Chapitre 11: Noël (4)

Je relève la tête, trop préoccupé par mon invocation satanique pour avoir entendu Farlan entrer dans mon bureau.

- Ça va, demande t il avec des gros yeux? Tu fais une drôle de tête.

- Heu... oui oui. Je méditais. Qu'est-ce qu'il y a Farlan?

- Je parlais avec Livai à l'instant mais...

Il me regarde un moment, sûrement en pleine réflexion.

- Pour ce soir, dit il en chassant ses idées de la tête, on se retrouve où pour le restaurant.

Je savais qu'il voulait me parler d'autre chose mais je fis mine de ne pas m'être rendu compte de ce détournement.

- Oh et bien, devant le bâtiment vers 20h. Ça te va? De toute façon, on va bien te croiser à l'entrée.

- Oui tu as raison. Ma question était bête, dit il en se relevant.

- Il y a autre chose? Dis je essayant de gratter une quelconque information.

- Heu... non non! C'était juste ça. Je te laisse travailler, fit il en repartant vers la porte.

- À ce soir!

Il me fit un signe de la main puis la porte se referma. Bizarre... de quoi voulait-il vraiment me parler?

Je préfère continuer inlassablement mon travail plutôt que de chercher des questions là où n'y en a pas.

Vers 19h47, Petra ouvrit la porte pour savoir si j'étais prêt. Je venais de clore ma session et fermer mon ordi pour partir la rejoindre.

Toute la bande était en bas, même Livai répondait présent. Il était sur son téléphone et semblait un peu tendu mais je restais auprès de Petra qui avait agrippé mon bras alors que l'on sortait du bâtiment.

Sur le chemin, j'écoutais à moitié les conversations divaguant sur le lycée et les professeurs ennuyeux que l'on avait eu en commun.

Livai restait toujours à part mais quand on s'installa au restaurant, il vint à côté de moi. Ne me lançant qu'un petit regard et ne faisant aucun commentaires.

Je soupire et préfère parler avec Ghunter et Petra. Je commande un plateau de sushi et Livai prit des ramens. C'est drôle parce que c'était la plat que nous avions fait tous les deux quand il y avait eu la tempête.

Livai avait dû y penser car mon regard devenant insistant, il m'en proposa un bout, me disant que les nôtres avaient été meilleurs.

J'acquiesce timidement alors qu'il me piqua un sushi. Il créa une sorte de bulle invisible entre les autres, ne me parlant qu'à moi me faisant rougir.

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