Chapitre 3: Tornade pluvieuse (4)

La tornade a dévié vers le sud, rassurant mes parents qui avaient commencé à aménager le sous sol par précaution.

Le soir est vite arrivé, Livai m'aidant à faire une soupe miso, n'en ayant jamais mangé de sa vie.

Ma mère rentra dans la cuisine, avec plusieurs verres remplis de saké dans les mains.

- Tu veux faire quoi plus tard Livai?

- Je ne sais pas, dit celui-ci en coupant les bouts de champignons. Je veux travailler dans le droit et l'économie.

- Tiens, comme Eren. Il a été pris dans l'université privée de Choū Daigaku dans la préfecture de Tokyo.

- L'université de Choū Daigaku?! Elle est extrêmement réputée pour sa section de droit.

- Oui, dis je, le campus d'Ichigaya. C'est là où je vais aller.

- Tu vas aller dans quelle université Livai?

- J...je ne sais pas. Je n'ai pas assez d'argent pour me payer des études. Il faudrait que je travaille un peu avant. Enfin, je vais essayer de me débrouiller.

Le regard de ma mère croisa le mien et une idée germa dans sa tête.

- Si tu as besoin d'argent, moi j'ai besoin de personnel pour la boulangerie. Si tu veux, je peux t'embaucher.

- Mais... je n'y connais rien en boulangerie...

- Eren va aussi y travailler pendant les vacances d'Avril. Il t'aidera, en plus vous pourrez réviser pour les examens de fin d'années.

Livai jeta un regard à son père qui n'écoutait pas un mot de notre discussion. Celui-ci se ventilait en maudissant les personnes qui étaient dans son périmètre de vision.

- C'est d'accord. Merci Carla!

Il avait accepté sans même savoir combien il allait être payé. C'est dire s'il avait besoin d'argent.

Je ne sais pas si ma mère lui avait aussi proposé pour mon avantage. Mais le petit regard qu'elle m'avait lancé en faisant sa proposition en disant long sur ses intentions.

Quand la soupe cuisait, Livai et moi partîmes prendre un bain après avoir chauffé de l'eau.

Rapidement lavés, Livai récupéra ses habits propres sur le séchoir. Je plaçais un ventilateur dans la chambre pour ne pas avoir trop chaud cette nuit.

La soupe miso fut approuvée par tout le monde, sauf M. Ackerman qui ne finit pas son assiette, prétextant un mal de ventre.

Son fils a côté de lui, resta complètement indifférent à la mauvaise attitude de son père. Alors que mes parents se regardèrent, désespérant légèrement de leur invité.

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