Chapitre 64 : Conditionnement.
Trois heures plus tard, le jeune blondinet donna son dernier point. Il éteint la machine et le posa sur la table à coté de lui.
— Nous y voilà ! clama-t-il en lui proposant d'un geste de main de se regarder dans le miroir.
La jeune femme avait un grand sourire sur les lèvres et ce leva impatiente. Elle se dirigea en direction du grand miroir ou elle se contorsionna pour y visualiser ce que venait de lui tatouer le tatoueur. Une phase lunaire soigneusement réalisée, qui suivait le long de sa colonne vertébrale, représenta tant à la perfection le fait qu'à présent, tout son être appartenait à ses reflets célestes. Elle sourit délicatement tandis que Gabry venait à ses côtés.
— Il est magnifique, lui souffla Gabry, qui regardait le dessin avec attention.
— Il est parfait, approuva la belle brune avant de se tourner vers le jeune homme. Merci c'est exactement ce que je voulais.
— De rien, se contenta-t-il de répondre.
Quelques minutes plus tard, les deux jeunes femmes étaient assises à une terrasse de cafés. Gabry restait sur ses positions quant au fait que Freya n'aurait pas dû se tatouer sur un coup de tête, mais s'accordait à dire que le travail était fabuleux.
Freya bus une gorgée de son latter, tandis que Gabry affirmait le fait que si un jour elle avait un tatouage à faire elle viendrait ici. Bien que l'accueil du propriétaire laisse à désirer. La jolie brune avait toujours le mot pour faire sourire la Sélénite, qui posa la tasse sur la table, laissant l'agréable sensation de chaleur de la tasse encore fumante, se propageait à travers ses mains frêles.
— Tu m'as dit que tu me réservais une autre surprise quand nous sommes partie du manoir?
— C'est exact, comme je te considère comme... une soeur, une véritable amie. Je voulais te présenter la Freya humaine et te présenter quelqu'un à qui je tiens particulièrement, expliqua vaguement la jeune femme.
— Freya ! s'exclama au même moment une fois familière.
Qui se précipita dans les bras de son amie, qui s'était levé de sa chaise pour l'accueillir.
— C'est bon de te revoir, souffla Freya en la serrant contre elle, sous le regard surpris de Gabry, qui ne s'attendait certainement à ce que Freya fasse venir une humaine.
Ce qui l'étonna d'autant plus s'était le fait qu'elle est gardé contact avec son passé. Elle laissait un faible sourire franchir son visage en les scrutant pendant ce court instant qui n'appartenait qu'à elles. Pipier portait l'une de ses éternelles salopettes bleu marine avec une paire de converse et une veste en cuir noir.
Après quelques seconds, les deux jeunes femmes avaient reculé l'une de l'autre. Pipier pinça ses lèvres en elle en prenant une position intimidée. Gabry laissa un immense sourire envahir ses lèvres en les voyant se tourner vers elle. Freya, de par sa résistance à la lune jaune, était une jeune femme appart, il n'y avait pas autant douté à cela. Mais Gabry était témoin, qu'il y avait autre chose qui l'animait. Elle faisait partie de cette petite minorité de personnes, qui se nourrissait de la douleur et de son expérience de vie pour avancer. Freya ne pourra jamais vraiment tirer un trait sur son passé comme beaucoup d'entre eux l'avaient fait dans la meute, comme Gabry l'avait fait.
Pourtant elle se souvenait de chaque détail. Sa petite vie de nomade qu'elle avait mené jusqu'à l'âge de seize ans, avant de tomber éperdument amoureuse d'un garçon un peu plus âgé qu'elle. Une enfance heureuse et qui pourtant ne signifiait plus rien pour elle. La meute était son seul credo. Elle était impressionnée par la faculté de Freya à concevoir les choses aussi différemment.
Gabry était heureux d'avoir l'honneur de rencontrer une amie à elle, mais savait-elle qu'elle ne se reverrait peut-être pas . Faire partie d'une meute était une sorte de sacrifice. Surtout pour les personnes comme elles, qui avaient été mordus. Freya était encore une naissante et ne pouvait pas comprendre toutes les subtilités et les responsabilités qu'elle avait envers sa nouvelle famille, du moins si elle décidait de rester. Mais qui pourrait la blâmer ? Gabry aurait voulu avoir cette capacité et continuer de garder contact avec son passer. Mais cela se révèle très vite impossible, non pas d'envie, mais de par leurs conditions primitives et de métamorphoses.
— Gabry, je te présente Piper, Piper, Gabry ! présenta fièrement la brunette en faisant signe à la blonde de se joindre à elle autour de la table.
