Chapitre 24: Panique (2)

Ils tournèrent la tête vers moi. Je m'avancais timidement.

Livai se releva et passa sa main sur mon épaule.

- Mikasa, je présente Eren mon compagnon.

Elle fit un sourire un peu forcé.

Même si je ne la connaissais pas, je ne pu m'empêcher de prendre son visage entre mes mains et de lui embrasser le front.

Elle écarquille les yeux, étonné avant de me donner cette fois un vrai sourire.

Je touche mon ventre.

- Et ça, dis je en murmurant, ce sont tes neveux ou tes nièces.

- Oui... ma mère m'avait dit que vous étiez enceint.

- C...comment l'a-t-elle su, on ne lui a pas dit?

- Elle a deviné.

- Je vois... on peut la voir.

- O...oui bien sûr.

Livai caressa la tête de Mikasa avant de rentrer dans la pièce.

Kuchel était dans un lit, palote et endormie.

Je restais près de la porte alors que Livai s'approcha. Il s'assit sur le bord du lit et prit sa main.

- Je t'avais enfin retrouvée et tu menaces de partir.

Elle semblait tellement plus vulnérable que la premier que je l'avais. Elle m'étais apparu élégante et sûre d'elle.

Mais connaissant son passé, on peut comprendre qu'elle met un masque et qu'elle en a marre de se battre.

La porte s'ouvrit et un homme apparut avec Mikasa. Je compris qu'il devait s'agir de M. Himiko.

Il s'approcha de moi et me salua. Il semblait déjà me connaître. Kuchel devait avoir dû parler de moi à sa famille.

Puis, M. Himiko s'approcha de Livai qui n'avait pas bougé d'un pouce.

- M. Ackerman...

J'avais l'impression d'être de trop dans la pièce. Je sais que Livai voulais que je le soutienne mais j'étouffe.

Je prétexte un mal-être pour sortir. M. Himiko avait commencé à parler à Livai.

Je sors avec sa petite sœur qui devait avoir déjà passer trop de temps dans cette pièce toute seule.

Je fouille dans ma poche et trouve un billet. Je le montre à Mikasa.

- Tu veux aller manger quelque chose au distributeur?

- Oui...

Je n'avais même pas remarqué, mais elle portait une uniforme de collégienne.

Elle ressemble énormément à Livai, de long cheveux très noir et des petits yeux acier. Elle avait la peau terriblement blanche.

C'était son portrait craché version féminine... et un peu plus jeune. En gros, elle était très jolie...

Je lui achète un pain au haricot rouge. Elle semblait affamée car elle n'en fit qu'une bouchée. Je me forçais à manger même si je n'avais pas faim.

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