Chapitre 67 : La soirée à coeur ouvert.
Le jeune homme pouvait voir toutes les craintes dans le regard de l'alpha, qui venait à taper fermement le coup de son petit frère. Un geste approbateur, qui lui indiquait qu'il devait lui aussi profiter cette soirée. Après toute la meute entière était en sursit autant de ce moment calme. Il regarda autour de lui, cherchant du regard la Sélénite, qui s'était évaporé de la piste de danse. Il la trouva en train de prendre la pose sur le banc.
Depuis qu'il la connaissait il ne l'avait jamais vue aussi heureuse et aussi souriante, cela fit palpiter son coeur. Il s'approcha croisant alors Esteban, qui guettait sa montre et s'empressa d'aller discrètement dans vers les bois. Celui-ci devait certainement prendre la prochaine ronde. Blase avait fait en sorte que tout le monde puisse profiter de la fête ce soir et avait organisé la garde du domaine avec des rotations d'une heure. D'ailleurs lorsque la fête serait terminée, Kay allait lui aussi prendre sa ronde et veiller jusqu'aux petits jours à ce que le domaine reste dans un calme plat.
Lorsqu'elle tourna son visage en sa direction, celui-ci était rillionnant, cela lui tordait le coeur de le reconnaitre, mais la meute avait un bien fou sur elle. Elle lui apportait ce qui lui avait toujours manqué, l'amour d'une famille. Comment pouvait-il envisager d'égoïstement l'éloigner de tout cela pour la garder près d'elle ?
— Kay ! s'exclama-t-elle en le sortant de ses pensées, il secoua légèrement son visage et laissa un immense et faux sourire approbateur illuminer son visage tendu. Viens prendre une photo avec moi !
— Je ne suis pas photo générique, répondit-il avec un petit signe demain, qui voulait dire qu'il resterait de marbre.
— Oh ne dit pas de bêtise ! tu es comme ton frère ! clama Gabry en riant, tout en ce levant pour laisser la place au jeune homme, qu'elle poussa.
Résigné par le petit rire machiavélique de Gabry, il s'installa près de la jeune femme. Freya lui souriait en passant un bras autour de ses épaules et posa sa main libre chastement sur son torse afin de créer une proximité. Il la regarda faire, ses yeux flambant d'amour pour elle la sillonnaient, il en oublia pendant un court instant ceux pourquoi il était assis là. Mais le flash de l'appareil instantané le rappela à l'ordre. Il racla sa gorge et glissa sa main sur le bas du dos de la jeune femme et regarda en direction de Gabry, qui s'était proclamé chef incontesté de la photo. Il étira le plus beau sourire qu'il pouvait.
— Mon Dieu Kay on dirait un chat constipé, commenta-t-elle dans un éclat de rire avant d'appuyer sur le bouton ou un nouveau flash vint cette fois-ci à l'éblouir.
— Je n'aime simplement pas les photos, ronchonna-t-il.
— Je suis donc honoré d'en avoir deux de toi, se moqua Freya en ce levant avec hâte afin de récupérer ses deux clichés.
— C'est ça moquez-vous, gronda faussement Kay avec un sourire en coin, il finit par ce lever à son tour et vient se pencher derrière la jeune femme.
Il contemplait sa beauté et la bonne humeur naturelle qu'elle dégage sur ses simples sourire.
— Il est certain que contrairement à moi tu es très photogénique.
— Merci... souffla-t-elle en tournant son visage rougie vers lui, son coeur battait la chamade, elle pouvait sentir la chaleur qu'émanait son corps dans son dos. Une proximité qui lui était rare, mais tellement appréciée.
— Wouuuaw, si on n'était pas à sa fête je vous aurais très certainement conseillé d'aller dans une chambre, commenta Gabry, qui ne sembla pas se sentir de trop face à cette tension sexuelle qui planait dans l'air.
Freya haussa ses sourcils, détournant rapidement le visage tout en s'écartant de Kay. Celui-ci lançait un regard désapprobateur à son amie, qui tenait un sourire malicieux sur les lèvres.
— J'ai compris, clama-t-elle en s'éloignant, toujours autant amusé, d'avoir réussi à les faire se sentir mal à l'aise.
— Désolée, souffla Freya en passant une main sur son visage, dont les joues étaient devenues rouge écarlate.
