Chapitre 10: Petit flirt (6)

Je sentis ma mère sourire derrière le le combiné.

- Mon bonheur Eren, c'est le tien. Tu le sais ça?

- Oui maman, et pareil pour le tien. Vous me manquez énormément papa et toi.

- Toi aussi tu nous manques, dit elle calmement ayant digéré le départ depuis un moment. Je ne veux pas te gêner avec tes collègues.

- Je te rappellerais plus tard. Promis!

- À bientôt Eren.

Je raccrochais en regardant l'écran m'afficher "Maman".

Mais une présence derrière moi me fit reculer prestement. Mais ce n'était que Farlan qui m'attendait.

- Coucou, désolé de t'avoir fait peur. Ce n'était pas voulu, dit il avec un grand sourire.

- B...bonjour Farlan, il y a un problème?

- Pourquoi faut-il qu'il y ait un problème quand j'ai envie de venir te voir, dit il en attrapant mon épaule, m'entraînant dans le bâtiment?

- Alors, tout va bien?

- Non, je n'ai pas dis ça...

Il réfléchit un instant.

- Tu sais Eren... on a tous une part d'ombre.

- Heu... oui, dis je ne comprenant pas où il voulait en venir.

- Toi même tu en as une.

- Quoi... Rigolais je, tu veux que je t'explique ce qu'est ma part d'ombre?

- Peut-être que tu ne sais pas réellement ce qu'elle est.

- Tu m'embrouilles Farlan.

Il souria.

- Livai est quelqu'un qui déteste qu'on se mise dans sa vie privée sans qu'il le veuille. Cela peut le rendre furax et il peut faire de grosses bêtises à cause de ça. J'entends aussi sa vie privée par ses secrets les plus profonds.

- Oui, je m'en doutais... et en quoi je...

- Toi, tu es du genre curieux, tu veux des réponses à tes questions. Sans avoir l'intention de faire du mal autour de toi.

- Tu penses que je veux m'immiscer dans les secrets de Livai?

- Attends juste qu'il te les dise. C'est difficile pour lui de parler de son passé. Je t'en ai déjà trop dit avec Isabelle.

On arriva à l'extérieur du bâtiment devant l'entrée. Farlan me lâcha le bras et s'éloigna.

- En plus, tu as un point d'avance sur les autres. Dit il en se retournant, toi tu es déjà dans sa vie privée.

Je reste un peu ballants à le regarder partir. Caressant distraitement ma joue et entendant au bout de quelques minutes une moto vrombir à côté de moi.

- Je te ramène, dit le propriétaire?

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