Le téléphone de la chambre sonna, je gémis et pousse légèrement Livai qui dormait sur moi pour que je l'attrape.

Celui-ci grogne que son oreiller personnel se mette à bouger. Je porte le téléphone à mon oreille.

- Allô? Dis-je avec ma voix grave du matin.

Je l'éclaircis légèrement.

- A...allô? Dit une voix timide que je ne connaissais pas. Livai Ackerman?

- Non, Eren Jaeger son compagnon, vous voulez lui parler.

Livai avait ouvert les yeux et caressait mon ventre.

- Heu... il y a un problème, répondit la jeune inconnue.

- Ha? Quoi donc?

- Ma mère est à l'hôpital, elle a fait un malaise.

- V...vous êtes Mikasa?

Livai se relève brusquement, je lui fais signe d'attendre.

- Oui... pouvez vous dire à M. Ackerman... heu mon frère de venir s'il vous plaît. Hôpital Rosen.

- Oui bien sûr, dis je en me levant.

Livai suivit mon geste en enfilant un caleçon neuf.

- On arrive tout de suite.

Je pose le téléphone sur la commode et enfile un t-shirt propre avec des kanjis noirs dessus.

- Qu'est-ce qu'il se passe? Que voulait Mikasa?

- Kuchel a fait un malaise, elle est à l'hôpital et elle voudrait que tu viennes.

Livai attrapa son téléphone et appela son chauffeur pour qu'il puisse nous emmener. On évite la moto depuis le début de ma grossesse.

- Livai... je suis désolé que tu rencontres ta sœur dans ces circonstances.

Il soupire et passe sa main dans ses cheveux.

- On n'est pas à ça près.

Il s'approcha de moi et m'embrassa.

- Je compte sur toi pour m'épauler.

- Bien sûr!

Je sais que Livai était angoissé. Il n'avait pas revu sa mère depuis leurs retrouvailles.

~~~

On arrive à l'hôpital, Livai se présente comme le fils de Kuchel Himiko.

On monte dans les urgences. Les couloirs sont bondés. Cela me rappelle la fois où j'ai cru faire une fausse couche.

Je palis rien qu'en y pensant.

Je vis une jeune fille assise à l'écart. Elle avait une tenue d'écolière et de beaux cheveux longs très noirs.

Elle était entrain d'attendre devant la chambre de Kuchel.

Je ralentis légèrement le pas pour laisser Livai aller lui parler en premier.

La jeune fille releva la tête, elle avait les yeux rougis. Livai lui prit la main et lui murmura quelque chose.

Elle hocha la tête, je vis des larmes coulées le long de ses joues.

Cette pauvre petite devait supporter le cancer de sa mère, Livai pouvait comprendre ça mieux que personne.