit démarrer la moto.
Je prend peur et le serre un peu plus, rougissant légèrement.
On commença à rouler, faisant petit à petit disparaître la maison de ma vue. C'était... incroyable comme sensation, presque une indescriptible qui se formait dans ma poitrine.
Livai accéléra alors que je regardais les paysage défiler devant mes yeux. Je m'émerveillais, comme si on diffusait un film devant moi et que les images changeaient en un rien de temps.
Après sûrement plus de 10 minutes de voyage, Livai s'arrêta sur un bord de route près du lac du village. Qui me paraissait particulièrement grand.
Il enleva son casque et se dirigea vers celui-ci avec moi à ses talons.
On s'assit sur un bord d'herbe, il posa sa tête sur le sol et ferma les yeux.
Je tripotais le casque noir presque brûlant à cause de la chaleur, regardant le ciel et ses faibles nuages.
- Pourquoi m'avoir emmené ici?
- J'aime bien cette endroit.
- Et pourquoi moi?
- J'aime bien ta compagnie.
Je tourne ma langue dans ma bouche, ne sachant pas quoi dire à mon voisin.
Il soupira en se levant et sortant un paquet de sa poche.
Il sortit une cigarette et l'alluma.
Je passai ma main dans mes cheveux le regardant, trouvant que la fumée qui y dégageait était différente de d'habitude.
Livai remarqua mon regard et me tendit la cigarette.
- T'en veux?
Je regard l'objet hésitant, avant lui prendre des mains et de tirer un coup.
Sentant la fumée rentrer dans mes poumons, je me mis à tousser bruyamment.
- C'est kof... pas du... kof... tabac ça!!
Livai me reprit la cigarette.
- Non effectivement. On voit que t'as jamais fumé de ta vie toi.
- C'est pas toi qui m'avais dit de ne pas commencer? Dis je en reprenant mon souffle.
- Effectivement, mais si tu sais faire la différence entre du tabac et de l'herbe, c'est que t'as déjà essayé.
Je soupire.
- Une fois, avec Ymir. Je n'ai pas de tout aimé et je ne l'ai même pas fini.
- Je vois. T'es pas si sage que t'en as l'air.
- C'était juste pour essayer, pestais-je.
- Moi aussi, c'était juste pour essayer...
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