Chapitre 68 : C'est la traque qui commence.


Les veilleurs étaient placés au bord des frontières du domaines, nombreux d'entre eux avaient été rappelés pour éviter tout danger. Blase préférait perdre du terrain que de risquer la vie de ses hommes. Les traqueurs et les patrouilleurs étaient regroupés dans le jardin tandis que les premiers rayons de soleil venaient tous juste de pointer le bout de leur nez. La nuit avait été courte, enfin pour Freya, qui n'avait pas réussi à fermer l'oeil. C'était décidément une amère coïncidence, à chaque fois qu'elle pensait enfin vivre un moment unique quelque chose venait tout ébranler. La jeune femme commençait à penser que tout ce qui survenait était de sa faute et que les bruit de couleurs n'avait peut-être pas tort à son propos. Elle ne leur avait apporté que des ennuis depuis son arrivée. C'est pourquoi Freya s'était levé à aurore et avait rejoint le petit groupe. Prête à donner de sa personne pour sécuriser le périmètre et trouver qui était l'auteur de ses actes; bien qu'elle ait déjà une certitude à ce propos.

— Les quatre-vingt-dix hectares du domaine doivent être passé au peigne fin, personne ne rentra tant que celui-ci ne sera pas sécurisé ! tonna Blase légèrement à cran, des cernes marquaient la fatigue de ses longues semaines à ne pas trouver le sommeil. Billy avança d'un pas et prit la parole.

— N'oubliez surtout pas, restez par deux, les solitaires ont réussi à venir sans que l'aient s'en aperçoivent et nous ne sommes pas à l'abri d'une nouvelle invasion et nous ne souhaitons pas plus de blesser. Ne prenez pas de risque inutile... Allez-y !

Billy donna une frappe sur l'épaule d'un des traqueurs avant de lui suivre dans les bois. Blase hochèrent positivement en les regardants tous s'éloigner dans la forêt. Il priait intérieurement pour qu'il n'y est pas plus de victimes. Blase savait qu'il avait eu tort d'envoyer Kay et Freya à Kenoshe, cela avait certainement couté la vie de Calvin et en plus de ça la riposte de leur part était inévitable. l'alpha ne pouvait s'en prendre qu'à lui-même de ne pas avoir écouté son frère qui lui avait dit au combien s'était de la folie. Mais se sentir aussi impuissant lui rappelait trop, qu'il était aussi impuissant sur la condition de son frère qu'il tentait de changer depuis plusieurs années à présent.

Les yeux de Blase viennent à se poser sur Kay, qui les rejoignait en trottinant. S'arrêtant à la hauteur de Freya, le chef de meute s'empressa de dire.

— Kay, tu iras ratisser la zone sud du domaine avec Freya.

— Freya n'a aucune formation sur la traque, fit remarquer Kay en lui jetant un bref coup d'oeil.

— Bien que la situation soit désastreuse et dangereuse cela lui permettra d'apprendre, je compte sur toi pour la former.

— Très bien, allons-y Freya, dit-il enjuguant la jeune femme qui était restée silencieuse jusqu'à présent.

— Ne t'en fais pas Blase, ça va aller nous allons venir à bout de cela, souffla Freya avec un maigre sourire avant de s'éloigner.

Freya comprenait les enjeux de toute cette folie, qui prenait de plus en plus d'ampleur. La peur se luisait dans les regards de chacun. Même Kay semblait soucieuse que les solitaires se montrent aussi organiser, elle l'avait même entendu parler de reconstitution de meute. Une situation aussi rare que celle qui l'avait touché. Selon lui une reconstitution de meute était un groupe de solitaire qui décidait de s'unir et former une meute. Chose qui ne s'était pas produite depuis des siècles, lorsque la descente d'Hécate sur terre et la création des premiers Sélénites.

Le sujet était encore flou et elle avait beaucoup de questions sans réponse, cependant elle n'avait pu se renseigner plus sur ses origines. La communauté des anciens avait pris soin de ne laisser que quelques point sur eux, dans l'espoir qu'au fur et à mesure des époques, les légendes sur ses êtres disent : célestes ou sang des dieux disparaîtrait tout comme leurs communautés. Freya n'était pas rassasiée et était curieuse d'en connaitre plus sur les personnes qui étaient comme elle, mais surtout qu'elle était le véritable but d'Hécate en faisant d'elle un être supérieur. Kay aimait dire qu'elle était un être unique, mais elle venait souvent à se demander ce que Charles aurait pensée de tout cela, car il ne se passait pas un seul jour sans qu'elle ne pense à lui, avec au fond d'elle caché derrière une barrière de sentiment, l'espoir qu'il est réussi à s'en sortir. Bien que celui-ci soit dérisoire, Freya savait pertinemment que cela ne l'aiderait pas à effacer sa mort qu'elle avait sur la conscience.

