Chapitre 9.

Jeudi 26 Janvier 2017, 19h, Appartement de Camila, New York.

Les vêtements des deux femmes avaient très vites rejoins le sol. Sans plus attendre, Lauren avait pris position au dessus de la belle professeur. Son regard n'avait pu quitter les courbes parfaites de corps de Camila, lorsque ses mains l'efeuillaient. Elle avait découvert avec fascination les formes de celle qu'elle aimait, plus intimement que personne. Elle ne pouvait s'empêcher de se répéter sans cesse, qu'elle était la première. La première a qui Camila s'offrait pleinement. Et au plus elle mesurait cela, au plus le coeur de Lauren s'emballait, l'emouvant un peu plus a chaque fois. Avec précaution, l'adolescente poser ses mains expérimentées sur le corps encore vierge de sa belle. Leurs lèvres s'étaient rejointes dans un baiser pressé mais, empreint de tendresse. Lauren savait a quel point être tendre était important. Elle ne pouvait pas exigé de Camila ce qu'elle aurait attendu de toutes ses autres conquêtes. Non seulement car elle n'avait jamais rien fait mais, en plus, car elle était spéciale aux yeux de la plus jeune. Lauren se savait amoureuse de l'enseignante. Elle n'avait jamais ressenti ce sentiment auparavant. Elle avait toujours vécu dans l'illusion d'aimer. Mais depuis qu'elle avait commencé a entretenir ce lien si particulier avec l'enseignante, la notion d'amour prenait tout son sens. Stoppant leur baiser un rien toride, elle entrepris de parsemé son cou de baiser. Les petits soupirs s'échappant de la bouche de Camila l'inciterent bien vite a caresser ses courbes avec plus d'intensité. La chaleur dans son bas ventre était telle qu'elle ne l'avait jamais été et, Lauren n'avait qu'une envie : celle de prendre Camila et de la posséder comme jamais elle n'avait posséder quiconque. Pourtant, Lauren était forcée de retenir ses pulsions tout plus hardies les unes que les autres, en raison de la précocité de cet acte déjà poussé. Les mains de l'étudiante rejoignirent les seins, juste assez généreux pour remplir sa paume, de l'enseignante. Elle se mettait a les stimuler avec précaution, les carressant et les malaxant un peu plus fort a chaque fois, tandis que ses baisers continuait a faire son travail. Pourtant, en manque de contact plus intimes, Lauren ne put s'empêcher d'imiscer sa jambe entre celles, crispées, de l'enseignante. Lorsque son genou fit pression contre le sexe qu'elle constatait, avec joie, trempé de Camila, celle ci lacha un gémissement. Un sourire s'installait sur les lèvres pulpeuses de l'élève.

- Lauren... murmura la cubaine. Continue...

Ces simples mots suffirent a ce que son sourire s'aggrandise davantage. La chaleur s'accentuait et Lauren suait d'une excitation grandissante. L'adolescente mouillait d'autant plus. Après lui avoir fait un sucon, ses lèvres quittèrent son cou pour rejoindre l'un de ses tétons gonflés par l'excitation. Elle le mordillait alors et les soupirs de Camila reprirent de plus belle. La plus vieille se tortillait, ressentant le besoin grandissant de sentir le genou de Lauren continuer a faire pression sur son sexe, lui provoquant des vagues de chaleurs plus qu'agréables. Et c'est pourquoi, d'une main, Lauren attrapait les poignets de celle qui était maintenant son amante, pour les maintenir fermement au dessus de sa tête. Son autre main vint vite remplacer son genou, cédant aux demandes claires de Camila. Lauren imisca ses doigts entre les lèvres intimes de Camila, glissant dans sa fente mouillée par la cyprine qu'elle ne cessait de sécréter. Son clitoris gonflé se revéla bien plus sensible que Lauren n'aurait pu l'imaginer. A peine l'eût-elle effleurer que Camila se crispa, secouer du spasme libérateur qu'elle attendait. Elle gémit le nom de Lauren en se cambrant, puis elle retomba lourdement sur le matelas, comblée. Sans rien dire, Lauren prit le parti de cesser ses actions et de se coucher aux côtés de sa bien aimée, frustrée. Camila, fatiguée, se refugia contre elle, la tête contre son épaule et un bras autour de sa taille. Tout ça avait pris fin bien trop vite au goût de Lauren et, sa frustration était telle qu'elle se savait contrainte de se finir seule. Bien que Camila sois vierge, elle aurait tout de même espérer que celle ci puisse lui rendre ses attentions, en vain. Elle poussa un soupir et observa un instant son enseignante dormir. Elle était radieuse. Jamais Lauren n'avait vu un visage aussi beau, un corps aussi parfait. C'est donc en regardant sa bien aimée apaisée, qu'elle replia doucement les jambes et les ecarta avant d'y enfouir ses doigts et de se soulagée. Elle imaginait ses doigts être ceux de Camila et, bien vite son corps fût a son tour secouer de spasme. Une fois qu'elle eut joui, elle serra délicatement son amante contre son corps. Il lui fallut un moment pour s'endormir. La frustration avait laissée place a l'euphorie. Elle avait fait l'amour a Camila Cabello. Rien n'aurait pu la rendre plus heureuse.

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Vendredi 27 Janvier 2017, 7h30, Appartement de Camila, New York.

Le bruit de la porte d'entrée claquant dans l'embrasure avait sortit Camila de son sommeil.

- Camila ! avait appelé une voix familière.

- Merde. murmura l'enseignante.

