Chapitre 15: Neige déprimante (5)
Je regarde la neige tomber doucement sur les voitures qui formaient un magnifique bouchon devant l'entreprise.
La rouquine qui était assise à côté de moi m'apporta mon café.
- Merci. Tiens... ton cadeau pour Noël un peu en retard.
- Oh merci! Dit elle en prenant le petit paquet. Il ne fallait pas!
- Dis pas de bêtise, tu es mon amie et je veux te faire plaisir.
Elle me fit un beau sourire avant d'ouvrir le paquet où se trouvait un petit collier en argent. En tant que pendentif, une petite fée dormant sur une améthyste.
- Il est magnifique...dit Petra en le prenant dans sa main.
- Content que ça te plaise... Je t'avoues que je ne connais pas spécialement tes goûts donc j'ai fais par instinct.
- J...je sais pas quoi te dire, merci...
Je lui souris avant de reporter mon attention sur la neige buvant une gorgée de mon café.
- Tu as vu Livai ce matin?
J'avalai de travers.
- Non... Il est resté dans son bureau, je ne lui ai même pas parlé.
- Tu sais ce qu'il a fait de son nouvel an?
- Non... aucune idée.
- Je vois, dit Petra avec un petit sourire en coin.
Je ne peux m'empêcher d'esquisser un petit sourire en réponse.
- Tes vacances n'ont pas dû être de tout repos. Tu as l'air fatigué.
- Oui... j'ai eu quelques problèmes qui m'ont pris la tête, dis-je amèrement.
- Et cela va se résoudre?
- Je ne sais pas...
~~~
- Eren? Demande la voix rauque de mon patron à travers le combiné.
- Oui?
- Tu peux venir dans mon bureau.
- D'accord...
Je rentre comme convenu dans celui-ci, Livai apparut de derrière sans que je m'y attende et verrouilla la porte.
Il attrapa mes épaules et prit en possession mes lèvres. Je n'eus pas le temps de rétorquer qu'il me faisait avancer dans la pièce.
Ses baisers étaient torrides et fougueux. On sentait une sorte de frustration avec le temps et la distance.
Quand on atteignit le bureau, il poussa prescipitement tout ce qu'il y avait pour y poser mes hanches.
- I...ici? Sur le bureau? Dis-je mi excité, mi paniqué pendant qu'il mordait ma mâchoire.
Il grogna juste dans mon cou, ses mains frôlent mon ventre sous ma chemise. Je me crispe contre son corps.
Cela avait quelque chose d'excitant de faire ça ici, comme des films romantique avec la peur de se faire prendre.
On fit l'amour passionnément et longtemps, remplissant une bonne partie de ma matinée.
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