Kay avançait devant elle, la jeune femme observa sa carrure, tandis qu'il finit par s'arrêter à lauré des bois. Il se tourna vers la jeune femme silencieusement et s'approcha de deux pas. Il glissa délicatement sa main dans la sienne, son regard de braise fit fondre son coeur qui s'emporta à son seul contact.

— J'aimerais que tu fermes les yeux, murmura-t-il, sa haleine mentholée s'abattit sur le visage de la jeune femme, qui s'exécuta. Maintenant j'aimerais que tu ressentes la terre, que tu sentes la feuille frôlée le sol lorsque le vent souffle, que tu humes chaque élément étrange à la nature...

La jeune femme inspira profondément en resserrant l'éteinte autour de la main de Kay, elle tenta alors de capter les éléments de la nature, de les sentir parcourir son corps comme si elle ne faisait qu'un avec elle. Parfois, elle aimait s'imaginer être un Na 'vi, car comme dans avatars les loups sont très liés avec la faune et la flore, ils vivent d'ailleurs en plus grande harmonie avec celle-ci que les hommes. À croire qu'Hécate les avait condamnée à vivre avec une allergie à ce qui était leur semblable. Enfin, tout comme Jake Sully elle apprenait et entra en connexion avec les bois.

— J'y suis arrivé, murmura-t-elle d'une voix à peine audible.

— Bien, j'aimerais que tu ouvres les yeux en gardant cet état d'esprit maintenant, dit-il en la regardant ouvrir lentement ses prunelles brunes.

Elle ouvrit les yeux sur le visage de Kay à quelques centimètres du sien. Son coeur manqua un battement en scrutant ses lèvres qui l'appelait silencieusement. L'envie de retrouver la chaleur de celle-ci contre les siennes la dévorait intérieurement. Elle retint sa respiration en fuyant son regard, elle sent des pallions s'éveiller dans son bas-ventre et virevolter. Elle pinça ses lèvres en essayant de ne pas faire cas de ses multiples envies se laisser ses mains parcourir son coeur et de le sentir fendre les barrières qu'il y avait entre eux. Il racla sa gorge, surement surpris lui aussi par la tension sexuelle qui planait entre eux.

— Allons-y, dit-il difficilement en se faisant violence pour la quitter du regard.

— Je te suis, approuva-t-elle en raclant sa gorge. Tout ça devient vraiment gênant

— À qui la faute ?

— Comment ça à qui la faute ? Je ne suis pas responsable de ce fameux dont tombé du ciel, je m'en serrais bien passer...

— C'est toi qui m'as sauté dessus la dernière fois ! clama-t-il en laissant un gloussement marquer son amusement. Freya ouvrit la bouche, mais aucun mot ne sortie, après tout il avait raison.

— Tu n'étais pas obligé à coucher avec moi ! grogna-t-elle en pressent le pas.

— Je sais, le truc, c'est qu'avec toute la volonté du monde je ne pourrais jamais te dire non.

— Pourtant tu refuses de m'accepte pas, répondit-elle en faisant des guillemets pour appuyer le mot accepté.

— Ça c'est différent, je ne peux pas le faire...

— Et pourquoi ça ? parce que je suis une Sélénite ? Née d'une lune jaune ?

— Je ne veux tout simplement pas que tu vives reclus de la société, une paria. Je veux ton bien et ton bonheur et ici avec blase sont les autres tu seras bien Freya

— Peut-être, mais je ne serais certainement pas heureuse, pesta-t-elle en le devançant montrant qu'elle mettait un terme à cette conversation.

— Freya... souffla-t-il en soupirant.

La jeune femme ne répondit pas et se contenta de rester en connexion avec la forêt. Sentir le vent effleurer son visage et émettre un petit sifflement lorsque celui-ci était trop passait entre les feuilles. Elle s'enfonçait dans les bois le coeur en vrac, ce demandant combien de temps elle allait bien pouvoir tenir ainsi.

