Chapitre 11: Noël (6)

Quand on arrivait devant chez-moi, mon cœur commençait à s'emballer dans ma poitrine.

- On se revoit après le nouvel an... dit Livai face à moi.

Je serre mes lèvres involontairement.

Il s'en aperçoit et attrape ma nuque pour déposer un baiser sur mes lèvres.

La neige commence doucement à tomber sur nous, avec normalement pour but de nous refroidir et pourtant... il y avait quelque chose de different dans ce baiser.

Je glissais mes mains dans ses cheveux, appréciant celui-ci qui était beaucoup plus long que ceux que l'on avait eu avant.

Livai fit une légère pression sur mes hanches. Je ne saurais pas dire ce qui m'est passé par la tête à ce moment là.

Mais quand on se sépara, nos respirations étaient différentes de tout à l'heure et ses yeux brillèrent.

J'attrape sa main et doucement, je le tire vers l'escalier du bâtiment. Il ne dit rien et me suivit bien sagement.

J'atteins ma porte, la cœur battant pouvant rompre ma poitrine. Et le regard que faisait Livai n'arrangeait rien.

J'avais peur mais il y avait un autre sentiment qui grandissait entre moi. Je comprenais que cette nuit allait devenir spéciale pour Livai et moi.

Pendant que je faisais rentrer ma clef péniblement dans la serrure, Livai, qui n'avait encore rien dit, déposa un baiser dans mon cou.

Ce petit baiser, il m'avait fait plus d'effet que je ne l'aurais cru. Un long frisson me parcoura la colonne vertébrale.

C'était ça... j'étais excité. Quand la porte s'ouvrit, une boule se forma dans mon ventre alors que Livai me prit dans ses bras. Il défit mon écharpe qui avait commencé à tomber sur le sol. La porte se referma, plus rien n'allait nous interrompre.

Livai avait vraiment envie... de moi? Sa bouche caressait mon cou sensible. Je lâche un petit souffle, sentant mes jambes devenir un peu faible.

Cette boule constante dans mon ventre, je voulais que Livai la fasse disparaître. Maintenant cette question que je me posais il y a quelques minutes... est-ce que j'ai confiance en lui? Cette question n'avait plus besoin lieu d'être pensée à l'instant, alors que l'on allait s'offrir nos corps.

Mon manteau rejoignit mon écharpe. Je ressentais aussi le besoin de le déshabiller.

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