Chapitre 4: Rapprochement sous le soleil (6)
Je retournais le petit panneau fermé au devant de la boutique. Livai essuyait les étalages remplis de miettes de pâtisserie.
- Tu es libre cet après midi?
- Heu... oui, dis je en me retournant vers lui.
- Dans une heure devant chez-moi, dit il en ouvrant la porte.
- Tu ne viens pas manger à la maison?
- Non, j'ai des choses à faire.
Il partit les mains dans ses poches vers chez lui.
Je toussote un instant avant que ma mère m'interpelle pour le déjeuner.
Je me lavais les mains en me demandant ce que Livai manigance.
- Vous avez bien travaillé aujourd'hui les garçons!
- Merci...
- Tu as commencé à travailler tes examens. Il faudrait que tu le fasses cet après midi.
- Heu... oui.
Je n'osais pas dire à mon père que Livai m'avait proposé de sortir. Sachant qu'il voulait que je révise.
Je cherchais un moyen d'échapper à mes cahiers pour le rejoindre mais aucune idée me vint.
Je restais donc assez monotone en mangeant mes pâtes, inquiétant légèrement ma mère. Du moins, c'est ce qui indique son regard.
Je ne sais pas si c'est le pouvoir de l'instinct maternel, mais elle se retourna vers mon père avec un grand sourire en lui disant:
- Chéri! Tu as l'air fatigué aujourd'hui. Il faudrait mieux que tu fasses une sieste.
Mon père, admirant ses pâtes une seconde, acquiesça ma mère. Celle-ci me tapota la cuisse sur la table avec un petit sourire complice. Je l'aime dans ses moments là.
Une fois le repas finit, je regarde mon père et ma mère partir dormir vers leur chambre et fit mine de monter.
Arriver dans ma chambre, je regarde ma fenêtre où j'aperçois Livai entrain de griller une cigarette se tenant sur un mur.
Je jetais un regard au sol, me demandant si je pouvais y sauter.
En fait, ma maison est assez basse, j'espère ne pas trop mal de me réceptionner. J'ai l'impression de faire le mur en plein nuit, ça a un petit côté excitant.
Je m'agrippe à ma fenêtre en priant, et me laisse tomber sur le sol. J'atterris sur mes deux pieds, le coude juste un peu éraflé par le mur.
Je me dirige vers Livai qui écrasait sa cigarette encore fumante sous son pied.
Il me vit arriver et me tendit un casque.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top