Livai se tourne vers moi et s'approche lentement. J'attendais une réclamation mais je sentis juste son pouce effleurer ma joue.

- Ça va? Tu es tout pâle.

- Heu... oui, dis-je avec une petite voix. J...je vais me remettre au travail.

Livai ne semblait pas trop croire à mon mensonge mais ne dit rien, se contentant de repartir vers son bureau.

- Tu as entendu, dit il près de sa porte, Pixis vient aujourd'hui. Je compte sur toi pour m'épauler.

- Oui... bien sûr Livai.

- D'une manière ou d'une autre, dit-il plus bas en fermant la porte.

Je rougis avant de baisser la tête sur mon travail. Sous les coups de 15h, Petra m'appela pour dire que M. Pixis était arrivé et qu'il fallait que je me tienne près. Je soupire en vérifiant ma cravate et me tient devant mon bureau.

La porte s'ouvrit avec le grand homme chauve suivi de deux hommes et la secrétaire qui paraissait tout de suite beaucoup plus petite même sur ses talons.

Je saluais M. Pixis alors que Petra me présentait:

- Voici M. Eren Jaeger, l'assistant personnel de M. Ackerman, dit-elle d'une voix assurée.

L'homme se baissa aussi devant moi comme le veut la tradition japonaise, toujours à un certain écart de moi avant de me taper brusquement l'épaule ce qui m'étonna beaucoup.

- Alors mon garçon! Vous êtes connus pour être efficace si vous êtes resté aussi longtemps sous l'aile de Livai, hum? Quel est votre secret jeune homme?

- Hum... et bien, je ne sais pas trop à part le travail.

Mon hésitation m'a peut-être fait défaut mais M. Pixis ne semble pas s'en être rendu compte et se mit à rire bruyamment.

- C'est bien ça mon garçon... le travail!!

Petra soupira de soulagement et ouvrit la porte du bureau du PDG. Livai était assis tranquillement sur sa chaise à regarder le paysage offert par ses baies vitrées. Je ne peux m'empêcher de sourire en le regardant se retourner.

- M. Pixis, dit-il en le saluant. Ravi de vous revoir.

- Moi aussi M. Ackerman! Il m'était devenu urgent de m'entretenir avec vous sur un sujet épineux de notre contrat.

Livai nous regarda tous, nous faisant comprendre qu'il voulait rester seul à seul avec lui.

Je fus le premier à sortir, ne me sentant pas à l'aise dans le bureau.