Chapitre 4: Rapprochement sous le soleil (3)
Finalement, tout s'est bien passé. Livai s'est montré agréable avec les clients, eux même contents de me revoir tenant la boutique.
Ma mère nous trouvait assez débrouillard à nous deux. Seulement, les heures les plus durs arrivèrent, celles où il faisait le plus chaud et il n'y avait aucun client.
Ma mère nous avait fait gentiment deux bento qui étaient rangésderrière le comptoir.
Je rejoins Livai qui était au devant de la boutique accroupi à fumer une cigarette.
- Ma mère nous a fait des bento. Tiens!
- Merci... dit celui-ci étonne. C'est à quoi?
- Je ne sais pas, c'est la surprise.
J'ouvris le mien et y trouvai mes omelettes préférées avec des shirashi et des fritures. Livai avait pratiquement la même chose que moi avec des giosas.
Il attrapa les baguettes, cherchant quoi piquer.
- Je vais être franc avec toi Eren. Votre bouffe m'avait manqué.
Je lui souris et attrapa un bout de saumon avec de l'avocat.
- Alors...ça va le travail?
- Mieux que je le pensais, les clients sont pas trop chiants et c'est plutôt agréable de travailler avec toi.
Une remarque bien à lui, je commence légèrement à le cerner.
Je mangeais goulûment toute mon omelette et mes fritures, bénissant la nourriture japonaise.
- C'est que ça va me manquer ça aussi.
- Pourquoi, demande Livai?
- Quand je serais à Tokyo, j'aurais sûrement plus le temps et l'argent de faire tous ces bons petits plats.
- C'est un mal pour un bien.
Je m'essuyais ma bouche, et écoutais les cigales et les quelques aboiements de chiens.
Livai finit aussi complètement son bento, jetant un regard dans la boutique.
- Ta mère nous en veut pas qu'on fasse une pause?
- Du moment qu'il n'y a pas de client, elle nous laisse tranquille. Dis je regardant mes ongles.
- C'est bien calme...
- Oui, le plus dur est passé. C'est le soir que ça va revenir.
- Les gens ont l'air de vraiment t'apprécier ici.
Je pose ma tête contre la vitrine.
- Mon père est médecin, tout le monde le connait. Alors ça aide un peu...
- Surtout que ton visage et ton attitude aide à la confiance et la bienveillance.
Je rougis presque du compliment.
- Tu as confiance en moi Livai?
Il leva son regard vers moi, je vis quelque chose... dans ses yeux.
On était tout les deux accroupis, attendant que l'un de nous parle...
Nos visages se rapprochèrent.
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