Chapitre 14: Retour aux sources (2)

On ouvre la grande salle de bain. Je regarde Livai se mettre à un bord de la baignoire pour commencer à se déshabiller. Je fis couler l'eau chaude.

De la buée commença à se promener dans le pièce.

Je me déshabille à mon tour. C'est comme il y a cinq ans, personne ne parle.

Enfin, quand je plonge dans l'eau à côté de Livai celui-ci prit enfin la parole.

- Ils l'ont détruite...

- Oui... par manque d'entretien elle était devenue dangereuse.

- Pff...

- E...elle te manque, demandais-je maladroitement?

- Oui et non.

Je tourne la tête vers lui, l'incitant à m'expliquer un peu plus. Celui-ci esquisse presque un sourire en voyant ma curiosité, passant un bras autour de mes épaules pour me blottir contre lui et embrassant ma tempe.

- J'ai tout fait dans cette maison, j'y suis né, j'y ai grandi, j'ai voulu rester, partir... Et tout recommencer à zéro. Mais d'un côté je trouve ça bien qu'elle soit détruite. Cela clôt entièrement une partie de ma vie.

Et qu'est-ce qu'il y aura dans la prochaine, me demandais-je intérieurement, effleurant son avant-bras?

- Maintenant j'appartiens à Ackerman Corporation et à toi.

~~~

- J'ai tellement hâte qu'il fasse beau pour que je puisse te rendre visite à Tokyo, dit ma mère toute heureuse. Et puis c'est une si grande et belle ville. Il y a tellement de choses à y faire qu'on ne sait plus où se donner la tête.

- Carla... Eren a autre chose à faire que te faire visiter Tokyo, surmonne mon père. Ne l'embête avec tout ça.

- Je suis grande et je peux très bien me débrouiller toute seule. Si j'ai envie d'aller à Tokyo voir mon fils, qui es-tu pour m'y empêcher?

- Ça ne me gêne pas papa, ne t'inquiète pas. C'est juste que mon appartement sera trop petit pour vous accueillir.

Livai farfouillait son assiette, le regard dans le vide. Il semblait fatigué, avec comme témoin ses cernes qui ornent, je dois l'admettre, magnifiquement bien ses yeux.

Ma mère a remarqué mon engouement pour mon amant et se retint de me faire une pichenette pour attirer mon attention.

Le repas s'est passé très calmement, Livai n'a pas vraiment participé à la conversation et restait assez évasif dans ses réponses, montrant son fatigue. Comme pour des enfants, ma mère a jugé que l'on avait besoin de repos. Elle m'a laissé monter à l'étage après m'avoir embrasser le front.

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