Chapitre 4: Rapprochement sous le soleil (5)

Heureusement pour moi, ma mère m'a demandé de me lever vers 7h dimanche matin. Je me sentais encore endormi quand je me brossais les dents, entendant mon père grogner d'être réveillé le jour de son repos.

Je descendis en attrapa un bol de riz avec des condiments qui m'étaient destinés en croisant avec sursaut Livai qui se prenait une bière dans le frigo.

Il portait déjà le tablier de travail. Mais lui n'avait pas l'air aussi fatigué.

- Tu es enfin levé.

- Tu es là depuis combien de temps?

- Deux heures je crois, j'avais demandé à ta mère si je pouvais venir plus tôt pour que tu puisses dormir.

- T...tu n'avais pas à faire ça!

- C'était pas spécialement pour toi. Je ne dors pas la nuit et j'ai besoin d'argent alors je me suis proposé à aider ta mère le matin. Elle a accepté en me disant que tu avais besoin de dormir.

- Je vois, dis je en mangeant mon riz.

Il décapsula sa canette en se posant sur le mur.

Un silence raigna dans la pièce pendant que je finissais mon riz et qu'il descendait sa bière.

La porte de la chambre de mes parents s'ouvrit et mon père sortit. Il nous vit tout les deux silenceux en se massant la tête.

- Bonjour les garçons, dit il d'une voix grommelante.

- Bonjour papa!

- Bonjour Docteur Jaeger.

Mon père fouilla dans les placards en sortit un petit paquet d'aspirine. Il passa sa main devant ses yeux, rechignant un bâillement, avant de repartir vers sa chambre.

Il avait l'air crevé. Bon sang, il n'arrive même pas à dormir pour profiter de son dimanche.

Bon... il ne faut pas se tourner les pouces. La boutique ouvre dans presque une demi heure et les étalages ne sont pas encore préparés.

Avec l'aide de Livai, on prépare la boutique pour l'ouverture, attendant beaucoup de monde pour un dimanche matin.

Les clients s'enchainèrent rapidement, Livai et moi gérant très bien à notre timing. J'ai même eu le droit à un serrage de joue de la part de Mme. Haru, me disant que j'avais grandi et je devenais un beau garçon. Laissant sous entendre que les filles devaient me courir après.

Je lâchais un rire nerveux en massant ma joue, sous le regard de Livai qui encaissait M. Ito.

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