Au premier regard j'avais déjà succombé, elle m'avait capturé dans le sillon que formait sa démarche.
J'étais comme envoûté par milles formules magiques issue de sa bouche délicate.

Elle m'avait comme englouti sous le pan de sa robe, avaler tout cru dans un regard.

Au premier message j'ai succombé
à cette belle écriture tout en courbes sensuelles, à ses innombrables métaphores et ses hyperboles...

Il y avait dans ses discours un Imaginarium en chanson.

Au premier sentiment j'ai cru défaillir.
Mon coeur battait la chamade, à rompre le pas pour mieux en mourir.

Au premier baiser, mon coeur a ressuscité.
Il n'eut pas fallut 3 jours pour qu'il veuille paraître à ses yeux tel un chevalier, un prince, un roi ou un Apollon...

Au premier Adieu mon coeur s'est brisé net gardant dans des polaroïds l'instantané
De son dos s'éloignant dans un nouveau sillon.

Elle était partit vers un meilleur partie, un meilleur amant, un meilleur ami.

Au son du cor de Jéricho, j'ai repenser à elle.

J'ai repensé à chacune d'elles.

Quand les chemins se séparaient, il restait toujours un peu d'elles en moi...
Il subsistait toujours un peu de moi en elles.

J'ai vu bien des sourires et bien des visages, aucun ne m'a davantage ravi que celui d'une femme amoureuse, d'une femme que l'on aime !

J'ai vu bien des larmes et des verres voler en éclats:
Transparence des aux-revoirs sans lendemain.

Pourtant il faut bien le dire.
j'ai gardé dans mes souvenirs la beauté de ces sourires sincères, de ces gestes précieux lorsque la nuit se faisait d'ébène, de leur dos magnifique,
Majestueuses femmes qui s'en allaient au coucher du soleil butiner un nouveau pollen, goûter du nouveau miel.

A toutes ces femmes que j'ai aimé tendrement,
Aux derniers éclats du jour...
C'est à vos charmes que j'ai pensé.

Dans la plus froide nuit
C'est à vos dos que j'ai pensé.