Chapitre 9 : Au bout du chemin, la lumière.
Elle avait passé une bonne partie de la nuit avec Piper, à essayer de comprendre cette soirée qui n'avait ni queue ni tête. La belle blonde se faisait beaucoup de soucis pour sa nouvelle amie, qui semblait perdue dans une boucle d'euphorie et de délire invraisemblable. Par la suite, Piper était rentrée chez elle, après être certaine que Freya aille mieux. La jeune femme avait ressenti de la culpabilité d'être celle à cause de qui cette soirée avait pris fin, sans même avoir commencé. Mais la petit blonde n'était pas rancunière et la préférait vivante qu'entre quatre planches.
Allongée dans son lit, Freya, ne savait plus comment se mettre. Son coccyx tout comme toutes ses autres articulations des jambes et des biceps, étaient douloureux. Elle tenta de les étirer, pour essayer de faire disparaître les courbatures, mais cela n'avait aucun effet. Une étrange brûlure venait picoter l'intérieur de ses bras et descendait dans l'intégralité de son corps. Freya sortit lorsque le soleil fut levé, direction la grande surface espérant trouver une pharmacie ouverte à cette heure-ci. Elle affichait une mine fatiguée et si elle était debout si tôt, ce n'est qu'après le départ de Piper, il lui avait était impossible de tomber dans les bras de Morphée. Elle était essoufflée alors qu'elle avait à peine commencé à marcher, elle avait du mal à respirer à cause d'une pointe qui lui comprimait la poitrine. C'était très certainement le choc post-traumatique de la veille, d'ailleurs elle n'avait eu de cesse de regarder autour d'elle. De peur que l'homme qui voulait la tuer dans la ruelle ne revienne. Le vent s'était levé et une brise venait à la frapper de plein fouet, elle frottait avec sa main libre son bras qu'elle avait du mal à se déplacer tellement elle se sentait courbaturée.
Ce n'est qu'au bout de la quatrième tentative que Freya entra dans une boutique pharmaceutique du centre commercial. Elle regarda autour d'elle, voyant l'étendue des nombreux rayons disposés devant elle, elle en avait déjà mal à la tête. La belle brune se dirigea directement vers une vendeuse. Celle-ci se trouvait au bout d'une allée en train de ranger une pile de médicaments méticuleusement sur l'une des étagères.
— Bonjour en quoi puis-je vous être utile madame ? questionna la l'employée en voyant Freya s'arrêter devant elle.
— J'aimerais des Anti-inflammatoires et des tylenol s'il vous plaît
— Oui bien sûr, attendez-moi près de la caisse je vais vous les chercher !
— Très bien, merci, répondit Freya avec un sourire exténue
Elle se dirigea calmement vers le guichet, tandis que la vendeuse était partie quelques rayons plus loin. La belle brune regardait sur les étagères, sur lesquelles elle était en train de remonter les produits, qu'ils proposaient. Une fois devant celui-ci, elle avait croisé ses bras sur le comptoir en scrutant de la vendeuse. Celle-ci cherchait avec une attention particulière les médicaments que Freya lui avait demandé, elle allait sûrement lui donner les plus chères. Mais elle s'en contre fichait, elle voulait juste prendre ses foutues poudres de perlimpinpin chimiques et pouvoir enfin essayer de trouver le sommeil.
« Freya... Freya... » Elle tourna soudainement sa tête vers la sortie les sourcils fronçaient. Cette voix familière résonna dans son esprit, comme l'autre soir. Son cœur commença à battre la chamade en se demandant ce qui était en train de lui arriver.
« Freya, retourne-toi... » se mit a raisonné cette élocution dans sa tête. Elle s'écarta de quelques pas du comptoir ne comprenant vraiment pas ce qu'il se passait. Elle pensait devenir folle. Elle regarda en direction des portes automatiques par lesquelles elle était entrée, lorsqu'elle fut brusquement sortie de sa rêverie par le choc des boîtes de médicaments sur le comptoir.
