Chapitre 20: Perte secrète (4)
Je regarde les grands brancards défiler devant moi. Je serre fort mon ventre.
Livai à côté de moi tape du pied nerveusement. Il fait vraiment peur.
Il attrape un infirmier qui 0assait devant nous.
- Excusez moi! Cela fait 5 minutes que nous attendons! C'est beaucoup trop comparé à notre urgence!
- Que vous arrive-t-il, demande l'infirmier qui a l'air débordé?
- Mon compagnon est tombé d'un escalier, il est enceint de 2 mois. On veut savoir si notre bébé va bien! Dit il très rapidement.
- Je suis désolé monsieur, mais on est débordé ce soir. Est-ce que vous ressentez des douleurs Monsieur? Me demande t il?
- Non, juste à la cheville.
- Des saignements?
- Non...
- Patientez encore un peu, que je trouve un service de libre.
Livai se rassoit à côté de moi et compresse sa tête contre ses mains.
- Livai...
Je passe ma main contre son dos.
- C'est de ma faute!
- Non... tu n'y es pour rien...
- Tout ça parce que je voulais...ces fichues saloperies!
- Promet moi une chose...
Il se retrouve vers moi.
- Si notre bébé est encore en vie, je veux que tu arrêtes de prendre ses choses.
Livai acquiesce doucement.
- Que ce soit pour ta santé et pour ton bien-être. Je ne veux pas que tu te sentes mal Livai.
Ses yeux sont vitreux et vides, ses cernes voyantes.
- Je ... ne veux pas qu'il meure... murmure t il.
Mon coeur rate un battement quand je le vis se ratatiner sur lui-même. Je serre fort ma main contre la sienne.
- M. Jaeger!
Je reconnais la voix de ma médecin. Elle accoure vers moi.
- Il paraît que vous avez fait une chute! Avez-vous mal quelque part?
- Juste à la cheville.
- Venez, dit elle prestement. Je vais vous ausculter.
Livai et moi gardons nos mains entrelacées quand nous la suivions dans une salle de l'hôpital.
~~~
Notre bébé est vivant et se porte bien. J'ai l'impression d'avoir retenu ma respiration des heures avant d'avoir la réponse.
Mme. Brezentska voulait vérifier quelque chose avant de nous remettre son diagnostique.
Nous sommes restés assis dans une salle vide, l'un contre l'autre. Cette journée m'a fatigué, Livai aussi est exténué.
- Je te promet d'arrêter avant l'arrivée du bébé.
Il brisa le silence avec ses mots.
Je relève la tête, il continua:
- Je sais que je t'ai fais peur et que peut-être tu n'as plus confiance en moi. Mais ce soir... j'ai compris que j'aimais réellement ce bébé.
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