Je regarde le sol impeccable grâce à mes coups de balais.

- Senpai! Il faudrait vider les corbeilles, me demande une fille.

- Ok! Je m'y met.

J'attrape les sacs après avoir vidés mes poubelles de la classe. Et je sors prestement, voyant que certains avait commencé à tapoter sur les tampons.
Mettant de la poudre de craie un peu partout. C'est légèrement étouffant.

J'écoutais les cigales en descendant par les escaliers de service pour arriver dans l'incinérateur. C'est souvent ici qu'il y a certains types louches qui trainent mais heureusement pour moi, il n'y a personne.

Je pose les sacs dans la baine à ordure et sort du mini entrepôt. Mais un petit groupe s'approche de moi. Ils ont cachés leur uniforme avec des sweat de sport et leur cheveux plaqués par une tonne de gel me fait retrousser du nez.

- Oh mais ce serait pas un élève de la classe 3-A? Dit un des mecs du milieu, avec sa dégaine en m'en donner mal au dos.

- Ouais. Répondit bêtement l'autre. T'as une tête d'intellos toi avec ton uniforme bien mis comme il faut.

Il approche sa main un peu trop à mon goût de moi, je déglutis.

- Je suis sûr que c'est ta petit môman qui a bien lavé les affaires pour son petit fils chéri!

- Comme c'est meugnon...

Il attrapa mon bras alors que je tentais de partir.

- Hep pas si vite! Il y aurait pas un peu de fric sous ce bel uniforme?

- N...non, lâchez moi, dis je en louchant sur sa main qui me tenait fermement!

- Oh allez. Tu veux que j'aille vérifier.

- Si j'étais toi, je ne ferais pas ça, dit une voix inconnue derrière moi.

- Ackerman? Qu'est-ce tu viens foutre ici!?

- Lâche d'abord ce gamin. Il t'a rien fait Kazuomi!

- De quoi tu te mêles? Retourne sur ta moto et nous fait pas chier.

- Lâche...le... dit il en s'approchant en craquant ses doigts.

L'homme me lâcha en me faisant tomber à terre.

- Ok c'est bon... dit il en levant les mains. Venez on se tire.

Je regarde la troupe d'homme partir en lâchant un soupir de soulagement intérieurement.

Livai s'approcha de moi et me tendit la main pour me relever.

- Ça va? Ils t'ont pas frappé?

- Non... tu es arrivé à temps.

Je le regarde viser d'un œil la troupe qui disparaît près du local.

- Tch... ces enfoirés n'ont pas de limite.

- M...merci pour l'aide!