Chapitre 1: Champs des cigales (9)
J'entends mon père arriver dans la cuisine.
- Où est Eren? Demande t il.
- Dans son bain.
- Comment s'est passé son contrôle de maths?
- Très bien, il m'a raconté.
- Bon... et la réponse de l'université.
- Il ne m'en a pas parlé.
- Étrange.
- C'est sûr qu'Eren a été pris, dit maman d'une voix blanche.
- Carla... ça va aller. Il fallait que ça arrive.
Je l'entend renifler, mon cœur se resserre.
- Il était si petit! Et maintenant il va partir.
J'entends quelques sanglots dans la cuisine. C'était inévitable...
Je plonge ma tête dans l'eau fumante.
J'entends la toiture grincer sous le vent qui commençait à remuer.
Après un moment, ma mère m'appelle pour le dîner.
Je sors rapidement et enfile un short et un t-shirt.
Je rentre dans le séjour.
Mon père était dans la cuisine à choisir une bière.
- Eren! J'ai choisi de la volaille pour aller avec le curry. Ça te va?
- Oui maman, dis je en lui embrassant le front, remarquant ses yeux rouges.
On s'asseoit tous les troits à table. La météo commençait à devenir agitée.
- Demain, il y une tempête. M. Yamada m'en a parlé ce matin.
- Oui, Armin aussi me l'a dit! Il faudra protéger le toit.
- Oui ne t'inquiète pas. Par contre, elle risque de durer plusieurs jours. Il faudrait ramener du bois d'avance et j'espère qu'on aura assez à manger.
- Bah, on a une réserve de pain, dis-je en rigolant.
Mes parents me regardèrent en souriant.
- Avec ta mère, on se demandait si tu avais lu la réponse de l'université.
Je mastique mon riz en les regardant, laissant planer le suspense.
- Je suis pris.
Ma mère s'exclama en manquant de faire basculer la table basse. Mon père tapota mon épaule en n'arrêtant pas de répéter qu'il était fier de moi.
Ma mère a jubilé jusqu'à la fin du repas. Voulant absolument appelé des amies à elle pour leur dire que son fils chéri est admis à une université privée prestigieuse de Tokyo.
Je sentais une boule au ventre se former quand je rentre dans ma chambre.
Même si je risque d'avoir chaud, je me décide à fermer les volets de ma chambre.
Mais avant que j'en attrape un, il me semble remarquer un mouvement venant de la maison abandonnée. C'est sûrement moi.
Je baille bruyamment en enlevant mon t-shirt puis je me glisse sous ma couette.
Gris... Livai a les yeux gris.
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