— Ce n'est rien, cela te dit qu'on aille dans un endroit plus calme . Je dois te parler de quelque chose, disait-il en serrant le petit étreint en cuire qui contenait le collier qu'il avait conçu pour elle, dans le fond de sa poche. Kay espérait de son frère est vue juste et que la jeune femme acceptera de rester au domaine et se construire une nouvelle famille.
— Euh, oui pourquoi pas, dit-elle surprise en prenant la main qu'il lui tendait en souriant.
Freya se demandait ce qui allait se passer, elle sentit dans le sourire de Kay une certaine tension. Elle ne savait pas si c'était en rapport avec le don de l'âme soeur, mais elle commençait à mieux le connaitre qu'elle-même. Elle se noya dans son regard de braise, qui la sillonnant de toute part tandis que leur pas se dirigeait vers un petit dôme éclairé au fond du jardin, installé entre quelques buissons afin de créer une atmosphère romantique. Kay ouvrit la petite porte du dôme et laissa entrer la jeune femme en première. Elle découvrit un canapé de jardin en résine tressée blanc saignement agencé par des coussins gris et confortables. En face de celui-ci une petite table était disposée, sur laquelle reposait une orchidée. Sur les barres en acier, qui constituaient le dôme était installé comme des guirlandes des plantes grimpantes, au sol une multitude de bougies laissaient dégager un agréable arôme de fleur d'oranger.
Les yeux de la belle sélénite pétillaient de mille feux, cet endroit était magique. Elle n'en revenait toujours pas que Gabry et Blase se soient donné autant de mal pour elle. La soirée était parfaite à ses yeux, son coeur tambourinait dans sa poitrine tandis qu'elle pivota vers lui. Il avait fermé la porte derrière lui et s'était avancé silencieusement.
— Pourquoi m'as-tu amené ici... questionna-t-elle le coeur plein d'espoir se faisant déjà plusieurs films sur ce qu'il pouvait se passer.
— J'ai quelque chose d'important à... Assit toi s'il te plaît, bredouilla-t-il en indiquant le canapé d'un simple signe de main.
— C'est grave ? questionna-t-elle intrigué par la nervosité qui se dégageait de lui, tout en posant une main sur son épaule.
— Non, Juste assit toi, s'il te plaît, souffla-t-il en posant ses deux mains sur ses épaules pour l'inciter à s'asseoir. Il s'était accroupi devant elle. Laissant le brun de ses yeux ne faire qu'un avec le sien. Devenant son coeur battre dans sa poitrine, il pouvait l'entendre battre la chamade, tandis qu'elle posait une main sur la sienne. « Que va-il m'avouer cette fois-ci, apprendre ? Rien de ce qu'il pourrait dire ne devrait plus m'étonner où me faire peur... » songea-t-elle en resserrant ses doigts autour de s'eux du jeune homme.
— Je ne sais même pas comment faire... plaida-t-il en s'agenouillant en face d'elle.
Freya laissa ses yeux s'arrondir en le voyant faire, une boule venait à ce former dans le creux de son estomac. « Que fait-il ? » ce questionna-t-elle fortement en le laissant passer nerveusement une main dans ses cheveux.
— Tu es une femme et une louve exceptionnelle Freya, tu es puissante, bien plus puissante que toute ce que j'ai pu voir jusqu'à présent et... comment ça-t-il en glissant une main dans sa poche pour en sortir l'étui qu'elle détenait.
Le coeur de Freya manqua un battement, laissant un soupir de surprise s'échapper de ses lèvres. Elle se leva d'un bon coupant le pauvre Kay, qui peinait à trouver ses mots.
— Attends, t'est en train de me faire une demande en mariage où je rêve ? s'exclama-t-elle en voyant le visage de Kay devenir perplexe.
Il demeura une telle seconde silencieuse, avant de réaliser le quiproquo de la situation, il se leva subitement pour faire face à la jeune femme.
— Quoi ? Non ! répondit-il dans un hoquet de surprise.
— Comment ça non ? questionna-t-elle presque rassurer, mais n'en même temps vexer que ce ne soit pas le cas.
