Chapitre 19: Famille compliquée (4)

- J'avais 9 ans, elle 8. À cette époque, j'étais déjà associal et introverti. Elle, elle avait tout: des parents, des amis... je l'enviais en quelque sorte. Moi, j'avais un père alcoolique et violent. On ne peut pas dire que je vivais ma meilleure vie.
Un jour, je devais être prêt des casiers assis à rien faire. Elle est venue avec de la peinture plein les mains et les joues. Elle avait un grand sourire collé sur le visage.
Elle s'est lavée les mains dans le lavabo tout en me regardant. Elle venait de la classe d'a côté. Elle m'a dit quelque chose comme: "Qu'est-ce que tu fais tout seul par terre?" Je ne lui ai pas répondu et j'ai tourné la tête. Elle a insisté et s'est même assise à côté de moi. Elle m'a demandé comme je m'appelais, je lui ai répondu brièvement "Livai...". Elle m'a répondu s'appeller Isabelle.
Depuis ce jour, elle venait régulièrement me parler près des casiers. Je n'avais pas grand-chose à lui dire mais elle savait tenir la conversation.
Finalement, on a passé toutes nos années de primaires ensemble. Quand je suis parti au collège en internat, elle devait rester encore une année au village. On s'écrivait des lettres et il nous arrivait de nous voir le week-end. Sa bonne humeur était contagieuse avec moi. Au collège, les gens n'avait pas un regard très optimiste sur moi. Il y a juste une petite troupe de gens qui se sont démarqués. Hanji, Erwin, Petra et tous les autres.
Isabelle est revenue l'année d'après. J'avais pas mal changé pendant ses années. J'avais grandi, j'avais mûri.
Elle m'appelait "grand frere" car j'étais plus grand qu'elle malgré ma petite taille. Tous le monde pensait que l'on sortait ensemble, il ne pouvaient pas comprendre la relation fusionnelle que l'on avait.
À quatorze ans, elle a commencé à moins venir à l'école. Je me suis inquiété. Ses parents étaient assez flou sur son état.
J'ai commencé à fumer du au stress des examens et la maladie d'Isabelle qui grandissait de jour en jour.
Je suis rentrée au lycée, j'ai quitté l'internat et je suis retourné chez mon père.
C'était la descente aux enfers. Je ne voyais plus Isabelle. Les médecins lui avaient diagnostiquée un cancer infantile. Je n'avais pas assez d'argent pour me rendre à l'hopital pour aller la voir.
Je n'avais pas de téléphone pour l'appeler. J'étais sans nouvelle. Elle s'est battue longtemps.

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