Sautant sur ses pieds, elle ne s'apercevait qu'en voulant se redresser que des bras forts lui encerclait la taille. Toutes les images de la veille lui revinrent a l'esprit et un petit sourire ravi prit place sur ses lèvres. Seulement, les bruits de pas se rapprochant de la porte de la chambre la ramenerent a la réalité. Elle se degagea des bras de sa jeune amante et enfila le peignoir qui traînait dans son armoire. Elle les rangeaient là par manque de place dans sa salle de bain et, pour une fois, elle en était bien contente.

- Lauren. appela-t-elle en secouant l'étudiante en oubliant toute marque de délicatesse.

La jeune femme émit quelques gémissements de mécontentement a l'intention de celle qui dérangeait son sommeil. Toutefois, lorsqu'un vetement lui atterit sur le visage, elle fut bien forcée d'ouvrir les yeux, avec difficulté. Non seulement elle était agressée par Camila dès son réveil mais, en plus, la lumière du jour perçant par la fenêtre l'aveuglait.

- Enfile ça.

L'étudiante de comprenait pas l'empressement qui régnait dans la voix de la plus vieille. Que se passait-il ? Avant même qu'elle ne puisse ouvrir la bouche pour poser la question, la porte de la chambre s'ouvrit pour laisser apparaître la grande silhouette a la chevelure blonde. Les traits sereins et jovials de Dinah Jane se transformaient bien vite en un visage horrifiée par la scène qui se tenait devant elle.

- OH MON DIEU !

Son cri strident retentit dans tous l'appartement, si ce n'est pas dans toute la résidence, et, très vite, la porte se referma derrière elle. La bouche de Lauren s'était ouverte alors qu'elle avait automatiquement remonter la couverture pour couvrir sa poitrine. Camila, a son inverse, était morte de gêne et ses joues rosées en temoignait.

- On est dans la merde... murmura-t-elle en se dépéchant d'enfiler des sous-vêtements. Habille-toi. lança-t-elle a Lauren.

Sans protester, l'étudiante recupera ses affaires, les enfila et sortit de la pièce derrière Camila. Dinah les attendaient, confortablement assise sur le canapé du salon que Lauren n'avait que entre-apercu la veille. L'appartement était spacieux, l'un des murs entiers du salon était fait de baies vitrées et, il donnait une vue incroyable sur Central Park. Toutes les deux étaient conscientes de leur écart et, Lauren n'avait que moyennement envie de se frotter a Dinah, qu'elle savait être la meilleure amie de la femme avec qui elle avait couchée.

- Je devrais y aller... murmura Lauren a l'intention de Camila.

La plus vieille hocha simplement la tête. Elle s'attendait a ce que celle-ci ne fuit comme elle l'avait déjà fait et, elle n'en fut que plus surprise lorsque Lauren s'approcha d'elle et pris la peine de l'embrasser avec tendresse. Un sourire etira ses lèvres dans le baiser, qu'elle lui rendit. Une fois que Lauren eu franchit la porte, le regard de Camila se tourna vers celui, accusateur, de son amie. Bien sûr, la cubaine savait les risques qu'elle encourait en entamant une relation avec Lauren. Et elle savait aussi que Dinah cautionnait cette relation puisqu'elle même l'y avait poussée. Mais lorsque Camila prit place sur le canapé, aux côtés de la polynésienne, elle ne se sentait rien de plus qu'une enfant surprise en train de faire une bêtise. Une grosse bêtise en l'occurence. Ses yeux n'osait croiser ceux de sa meilleure amie, qui les avaient quand même surprises dans une position on ne peux plus claire. Dinah prit les mains de Camila entre les siennes, ce qui eut pour effet de lui faire redresser le visage.

- Écoute Camila... commença Dinah dans un petit soupir. Je ne sais pas dans quoi tu t'es encore embarquée, entre Shawn et Lauren mais... en tant que meilleure amie, je me dois de te dire que Lauren n'est pas le choix le plus judicieux...

Dinah marqua une pause.

- DJ, je....

- Laisse moi finir. la gronda gentiment la typée. Si tu veux être avec Lauren alors, sache que je te soutiendrait. Tout ce que je veux c'est ton bonheur et, je t'avoue que je la préfère a ce... mouton de Shawn Mendez. plaisanta-t-elle, arranchant un rire a la cubaine. Alors... Vive Camren ! Et en tant que Captain Camren, je veux tout savoir. ajouta Dinah en souriant en coin.

- Camren ? demanda Camila en froncant les sourcils.

- Ouais, c'est un nom de ship ! s'exclama Dinah. La contraction de Cam, venant de Camila et de Ren, venant de Lauren.

Camila souriait face a l'enthousiasme de son amie. Elle redoutait que Dinah ne la sermonne et, son soulagement n'en était que plus grand.

- Je l'aime Dinah. J'en suis amoureuse. avoua l'enseignante sous le regard attendri de sa meilleure amie.

Cette confession sonnait le début de tout. Avouer son amour pour Lauren rendait les choses plus réelles qu'elles ne l'avaient jamais été. Et pourtant, aujourd'hui, Camila n'avait plus peur des conséquences. Elle était prête à tout risquer pour Lauren.

***

Et voilà le tant attendu lemon... premier lemon que j'écris de ma vie, soyez pas trop méchants. Vous l'avez trouvé comment ? 😕

Je m'excuse déjà pour ce chapitre plus court que les autres puisqu'il ne fait que 1650 mots. Mais, pour la peine, il y a le lemon et, le delai rapide dans lequel je l'ai posté... ça pardonne non ? 😂

Encore une fois, je ne sais pas quand je posterai le prochain chapitre...

Mais merci d'être là! Encore et encore malgré mon retard !

Bisous bisous,
Chloé. 😘

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