— Freya m'a beaucoup parlé de toi, dit Gabry souriante, en se souvenant des longs moments que Freya avait relatés sur son passé et son amitié naissante, mais forte avec Piper.
— Oh vraiment ? s'étonna-t-elle en prenant place sur l'une des chaises en osier.
— Oui, il paraît que tu es doctorante, c'est bien ça ? questionna telle en la scrutant curieusement.
— C'est exact, dans la même fac que celle de Freya, d'ailleurs c'est quand que tu reviens avec le retard que tu as accumulé je crains que tu ne rates les partiels...
— Tu sais, avec mes parents et tout ça... J'ai besoin d'un peu de temps pour moi, bredouilla Freya confuse et gêner de devoir lui mentir, pourtant Dieu seul sait à quel point elle aimerait lui dire la vérité.
— Je comprends, répondit-elle simplement avant qu'une serveuse ne vienne les interrompre.
— Souhaitez-vous commander quelque chose mademoiselle ?
— Un café s'il vous plaît, répondit Piper en souriant.
Gabry jaugea la jeune femme et sentit certaines sensations qu'elle tentait de dissimuler. Ils étaient arrivés presque soudainement comme si quelque chose avait changé. Gabry regarda discrètement autour d'elle, mais rien ne semblait sortir de l'ordinaire. Ce qui attisa d'autant plus sa curiosité, l'amenant à remarquer un papillon tatouer sur son coup dégagé. Il ne semblait pas l'avoir vue quelques secondes plus tôt. Gabry se pencha soudainement vers la belle blonde et poussa le revers de sa veste en cuir. Un geste, qui surprit la concernée.
— Tu as un très beau tatouage, je ne l'avais pas remarqué, Freya vient tout juste de s'en faire un ! dit Gabry en lui souriant.
— Euh, oui merci, souffla-t-elle en passant ses doigts sur celui-ci.
— C'est vrai, je ne l'avais pas remarqué non plus, il est nouveau celui-là ! Tu en avais un sur la hanche il me semble .
— Je ne l'ai plus, bredouilla-t-elle. Je n'aimais pas trop le coup de main alors j'ai préférez-le faire enlever.
Freya toisa son amie, celle-ci semblait soudainement gênée et lançait des regards furtifs autour d'elle. Gabry avait-elle dit quelque chose qui la gênait ? Que pourrait-il en être d'autre ? La belle brune se contenta de sourire à sa réponse.
— C'est vraiment dommage je l'aimais bien ! déclara-t-elle en posant sa main sur son poignet.
Elle fut éprise de sensation au contact de Piper, qui la regardait comme si de rien était. « Elle semble soucieuse... » se disait-elle. Enfaite, elle ne savait pas ce que pouvait ressentir Freya, la peur, le doute, le fait de ne pas se sentir à sa place... une multitude de sensation que la belle brune éprouvait chaque jour depuis quelques mois maintenant. Pipier retira son son bras, tandis que la serveuse posait la tasse de café commandée par celle-ci sur la table. Les yeux de la petite blonde fuyaient elle n'était plus souriante et débordante de joie de vivre comme il y a quelques minutes.
— Piper, ça va ? questionna Freya inquiète.
— Ce n'est rien, c'est juste... j'ai oublié un truc super-important... dit-elle en laissant sa jambe bouger frénétiquement, un toc lorsqu'elle devenait nerveuse.
— Tu as des ennuis .
— On a tous notre lot de problème non ? répondit-elle froidement avant de se lever soudainement.
— Piper ? questionna Gabry.
— Je suis désolé les filles, mais je dois y aller... s'exclama-t-elle en s'éloignant à grand enjambé, laissant alors Gabry et Freya dans l'incertitude la plus totale.
— Piper ! l'interpella Freya, mais la petite blonde affolée ne se retourna pas et s'enfuit en courant.
Freya ne comprit pas ce qu'il venait de se passer, elle lui aurait certainement couru après. Mais Gabry étant resté assise la conforta dans l'idée qu'il lui fallait peut-être un peu de temps. Elle se tourna en direction de Gabry, qui haussa les épaules aussi étonné que son amie. « Mais qu'est-ce que qu'il lui a pris . » Piper était une éternelle énigme pour elle.
AAAAAOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUH peuple sélénitiens un nouveau chapitre vois le jours. J'espère qu'Halloween c'est bien passé pour vous et que vous avez eu les poiles dressés toute la journée ahah.
Quoi qu'il en soit j'espère que vous apprécierait ce chapitre et que vous serez nombreux à réagir ! N'oublier pas de laisser un petit vote <3 bisous les amours.
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