Je m'appelle Eren Jaeger, je suis l'assistant personnel de Livai Ackerman, grand PDG d'Ackerman Corporation et il est accessoirement le père de mon enfant.

Je souris bêtement en m'installant sur mon bureau, ouvrant mon ordinateur. Cela faisait plusieurs semaines que je n'avais pas mis les pieds dans mon bureau et cela me fait drôlement du bien.

Même si j'allais devoir sérieusement travailler. Et que mon retard en a accumulé.

Petra rentre dans mon bureau toute contente de me revoir. Je lui raconte brièvement mon rétablissement.

Je n'ai pas raté grand chose dans l'entreprise. J'étais plutôt du genre à avoir des ragots avec elle avant. Ça nous faisait rire quand on critiquait les employés avec une petite voix nasillarde.

Puis Hanji est passée aussi dans l'après-midi. Mais c'est parce qu'elle était convoquée dans le bureau de Livai.

Elle y est restée un long moment, j'ai cru entendre de grands cris qui furent interrompu rapidement.

Je fronce les sourcils, étonné et me demandant ce qu'ils avaient bien pu se dire.

Hanji ressort avec un grand sourire mal caché sur le visage.

Elle se dirige vers moi de façon un peu crispé, se contenant de mieux qu'elle pouvait. Elle se penche et dit tout bas:

- Félicitation Eren...

Je reste un moment interdit avant de lui sourire:

- Merci...

Elle quitta la pièce sur un petit nuage, ayant appris que son meilleur ami allait devenir papa.

Livai? Papa? Ce mot sonnait bizarre dans ma tête.

Mais je n'en doutais pas une seconde. Livai sera un très bon père.

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- Elle voulait m'assommer de question. Je pense que ce n'était pas une bonne idée de lui avoir annoncé la nouvelle au travail, dit Livai dans la salle de bain.

- Ça ne m'étonne pas d'Hanji. Le plus important, c'est qu'elle sache tenir sa langue.

Livai sortit de la salle de bain après y avoir éteint la lumière.

- Hanji est chiante, mais elle respecte certain choix, surtout pour des sujets aussi sérieux.

Je pose mon livre sur la table de chevet alors que Livai me rejoint dans le lit.

- Mais je la connais, dès que ce sera su de tous. Elle se vantera de l'avoir su avant les autres.

- On ne peut pas changer un livre par ses images.

- Tu es sûr que c'est ça l'expression?

J'hausse les épaules avec un sourire.

Livai caressa ma joue avant de l'embrasser. Je ricane.

- Tu sens le dentifrice!

- Et alors, dit il en me pinçant le bras, vaut mieux ça!