🌹-CHAPITRE 2-🌹
•• PDV Thalia••
Je faisais aussi partie de la foule du matin, cette danse quotidienne de chaque matins excepté le dimanche, cette danse qui est menée par les cris d'homme, qui sont puis-je dire assez fort et élevés mais nous ne fesons que se laisser faire car ça nous rend plaisir de chaque matins se rendre à cette fluidité du marché de la ville.
Dans les allés-centraux il y avait majoritairement de femmes et d'enfants que d'hommes, qui eux sont souvent derrière les marchandises, légumes et autres.
Ou plutôt souvent près des deux ports de la ville, oui de loin il y en a bien deux. L'un pour les riches, le restant pour les pauvres, certains d'entre pauvres le vivaient bien, d'autres non et malheureusement il n'y a pas ça avec les riches, qui eux se ventent énormément de leurs richesse.
Notre famille est plutôt pauvres et fiers de cela. Même si ma grande-tante a un restaurant spécialisé dans les spécialité espagnoles nous sommes quand même dans la catégorie pauvre.
La majorité de ma famille travaillent pour nos biens et familles. Mon père, mes jeunes soeurs jumelles, avec ou sans mon frère, partent pêcher du lever du jour jusqu'à la tombée de la nuit. Mon frère part souvent pêcher avec son meilleur ami, au filet. Malgré notre pauvreté nous avons tous des rêves, plus ou moins accomplis ou réalistes mais nous en avons.
Par exemple, mon plus grand rêve est de danser sur scène, seul ou à plusieurs, sur mes cultures, sur celles de l'Espagne dont j'en suis fière.
Je reviens peu à peu à la réalité en me dirigeant vers quelques légumes pour le plat du jour au restaurant, la paëla.
Une fois la fin du marché, les gens rentraient chez eux ou pas. Je me sentais à l'aise niveau vestimentaires.
Je portais une robe d'un turquoise assez voyant qui arriva en dessous de mes genoux pour river le regard sur mes mollets. Une simple veste en jean par dessus et de simples espadrilles en talons me rendent heureuse et pétillante. Je n'avais seulement mes cheveux attachés en une queue de cheval haute pour me mettre à l'aise.
Mes envies me pousseraient à marcher un peu le long des côtes. Je posais les sachets qui contenaient les légumes du plat de cette belle journée ensoleillée. Je me déchaussais de ses talons-espadrilles qui, je puis dire, me fessaient terriblement mal jusqu'à présent, j'ôtais ma veste avant de la laisser tomber à mes pieds et lâchais mes cheveux pour les faire valser dans le vent avant de respirer l'air que me fouettait le vent au visage de face.
Je fermais les yeux pour avoir plus de sensations et commençais à lever lentement mes bras à demi-hauteur pour ensuite les mouliner.
Je claquais quelques fois des doigts pour me donner un tempo réguliers et aider à taper le pied contre la roche aussi. Quelques temps je me déhanchais traditionnellement sur mon tempo, mes envies se baladaient dans mon esprit en me faisant chantonner un mouvement de trompette ou de violon.
- THALIA ! Entendais-je à plusieurs reprises du bas de la côte.
Je m'arrêtais automatiquement de danser et enfilais rapidement mes chaussures. Je m'attachais rapidement les cheveux avant de prendre ma veste et les sachets que j'avais poser. C'était mes jeunes soeurs jumelles qui me criaient joyeusement sur leur barque avec pleins de poissons sur celle-ci.
Bizarrement et heureusement personne ne me regardait. Mais j'avais une étrange sensation de me faire observer, je rejoignis le port des pauvres quelques minutes plus tard.
Mes jeunes soeurs courraient vers moi avec un grand sourire et de petits tonneaux dans les bras.
Je leur souriais et nous marchâmes direction le restaurant de la famille.
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