Chapitre 72 : Champs de mine.


Plongé dans le noir, le manoir laissait les rêves de ses résidents émerveiller les heures sombres qui assaillait leur famille. Chacun laissait libre cours à leur imagination, découvrant des moments plus heureux, qu'il pensait avoir oublié avec le temps.

Freya dormait à poing fermé, contre l'épaule de Kay, une main posée son torse dont la musculature se dessinait sous ses doigts fins. Profondément endormie, la température qui se dégageait naturellement de son corps suffisait à la réchauffer de cette nuit glaciale. La première de la saison. Bien qu'ils ne craignissent plus les caprices du temps, elle s'était surprise à ressentir la baisse de celui-ci. Les premiers flocons avaient d'ailleurs commencé à pointer le bout de leur nez. Dehors, un tapis blanc s'était formé au-dessus de la pelouse et des nombreuses fleurs, qui avaient terni.

Au deuxième étage du manoir, Sophie une petite fille de douze ans à peine s'éveilla en sursaut. Elle vivait dans le sud-est de l'Illinois en temps normal, mais elle s'était vue abandonner l'endroit qu'elle chérissait tant, suite aux multitudes attaque des solitaires. C'était d'ailleurs la source de ses nombreux cauchemars depuis plusieurs semaines. Elle se leva en sentant encore ses jambes trembler sous l'angoisse qui faisait battre son coeur à vive allure. Afin de rejoindre la cuisine et hydrater sa gorge dessécher.

Elle descendit quatre à quatre les marches, avec toujours cette petite peur du noir qui nourrissait son imagination débordante. Cette jeune petite louve dont le caractère en avait surpris plus d'un, aimait s'imaginait des histoires, vivre des aventures au-delà du réel. Seulement sa mère, la ramenait souvent à la réalité en la mettant face à ses responsabilités.

Pour sa mère, il n'y avait aucun doute elle serait le prochaine O. Représentante de toutes les orphées de la meute, en charge des plus faibles doté d'un altruisme sans égal. Tandis que Sophie elle rêvait de parcourir le pays et mettre en pages des histoires au succès mondial. Mais cette jeune fillette savait que se rêvât était hors d'atteinte.

Elle entra dans la cuisine et se servit un grand verre d'eau qu'elle but d'une traite. Elle soupira d'aise en déposant le verre dans l'évier juste en face d'elle, une fois vide. Sophie était persuadée d'être une louve solitaire, elle ne désirait pas finir comme s'eux qui prenaient d'assaut la meute, non, elle désirait vivre sa propre aventure et apporter son soutien lorsque la famille en aurait besoin. Mais c'était toujours noir ou blanc, il n'y avait pas de placeur les constate, ce qui avait le don de miner la jeune fille qui entamait à pieds joints sa crise d'adolescence.

Sophie poussa un long et profond soupir avant de sortir de la cuisine et remonter le couloir en direction de sa chambre. Arrivé dans le grand hall, un bruit provenant du salon l'interpella. Mélangé au crépitement du feu de la cheminée, la jeune demoiselle intriguée fronça les sourcils.

— Il y a quelqu'un ? bredouilla-t-elle mal assuré tout en avançant de quelques pas.

Elle pénétra dans le vaste salon où elle n'aperçut personne à première vue. Cependant une odeur alléchante, qui attisa sa curiosité la frappa. L'odeur, avec un arrière-gout de fer et l'étrange sensation d'une odeur familière qui s'était tout juste évaporé. Sa gorge se serra lorsqu'elle reconnut l'odeur ; celle du sang. Son coeur se mis à battre à tout rompre, elle se tourna vivement comme si la pièce, plongé dans la pénombre, qui se dresserait autour d'elle. L'étouffant et l'engouffrant dans une torpeur irrationnelle. Lorsqu'elle fit face à la cheminée elle distingua un message écrit au-dessus de celle-ci. Avec une suspense épaisse presque noire. Sophie poussa un cri d'effroi. Fracturant la tranquillité du manoir qui s'éveilla instantanément dans un sursaut.

Son cri réveilla l'intégralité des habitants du manoir.

Freya et Kay se réveillèrent dans ce même sursaut. Complètement dépaysés, ils regardaient autour d'eux avant de se rendre compte que ses cris ne venaient pas d'un lointain souvenir, mais bel et bien de la réalité. D'un bon ils se levaient et sortirent de la chambre pour accourir au grand salon où du monde y était déjà regroupé. Tous affluer dans un murmure pesant, qui allait et venaient, comme des vagues se fracassant sur le sable fin avant de se retirer pour reprendre son cycle.

