Chapitre 15: Grand changement (9)
- Il y a une chose dont je suis sûr, dis je le regardant tendrement. C'est qu'en aucun cas tu n'es la raison de son départ. Je suis sûr que si elle l'aurait pu, elle t'aurait amener avec elle.
Livai avale son riz avant de m'embrasser tendrement les lèvres. Je rougis comme un enfant.
- Heureusement que je t'ai rencontré toi... dit il en posant sa tête sur mon épaule.
- Si ça se trouve, si ces délinquants ne m'avaient pas embêté. On ne se serait jamais parlé.
- Oui... mais il y a quand même eu la tempête.
- Oui c'est vrai...
- Pourquoi... es-tu tombé amoureux de moi? Je veux dire... je ne suis pas le mec le plus expressif et agréable du monde.
- À l'époque de loin, je te trouvais beau. Je te regardais juste avec curiosité puis c'est quand on a commencé à se parler que j'ai voulu en savoir plus sur toi. Ce que tu aimais... ce que tu voulais faire de ta vie, ce qui te passionnais. Puis on a commencé à se parler. Je te trouvais mystérieux et assez différent des autres garçons que j'avais connu.
- J'étais pourtant assez froid avec toi.
- Je ne sais pas... je comprenais ton attitude. Et puis, tu te confiais à moi. J'avais l'impression de devenir quelqu'un de spécial. Jamais... j'avais été aussi intéressé par quelqu'un! Et toi?
- Moi?
- Comment tu me trouvais?
- Je me disais que t'étais un gamin.
Je pouffe dans ma main pendant que Livai continuait.
- Mais... c'est ça qui m'a plus chez toi. Que tu me voyais différemment des autres. Tu étais intéressé complètement innocemment par moi. Sans vouloir t'immiscer dans ma vie. C'était... attendrissant. Le jour où tu m'as embrassé, j'avais tellement les nerfs de savoir que j'allais peut-être plus jamais te revoir après ça. Je voulais m'excuser pour mon comportement mais je t'ai vu pleurer dans les bras de ta mère. J'ai été incapable de franchir la porte.
Je suis rentré chez moi, j'ai pris un sac avec quelques affaires, toutes mes économies et la lettre de ma mère. Je suis parti le jour même, tu dormais. J'ai réalisé dans le bus, quand une larme a coulé sur ma joue, que j'étais fou amoureux de toi.
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