Chapitre 15: Neige déprimante (4)

Si je n'avais pas postulé pour Ackerman Corporation, on ne se serait jamais revu.

Ce n'est pas un peu culotté?

Au début, je pensais que ce n'était pas pour le sexe mais le problème c'est que lorsque nous sommes en froid, c'est notre moyen de nous réconcilier.

Ce que je vais dire est peut-être horrible, mais je n'ai pas pensé à Livai tout le reste de mon séjour à cause de toutes ces questions.

Je suis parti le cœur lourd de chez mes parents pour rentrer à Tokyo. La neige que je trouvais magnifique à mon arrivée était déprimante à mon retour.

Pendant tout le voyage, je ressassais mes questions en boucle dans ma tête.

Je n'avais pas tellement envie de reprendre le travail.

Je reste maussade sur le chemin du retour, ne prêtant à rien autour de moi. Pas même Hanji que je croisai dans une des rues passantes.

Celle-ci me stoppa, avec un grand sourire aux lèvres qui cette fois, n'était pas contagieux.

- Hey Erenou! Bonne année!

- Bonne année Hanji... ça va?

- Oui oui! Tu reviens demain? Tant mieux, Livai est débordé de travail.

- Je lui avais dis de m'en donner s'il voulait.

- Tu sais comment est Livai. Il est têtu et très énervé en ce moment. Ses vacances n'ont pas été reposantes apparemment.

- Ah bon... c'est dommage, dis je le regard un peu dans le vide.

- Tu as l'air un peu patraque, ça va?

- Oui ne t'inquiète pas. Le voyage m'a fatigué. Je pense que je vais rentrer et me faire une bonne nuit.

- Ok d'accord! Repose toi bien alors pour être d'attaque demain!

On commençait à se séparer avant que je me retourne vers elle et l'interpelle.

- Hanji!

Elle se retourne.

- Soirée Sushi avec un film à l'eau de rose, ça te dit?

La brunette souria jusqu'aux oreilles.

- Avec plaisir!

Finalement, la soirée ne s'est pas si mal fini. Je parlais en même temps de mes doutes à Hanji en me bourrant de saumon.

Elle me donna les mêmes conseils que ma mère. Que je ne devais rien à Livai et que je devais aussi penser à mon bien-être. Si cette relation devenait trop compliquée à vivre pour moi, il n'y avait rien pour me retenir.

Mon estomac se tordait, laisser tomber Livai? Je crois que mon code génétique était destiné à aimer Livai...

Pour moi c'est mission impossible.

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