Le visage de Kay s'assombrit, tandis qu'il s'arrêtait près de son frère accroupit devant la petite fille. Celle-ci sanglotait, encore sous le choc, dans les bras de sa mère qui la maintenait contre elle. Freya huma l'air qui l'entourait entre la peur et l'angoisse elle dissocia celle du sang, mais plus encore, une odeur de musc. L'arôme lui était étrangement familier. La jeune femme fronça les sourcils en essayant de mettre un nom sur cet arôme qui n'avait de cesse d'attirer son attention. Semblable à d'énormes panneaux de signalisation clignotant devant son visage. Freya avait cette étrange sensation, non la certitude, qu'il était important qu'elles se souviennent. Où avait-elle pus sentir cette odeur de musc boisaient qui lui chatouillait les narines ? Tel était la question qui nourrissait son esprit, avant que la voix de blase penché au-dessus de cette petite fille apeurée, ne vient à la sortir de sa réflexion.

— Sophie, serais-tu me dire ce qui s'est passé? As-tu pus apercevoir la personne qui a écrit cela ? questionna Blase, tandis que Kay et Freya découvraient avec effroi l'inscription écrite avec du sang sur le mur ; Nous venons pour vous.

— Je... Je me suis lever pour boire un verre d'eau, bredouilla-t-elle affolé, sa mère la cajolant à chaque mot qui sortait de sa bouche. Puis en revenant j'ai entendu du bruit... c'est là que j'ai découvert le sang...

— Merci Sophie, souffla Blase en comprenant qu'il n'en n'obtiendrait pas davantage, il fit un petit signe de tête à sa mère, qui prit la décision d'éloigner sa fille unique de la pièce à vivre et ainsi qu'elle puisse se remettre tranquillement de ses émotions.

— Nous venons pour vous, lus Kay avant de se tourner vers son frère, qui se redressa. C'est clairement de la provocation.

— La communauté des anciens, serait certainement quoi faire, suggéra Billy sous le regard approbateur de Gabry qui était très soucieux, les bras croisés sous sa poitrine.

— Nous ne pouvons pas laisser la meute céder à la panique Billy, chaque problème à sa solution, tonna Kay en appuyant son propos de son index, ne tenant pas à voir la communauté des anciens se mêler aux affaires de la meute et fourrer son nez n'importe où.

— Je ne vois aucune solution Kay, regarde nous, nous sommes piégés, pieds et poings liés ! s'exclama Gabry en indiquant les personnes de la pièce d'un bref geste de main.

— En plus nous ne connaissons même pas leur motivation, à part les divagations fournies par ce Jonatan, qui n'ont aucun sens, appuya Billy.

— Cette odeur m'est familière, intervint alors Freya en les coupants dans leur discussion. Elle ne te dit rien .

Elle se tourna vers Kay, les sourcils froncés. Celui-ci lui porta une attention toute particulière avant de humer l'air. L'odeur du sang pénétra ses narines, mais rien ne le frappa sur le moment, il secoua après quoi négativement la tête.

— Non-appart celle du sang, je ne sens rien d'autre, répond-il en regardant autour de lui les loups aux regards indiscrets qui toisaient la jeune femme de toutes parts.

Freya se détourna de lui humant une nouvelle fois l'air, persuadé de connaitre cet arôme enivrant et insoupçonné. Cependant le poids des observations à son égard l'incita à arrêter, glissant nerveusement une mèche de cheveux derrière son oreille elle racla sa gorge en se tournant vers les quelques membres, restant dans la pièce.

— Je dois certainement divaguer, souffla-t-elle alors que Gabry, Blase et Kay savaient très bien de quoi il devait en retourner. Ses dons encore méconnaissables de Sélénite les laissait tout perplexes. Freya la première, elle se sentait vraiment idiote face à tout cela. Encore une fois ses bonnes résolutions de prendre les choses en main étaient mises à rude épreuve.

— Ne tu'en fais pas Freya, tu dois être secoué et l'odeur du sang te déstabilise c'est normal pour une naissante, lui dit Billy, qui n'était pas dans la confidence de ce secret qui pendait aux lèvres de chacun, comme l'épée de Damocles, menaçant de tomber à tout moment.

— Je demande à tour de rejoindre ses appartements et de trouver une activité intérieure pour la journée. Les patrouilleurs restants iront sur les terrains, nous devons couvrir plus de zones. Pendant ce temps, les Ophées, faite l'inventaire avec les infiltrer, je veux être préparé à n'importe quelle situation, tonna Blase avec une voix lourde de sens. 


Bonjour à tous et à toute ! aujourd'hui mes petits loups voici un nouveau chapitre de Sélénite Wolf, j'espère que celui-ci va vous plaire, car il annonce la dernière ligne droite avant la fin de se premier tome ! J'espère que ce chapitre vous laissera assez de suspens pour attendre la suite !

N'hésitez pas à voter et laisser vos impressions en commentaires ! 

Bisous mes loups <3

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top