- Je me disais que... en vu de ton passé, tu n'avais pas très envie d'en parler. Je ne voulais pas te forcer.

- Ce n'est pas vraiment ça. J'ai juste du mal à parler de moi à quelqu'un, mais je pense que pour toi je peux faire une exception.

Il caressa mon ventre ce qui me fit rougir.

- Mais pour l'instant, dort sinon tu vas être fatigué.

- Hum... et toi?

- Je vais essayer, dit il en remontant la couverture sur nous deux.

Je ferme les yeux, me sentant vite tomber dans les bras de Morphée.

Mon réveil sonna à 7:00. La chambre était vide, Livai s'était levé.

Je sens mon ventre refaire des siennes. Je me dirige vers les toilettes en retenant un haut de coeurs.

Je vomis dans la cuvette de façon peu classe. Je n'ai pas très envie que mon chéri rentre à ce moment là.

Je me relève et vais me brosser directement les dents.

Mon visage fatigué représente bien mon état actuel. Il y a plus sympa comme réveil que d'être accueilli par des nausées matinales.

Je sors de la salle de bain et croise Livai qui mettait sa cravate.

- Bonjour...

- Ça va? Je t'ai entendu vomir.

- Ouais... je vais prendre un anti vomitif.

- Tu veux rester ici?

- Non je vais me dépêcher. On part quand?

Il regarda sa montre.

- Dans 30 minutes.

- Ok... je m'habille, j'avale quelque chose et puis c'est bon. J'ai déjà fait nos bento, ils sont dans le frigo.

- D'accord...

J'enlève mon pyjama et me dépêche de de me changer car il fait froid mine de rien et que le regard de Livai était insistant.

Il a eu la gentillesse de me faire une omelette que je me suis pris un plaisir à manger malgré les restes de coquilles. Je ne veux pas être méchant mais Livai n'est pas top en cuisine. Je ne suis pas sûr de faire manger ça à notre enfant.

- C'est quoi ce sourire débile gamin? Demande Livai en allumant la machine à café.

- Rien rien... je pensais au bébé.

- Je vois... j'espère que cet enfant ne deviendra pas l'excuse pour toute sorte de mensonge.

- Mais non je t'assure! Je me disais qu'il faudrait que j'achète des bouquins sur les bébés. Mine de rien, je ne suis pas du tout informé par le sujet.

- Oui c'est vrai. On a le temps...

- Dans 8 mois.

- Ouais... dans 8 mois, dit Livai en buvant son café.