Chapitre 1: Champs des cigales (6)

Je rejoins ma classe rapidement et remarque que les élèves sont regroupés devant.

Je demande à une fille qui s'était assise par terre avec un livre:

- Qu'est-ce qu'il se passe?

- Le professeur est absent. Un arbre est tombé sur sa voiture et il n'a pas de bus pour l'emmener.

- Encore?

- Il habite loin donc ce serait inutile d'essayer d'y aller à pied, rajoute son amie en s'essayant à côté d'elle.

Je décide donc de descendre en bas pour prendre une boisson dans la cafétéria.

Je regarde au loin le club d'athlétisme s'entraîner.

Je remarque près d'un arbre assez éloigné, le garçon qui est dans la classe d'Armin qui sèche souvent les cours pour rester seul.

Je me dis qu'il ne doit pas être mauvais pour être en C. Mais alors pourquoi il veut à tout prix rater le cours.

Je le vois quelque fois dans la classe d'Armin à la pause déjeuner. Il reste à sa place au tout premiere rang et il fixe ciel.

Armin est juste derrière lui dans l'alphabet donc je pouvais le voir de près.

Il a les cheveux de la nuque rasé et le reste attaché dans un chignon. Il a l'air toujours fatigué et maussade.

Quand le prof l'interroge, il paraît qu'il a toujours la bonne réponse. C'est étrange. Certains pensent que c'est un délinquant. En sois, il n'a jamais été impliqué dans des bagarres et n'a jamais été vu avec de mauvaises fréquentations.

Il a un an de plus que nous. Et il s'appelle Livai. C'est tout ce que je sais sur lui. Ni où il habite, ni qui sont ses parents. Extraordinaire vu que je connais presque tout le monde ici. Mais il n'était pas avec moi au collège, ni en primaire.

Je le regarde un instant. Il s'était adossé à l'arbre et regardait à nouveau le ciel.

Je décapsule ma cannette de soda en repartant vers ma classe, me remémorant son visage. De quel couleur sont ses yeux déjà?

Je trouve que le temps est beaucoup trop beau pour qu'il y ait une tempête. Armin s'est peut-être trompé sur le jour. Ça commencera sûrement demain.

Mon professeur d'histoire arriva et je pus méditer mes notes jusqu'à la fin de la journée.

Le soleil commençait à tomber comme la température. On ouvrit les fenêtres et entendit les joueurs s'entraîner sur le terrain. Je passe un main sur mon frond humide.

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