Le petit mot du début avant toute chose. Une nouvelle fanfiction qui commence tout juste ... Que dire ? C'est la première vraie histoire depuis longtemps. La précédente était un crossover, L'Appel des Héros et date pas mal il me semble. De plusieurs mois, pas loin d'un an même je crois. Je ne compte évidemment pas mes OS et poèmes ^^

Il s'agit cette fois, comme le précise le titre, d'une correspondance à sens unique. Jadina rédige des lettres qu'elle n'enverra jamais puisque à ce moment, Danaël est déjà mort. Je ne situe pas vraiment niveau chronologie. Après le tome 12, je pense, mais vous êtes libres de penser ce que bous voulez, ce n'est pas important. C'est une fanfiction triste, vraiment. Il n'y aura ni action, ni événement en particulier. Tout ceci durera 10 parties, 10 lettres. Tout est intégralement écrit, je posterai donc aléatoirement. Les chapitres sont courts, aussi.

Je ne sais pas quoi dire d'autre ... N'hésitez pas à voter, me dire sincèrement ce que vous pensez de ce nouveau projet. Il me tient à coeur et j'en avais eu l'idée il y a maintenant plusieurs mois ^^

Bonne lecture ;3

Danaël,

Je ne sais pas pourquoi j'écris ces mots, rien que ton nom, tout cela me semble tellement idiot, futile, risible. Rien que former ces lettres, de penser à toi, m'est douloureux. C'est mes amis qui m'ont conseillées de le faire, les tiens aussi, les fameux Légendaires. Ils m'ont dit qu'écrire ce que je ressens me feraient peut-être du bien, me soulageraient. Je n'y crois pas, pour te dire la vérité. Comment quelques lignes pourraient faire disparaître la douleur qui me traverse ? Non, rien ne pourrait soulager ma peine. Rien de ce monde, rien sur cette Terre.

Mais tu le sais, tu le sais n'est-ce pas ? Il n'y a que toi qui pourrais me rendre mon sourire, il n'y a que toi qui pourrais me rendre heureuse. Mais tu n'es plus là, tu es parti. Je suis seule désormais et le monde semble bien nu sans toi. Je regarde autour de moi, je cherche quelque chose pour me rattacher à cette terre que je n'aime plus. Je cherche en vain ce qui pourrait encore me rattacher à cette vie. Parce que ce n'est plus une vie sans toi, ce n'est plus la mienne, ce n'est pas celle que je souhaitais.

Les couleurs sont ternes, tout semble mort autour de moi, comme si ma peine détruisait tout autour de moi. Plus rien n'avait de saveur, plus d'odeur, tout était plat, sans que rien ne se distingue. Je ne fais plus la différence entre les éléments qui m'entourent, ce ne sont que des objets, il n'y a pas de distinction possible.

Je te cherche dans ce décor factice, à chaque instant. C'est tout ce qui me reste d'espoir, c'est bien mince, mais je n'ai rien de plus. J'espère encore te revoir, tu passerais la porte comme s'il ne s'était rien passé, comme si tu ne m'avais jamais quitter. Je ne me poserais pas la moindre question, tu peux me croire. Je t'embrasserai partout, ne me lasserai jamais de te regarder pour ne jamais t'oublier. Pour que tes traits fins restent gravés dans ma mémoire pour toujours. Je resterai avec toi, je te le promets !

Mon corps demeure sur Alysia, mais mon âme est loin maintenant. J'aurais souhaité qu'elle te retrouve, au terme d'une errance interminable et douloureuse, j'aurais tellement aimé ! Elle aussi est seule, toute seule, seule parce que tu n'es plus là. Elle est perdue dans ce monde sans nom, froid et désertique, dans les abysses de mon enfer. Mon enfer personnel.

Tu hantes mes rêves, tu hantes mes nuits et mes jours. Tu es là et c'est terrible, tu réveilles en moi la haine que je m'inspire. Tu me rappelles que si tu n'es plus là, c'est de ma faute. Dans mes songes, tu me hurles que je t'ais tué, que je suis une personne atroce. Je le sais, oui, ça aussi je le sais. Si tu savais comme je m'en veux, comme je me déteste pour ça.

Pourtant, je n'ai pas eu le choix, et j'espère que tu le sais. J'espère que de là où tu es, tu comprends ma décision, c'est tout ce que je peux encore espérer. Je t'aime, malgré tout ce que j'ai fait, même si tu n'es plus là. Je t'aime malgré tout et je ne peux rien y faire, mon amour.

Pour tout ce qui me retient ici,

Jadina.