Chapitre 25: 5e mois (1)

Il y a beaucoup d'avantage à être enceint:

Tout le monde est gentil avec toi, c'est un fait. Les gens, surtout les autres mamans ou les femmes, me sourient dans la rue.
On me tient la porte, on me laisse passer devant, on me demande comme je vais.

Je ne culpabilise plus quand je grignote sans cesse, je peux me permettre de prendre de longs bains.
Mon travail est allégé et au revoir le sport intense pour garder ses belles fesses.

Ce qu'il n'y a pas de plus magique, c'est de décorer la chambre de nos futurs nouveau-nés. Petit à petit, plein de nos amis nous offrent des cadeaux pour les bébés.

Le soir... quand on pense que la folie de la ville nous a engloutis. Livai et moi, on s'installe sur le canapé, du thé noir en infusion. On passe du temps dans les bras l'un de l'autre, à caresser mon ventre et essayer de trouver des noms.

Mais malgré ces beaux moments, il y a...

Les sautes d'humeurs, les maux de dos, de ventre, de tête, de jambes. Des reins qui ne sont plus aussi efficaces. Des vomissements de temps en temps, le rythme cardiaque qui augmente donc quelques malaises et des épuisement.

Je commence à avoir du mal à dormir, à manger. Je ne peux plus me permettre certains mouvements, car j'ai quand même un ventre grandissant devant moi.

Livai essaye de m'aider mais bon on va se l'admettre, l'instinct paternel ne l'a pas encore touché.

Il doit supporter mes crises de faim, de larmes soudaines, de colère inexpliquée et ridicule.

Celle qui est extrêmement investie dans ma grossesse est ma mère. Elle m'appelle presque tous les jours pour demander des nouvelles et me donner des conseils. Je sais bien que depuis que je suis parti, elle s'ennuie beaucoup plus dans sa boutique. Même si elle a engagé des employés qui sont des lycéens, rien ne remplace son fils, dit-elle.

Aujourd'hui... on va rendre visite à Kuchel à l'hôpital. Elle va mieux mais elle est sous grande surveillance. Livai et M. Himiko ont donné énormément d'argent pour ses soins. J'espère sincèrement qu'elle va s'en sortir.

Quand on rentre dans l'hôpital, l'ambiance devient tout de suite un peu plus calme.

Je suis calmement Livai, en jetant un regard à la nurserie quand je passe devant.

Des dizaines de petits bébés était dans le lit en plastique et transparent. Je n'ai malheureusement pas eu le temps de bien les voir.

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