Je donnais une tape sur les belles fesses de mon Taetae. Celui-ci se protégea alors le derrière, les couvrant de ses grandes palmes. Cela lui apprendra à me serrer aussi fort dans ses bras, bien que j'avais secrètement adoré son étreinte. 

- Je sais que tu m'aimes. Lui avais-je dit très confiant. 

- J'aime les lapins quand ils sont bien cuits. Me taquina-t-il. 

- Ah. Je… Mais… HEIN !? 

- Deux. 

- Ta gueule ! 

Il pinça mon menton avec trois de ses doigts fins, mais puissants, puis il déposa ses lèvres sur les miennes. 

- Bien sûr que je t'aime. Me susurra-t-il. 

Le sang me monta aux joues et je me cachais dans son cou. 

- Tu m'aimes au point de porter notre futur bébé ? Lui demandais-je avec espoir. 

- Je t'aime au point de t'offrir le ciel, enfonçant en rafale ma fusée, qui ouvrira un feu profondément liquide et qui te fera atteindre le septième des cieux. 

Bouche bée, je ne sus répondre à ce charabia. 

- Je- j'ai rien compris. Avouais-je. 

Il me tira les oreilles pour me reprendre dans ses bras. 

- Tu veux une démonstration ? Demanda-t-il perversement. 

- Je- je suis pas- sûr… Bégayais-je une nouvelle fois. 

- Chez moi ou chez toi ? Me donna-t-il le choix. 

- Chez moi ! 

Au moins si le moindre danger survenait, dans ma tanière, je saurais me défendre. 

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Comment allez-vous ?