La vérité, c'est que Freya ne savait jamais quoi ressentir lorsque cela le concernait. Le voir là, à genoux devant elle, l'avait plongé dans un tourment furtif dans lequel elle se demandait encore s'il avait la moindre chance. Kay avait été catégorique sur ses chastes intentions, bien qu'il n'y ait rien de chaste à faire l'amour à l'arrière d'une voiture. Depuis ce jour elle se sentait envahie par la peine, savoir qu'il l'avait fait avec de profonds sentiments, laissait le reste pour le moins dérisoire. « Il ne veut pas de toi Freya, arrête de te faire du mal comme ça... » se gronda-t-elle en laissant un rire étouffé et rocailleux s'échapper, tout en passant une main dans ses cheveux.
— Tu sais que c'est faux, répondit-il à sa pensée.
Freya ouvrit la bouche s'apprêtant à répondre l'index levé, prête à exprimer la colère qui envahissait l'intégralité de son corps et qui avait fait changer la couleur de ses yeux bruns en une teinte lunaire, qui luisait l'importance de ce qu'elle pouvait ressentir. Ils furent coupés par un cinglant hurlement de Loup, celui-ci déchira le coeur de Freya, qui sentit la détresse de celui-ci, la douleur. Une odeur de sang l'atteignit et la frappa de plein fouet. Le souffle soudainement coupé ses yeux se posèrent sur Kay, qui affichait une mine grave.
— Que ce passe-t-il ? questionna Freya
— Je ne sais pas, mais une chose est sur c'est que cela ne prévoit rien de bon...
— Kay, du sang... Beaucoup de sang plane dans l'air...
Le hurlement n'indiquait pas seulement qu'un membre de la meute avait été blessé, mais que la tranquillité au manoir était désarmée éteinte. Un chant de hurlement ce mais a raisonné de toute part dans les méandres de cette nuit devenue sombre et sinistre. Une mélodie lunaire plaidant le désespoir face un danger imminent. Freya savait aujourd'hui que la meute avait besoin d'elle et elle savait au plus profond d'elle-même qu'elle donnerait sa vie pour ceux qui était aujourd'hui sa famille. Elle endossa secrètement son armure, garda en mémoire ses derniers instants de bonheur et s'en allait psychologiquement en guerre dont elle savait qu'elle n'en sortirait pas indemne.
Ils sortirent du dôme et ce se mirent à courir en direction de Blase, qui traversait le jardin. Les points et la mâchoire serrée, il était de toute évidence énervée. L'ambiance s'était soudainement alourdi et la musique éteinte. Les femmes amenaient les plus jeunes dans l'enceinte du manoir. Un endroit où il se croyait certainement à l'abri. Mais pour Freya, qui imaginait le pire, c'était le pire endroit pour se cacher. À croire que personne ne regardait la télé, dans la majorité des films, les premières victimes se trouvaient être celle-ci cachée dans la maison. Très vite Freya secoua la tête pour chasser ses idées, qui n'avait pas lieu d'être à un moment pareil. Gabry arriva à leurs hauteurs tandis qu'ils stoppaient le pas, silencieusement, derrière Blase dont un grognement animal s'échappa de ses lèvres.
Se distingua rapidement trois silhouettes se pressant vers eux. Celle du milieu était souvenue par les deux autres. Le loup blessait agonisait de douleur, en le voyant sortir des fougères ils purent tous constater avec effroi sur sang qui coulait avec abondance que de son pied amputé, non, arraché. Freya posa une main sur son bouge grand ouvert tandis que Gabry et Billy se hanter à leur venir en aide.
— Que s'est-il passé ? demanda Blase, dont la ne colère menaçait d'éclater aussi fort que puisse le faire le tonner.
— Nous étions à notre ronde et Jason s'est fait prendre la patte dans un piège, expliqua l'un.
— Nous nous sommes aperçu sur le chemin du retour qu'il en avait d'autres... beaucoup d'autres Blase, je pense que le domaine est piégé de toute part, renchérit l'autre.
— Tout le monde rentre, je ne veux voir personne à l'extérieur, amener ce pauvre Jason intensif, Kay veille à ce que tout le monde soit à l'intérieur, tonna Blase, qui retira subitement sa chemise, laissant ses premiers os ce fendre. La mutation prenait vie tandis que tout le monde autour d'eux exécuter les ordres de celui-ci.
Hello mes petits loups ! Comment allez-vous ? J'espère que vous allez bien !
Comme est de coutume ses derniers temps et je m'en excuse mille fois, je publie avec du retard ! Néanmoins j'espère que le chapitre vous plaira ! Bisous les amours <3
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