Elle fut surprise et fit volte-face vers la femme, le bruit des paquets de médicaments faisait échos dans sa tête. Pourtant, il ne lui semblait pas que la vendeuse les ait posé de manière brusque sur le comptoir. Le son avait été comme augmenter, tous semblaient amplifiés, comme si le monde autour d'elle avait décidé de monter en décibel. Elle toisa un moment les deux boîtes de médicaments, tandis que la vendeuse la regardait avec un aspect soucieux.
— Tout va bien, Madame ? se risqua-t-elle à demander.
— Oui, oui... Les douleurs m'ont juste empêché de dormir, justifia Freya d'un air absent.
— D'accord, si je peux vous conseillier, ne prenez pas l'anti-inflammatoire en même temps que le Tylenol...
— J'en prends bonne note, dit-elle avec un délicat sourire.
— Cela vous fera quatre dollars s'il vous plaît.
— Tout de suite, répondit Freya en hochant la tête avant de farfouiller dans son sac. Elle en sortit sa carte bancaire et la montrait alors à la vendeuse, et l'insérait dans le lecteur de carte.
— Vous pouvez retirer votre carte, merci et bonne journée à vous, dit-elle avec un grand sourire.
— À vous aussi, souffla Freya, avant de récupérer ses médicaments et sortis de la boutique.
Freya s'avérait être à des années-lumière de là où elle était, c'était comme si elle avait fumé un joins et qu'elle laissait redescendre doucement ses esprits. Ses pas étaient rapides, la jeune femme regardait autour d'elle avec une certaine angoisse. Pourtant, plus rien ne l'étonnait vraiment ses derniers jours. Freya avait vécu beaucoup de choses inexplicables, elle se demandait juste ce qui pouvait lui arriver d'autre à présent. En tournant son visage, elle tomba de suite sur sa silhouette cachée dans un renfoncement entre deux boutiques. Il ne portait pas de quoi dissimuler son visage cet fois-ci. C'était bien la première fois que Freya pouvait l'examiner avec autant d'attention et à la lumière du jour.
Il avait toujours un regard sombre et mystérieux. Ses cheveux étaient d'un brun profond, court sur les côtés et un petit plus long sur le haut du crâne, soigneusement coiffés en arrière. Son cœur s'était mis à battre à tout rompre, ressentant en elle cette vague surprenante de sentiment dont elle ne pouvait pas en déterminer les nuances, et ce, à quoi ils correspondaient vraiment. La peur et la curiosité effrénées sont membre vital, qui s'était emballé. Une désir factice pris la jeune femme au tripe simultanément. Freya voulait aller se confronté à cet homme, comprendre pourquoi il la suivait et ce qu'il voulait réellement. « Peut-être sera-t-il me dire ce qu'il m'arrive ? ». Comment un homme dont elle ne connaissait rien pourrait lui expliquer pourquoi elle avait disparue trois jours et qui plus est sans en avoir le moindre souvenir.
« Ne crois-tu pas qu'il est plus poli de venir dire bonjour à ton sauveur plutôt que de le regarder dans le blanc des yeux ? » Sa voix raisonna dans la tête de Freya, ce qui la fit sursauter de stupeur. Cela recommençait, elle n'était donc pas en train de devenir folle. Bien que l'affolement étrennait tout son corps, une bulle s'était formée autour d'elle. La belle brune n'était concentrée que sur la voix de l'homme en face d'elle qui esquissa un doux sourire en coin.
Aouuuuuuuuuuuuuuuuh 🐺 👋🏻 mes petits amours selenitiens ! Comment allez-vous ? J'espère que ce début de semaine ce passe bien ?
Je reviens avec un tout nouveau chapitre ! J'espère que celui-ci vous plaira ! N'hésitez pas pas à me laisser en commentaires votre ressenti tout au long de ce chapitre ! Ainsi qu'un petit vote, ça c'est juste pour le moral de l'auteur ^^
Merci à vous d'être au rendez-vous et un grand merci à vous précieux lecteurs qui me signalez mes fautes ❤️❤️🐺🐺
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top