Ce qui était le plus fatiguant pour elle sait que toutes les conversations qu'ils pouvaient avoir tournait autour du don de l'âme soeur ou de sa condition. Ce qui avait le don de la mettre en rogne, car elle venait vraiment à se demander comment et pourquoi elle avait développé des sentiments pour lui. « Tu penses ça sur le coup de la colère Freya, garde ton calme et reste concentré ! » se gronda-t-elle en laissant un soupir s'échapper de ses lèvres. La colère outrepassait ses pensées et bien souvent lui faisait tenir des propos qu'elle ne pensait pas.

Ils commencèrent à s'enfoncer de plus en plus loin dans les bois. Elle pouvait sentir à des kilomètres le parfum de Gabry, qui s'était allé aussi lancer dans les recherches. L'endroit devenait de plus en plus buissonnant et il était difficile de suivre un quel que n'ont que chemin à travers des fougères aussi épaisse. Cependant elle ne se laissa pas démonter pour si peu. Elle se faufilait entre suivant son instinct. Une odeur de métaux se manifesta soudainement. Elle s'arrête et hume l'air sous le regard attentif de Kay. Celui-ci avait décidé de rester silencieux et de la laisser mener la danse. La jeune femme essayée de déterminer sans succès de quoi il en retournait.

— Je pense qu'il y a un piège à 100 mètres ! s'exclama-t-elle.

— Très bien allons-y et surtout fait attention ou tu mets les pieds, conseilla Kay en hochant positivement la tête.

— Hier tu n'as pas eu le temps de me dire pourquoi tu te serais mis à genoux devant moi, disait-elle après quelques minutes de silence.

— J'avais la mission et l'honneur de te remettre le collier d'appartenance, souffla-t-il après un soupir tout en écartant une branche sur son passage.

— Tu as fait tout ça pour un collier . S'étonna-t-elle en se stoppant et ce tournant vers Kay, qui avait du mal à comprendre pourquoi tant de manière.

Aussi sec qu'un tour de clé dans une serrure, un bruit métallique résonna alors qu'elle venait de déposer son pied au sol, sur une file transparente dissimulée dans la terre. Ils eurent juste le temps de se décharger un regard lourd de sens, qu'une détonation retentit. Le souffle de l'explosion les propulsa au sol. Un bruit sourd et assourdissant venait à mais frapper de plein fouet, comme si une corne de supporteur venait à résonner près de leurs oreilles.

Freya était tombée lourdement au sol dans un gémissement de douleur, elle sentait son corps meurtri de toute part. Elle ouvrait difficilement les yeux tandis qu'autour d'elle une épaisse brume envahit ses poumons, qui se mirent à bruler. Elle toussa essayant de se relever sans y parvenir. Son corps lui envoie des décharges douloureuses l'empêchant du moindre mouvement, traversant la peau et la chair elle sentait ses muscles et ses os être torturé. Son souffle haletant elle ne pouvait s'empêcher d'exprimer la souffrance qui compressait son coeur, elle manquait de souffle. Sa vue était troublée et distinguait à peine le corps de Kay un peut plus loin, dans le même état qu'elle. Elle sent un liquide chaud couler le long de sa mâchoire, en glissant tant bien que mal, ses doigts frêles dessus elle se rendit compte que ses oreilles saignaient tant la force du bruit avait été assourdissant.

Tandis qu'elle se laissait emporter par les méandres du choc, elle crus distinguer une silhouette. Elle n'arriva pas sentir son odeur, ni même voir son visage, ses capacités semblaient ne plus fonctionner. La silhouette s'abaissa près d'elle.

— À l'aide... souffla-t-elle sans que cela ne soit audible. À l'aide...

Elle sentit la silhouette regarder ses plaies, elle put discerner les cris de Gabry et de Blase fendre son état léthargique en les interpelant. La silhouette se leva d'un bon et s'éloigna, Freya regarda Kay, qui n'avait pas bougé certainement inconscient, elle guida son bras tremblant dans sa direction. Elle entendit Gabry crier son prénom une dernière fois, avant qu'elle ne sombre dans un troue noir le plus total.


AOUH AOUUUUUUUUUUUUUUUUH Hécate nous peint son plus beau reflet ! J'espère que vous allez bien mes petits selenitiens ?! En tout cas moi oui, car je suis heureuse de vous présenter enfin mon nouveau chapitre ! Je suis vraiment désolé pour mon irrégularité de ses derniers temps, mais ma vie Québécoise est devenue beaucoup plus animé ! J'espère que vous ne m'en tiendrait pas rigueur <3 

Quel est votre avis sur le chapitre ? Sur le tournant que prend l'histoire ? 

Il me tardent de voir vos commentaires :D 

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