Chapitre 61 : Un moment de vérité (1)


En arrivant près des barrières, qui marquaient la sortie des quais, Freya et Kay se dissimulèrent derrière que petites caisses en bois. Une dizaine de garde attendaient leurs arrivés en position d'attaque. Freya tremblait en imaginant mourir de manière tout aussi horrible que celle à laquelle il venait d'échapper, les vêtements encore trempés elle passait une main dans ses cheveux. Elle sentait la culpabilité prendre le dessus. « J'aurais dû l'écouter et rester au manoir... tout ça c'est de ma faute » se blâma-t-elle. « Freya ce n'est pas de ta faute ! Tout ça... C'est bien plus important que nous le pensions. » répondit Kay en posant ses mains sur les épaules de la jeune femme.

La jeune femme pinça ses lèvres en se laissant pénétrer de ses prunelles brune. Ainsi, il pouvait la lire comme un livre ouvert. Savoir tout de ses méandres, de ses doutes et de ses peurs. Il pouvait percevoir la force de son amour, ce qui était sans nuls doutes, ce qui la rendait différente. Freya n'était pas différente que par son côté céleste, son lien direct avec la mère de leurs espèces. Une part d'elle était et resterait à jamais humaine. Elle avait conscience du bien et du mal, de la justice et c'est ce qui avait toujours manqué au jeune homme dont le coeur battait la chamade.

Il glissa une main dans ses cheveux, avant de regarder une nouvelle fois en direction des gardes.

— On va s'en sortir, ce n'est pas toi qui disais qu'il fallait être optimiste ? lui susurra-t-il

— C'est toi qui dis ça répliqua-t-elle dans un murmure. Que faisons-nous à présent ?

— Tu sais tirer avec une arme .

— Eu pas vraiment... bredouilla la jeune femme dans un souffle.

— Eh bien tu vas devoir petite louve, car tu vas me couvrir, lui lâcha-t-il. Cela lui avait valu l'effet d'une bombe qui lui explose en pleine figure.

— Quoi ? S'étouffa-t-elle tandis qu'il déposa le M4 entre les mains.

Une arme typiquement militaire, qui se retrouvait entre les mains où Freya. Les yeux ronds la jeune femme la regardait sans savoir quoi faire. Elle ne savait même pas comment le faire fonctionner. Kay le remarqua et lui plaça correctement.

— Il est déjà chargé, tu n'as plus qu'à appuyer sur la gâchette... Le but est que je ne sois pas pris d'assaut... Tu va-y arriver ! lui disait-il en laissant ses doigts glisser dans ses cheveux, cette fois elle ne le repoussa pas.

Il se détacha d'elle et se dressa pour se mettre à découvert et s'avançait vers les gardes. L'esprit de Freya était en ébullition totale. « J'ai sa vie entre mes mains. » paniqua-t-elle en regardant l'arme sous toutes ses coutures, son coeur battait à tout rompre. « Ce n'est pas vraiment le moment de paniquer... » se disait-elle en pinçant ses lèvres, tout en essayant de calmer la peur qui s'était emparé d'elle. Elle regarda en direction de Kay, qui avançait les mains en évidence.

— Où est la louve ? gronda l'un des gardes.

— Morte noyé... répondit-il en les scrutant un à un avec un self contrôle remarquable.

— Tu aurais mieux fait de mourir à ses côtés, pestiféra le garde.

— C'est ce que je me suis dit, déclara-t-il en prenant un air amusé. Mais je n'aurais pas eu le plaisir de vous botter les culs !

Le visage du beau jeune homme s'assombrit tandis que le garde s'avança pour commencer à le combattre.

Le coeur de Freya manqua un tour, lorsqu'elle comprit qu'elle allait être la clé maitresse de sa réussite. Des images surviennent alors dans un esprit, le visage angélique et souriant de Charles lui revint en mémoire. « Concentre-toi et regarde dans le viseur. Inspire et bloque lorsque tu le sens, ensuite lorsque tu expires appuis sur la détente » raisonna la voix de ce pâle souvenir, qui lui tordit le coeur. Malgré ça elle voulait lui faire honneur, elle se mis en position et tenta de se rappeler brièvement ça manière de faire. Elle visa et inspira profondément. la pression montait en elle. Elle se demanda si elle allait réussir à se défendre, elle qui n'avait même pas réussi à éclater de simple ballons en baudruche... Le doute subsistait et la crainte de le perdre gravait les échelons.

Kay encaissa le premier coup d'une longue et douloureuse avalanche d'autres, plus violent les uns que les autres. Un autre loup accourut dans l'espoir de venir à bout du Vagabond, qui semblait à peine ressentir la douleur. Freya inspira une nouvelle fois.

— Tu expires... appuis sur la détente, susurra-t-elle en expirant, l'oeil dans le viseur, le coup était parti.

La balle siffla contre l'air et vint à se loger dans la carotide du loup qui venait de bouger. Celui-ci tomba à terre presque instantanément. Freya sourit à cet exploit, bien qu'en qu'elle cessa de montrer toute once de joie lorsqu'elle réalisa qu'elle venait de tuer quelqu'un, encore une fois. Les loups autour des deux combattants se mirent à chercher d'où venait de tir. Un effet de surprise, qui les laissa vraisemblablement pas de marbre. Ils commencèrent à se séparer. Freya les observa :

— Aller Kay, dépêches-toi, souffla-t-elle d'impatience en le voyant mettre son premier homme au sol, tandis qu'un autre arrivait sur lui. Il l'attrapa dans son élan et le plaqua violemment au sol.

La chute fut rude pour le petit jeune d'une quinzaine d'années. Freya avait entendu de là où elle était ses os se fendre et se fracturer. Elle grimaça en imaginant la douleur qu'il pouvait ressentir. Mais dans le cas présent s'était oeil pour oeil dent pour dent et il n'y avait pas de place à la compassion. « Arrête d'être aussi émotive ! cet homme a voulu vous tuer ! » se gronda-t-elle en tirant sur un autre loup, qui tenta de venir en aide à son collègue en mauvaise position. Touché, l'homme tomba dans un gémissement de douleur, ce qui arracha un sourire à la jeune femme satisfaite de ses performances. Mais celui-ci s'effaça dès lors ou un objet solide se posa lourdement sur l'arrière de son crâne.

— Pose ton arme où je tire ! aboya le garde qui la menaçait de son arme.

— Tu vas tirer quand même, répondit-elle sèchement en levant lentement les mains de son arme et les mettre en évidence.

— Sauf que tu me regarderas dans les yeux quand tu vas crever salle chienne.

La jeune femme activa ses membranes cérébrales elle devait faire quelque chose pour ce sortir de là. Ses yeux virent à regarder Kay attraper un loup et lui arracher violemment le coeur et donner simultanément un crocher du droit à une garde, qui surgit derrière lui. « Je dois me montrer forte... Aller montré toi... » s'encouragea-t-elle en fermant les paupières. Elle laissa un appel à l'aide éveillé la louve en elle, cette deuxième partie d'elle tapis dans l'ombre n'attendait qu'à faire qu'un avec Freya. Elle sentait la colère monter en elle, une envie de violence activer son flux sanguin. La vengeance était la dernière chose qu'elle ressentit, pourtant, c'est ce qui la hantait le plus souvent dans ses cauchemars.

Elle rouvrit les yeux, une teinte lunaire se mit à étinceler.

— Retournes-toi ! cria le garde, qui maintenait toujours son arme contre le crâne de la jeune femme.

— C'est demandé si gentiment, fulmina-t-elle en laissant tout ce plein pouvoir qui se dégageait à'elle prendre possession de ses membres contractés.

Dans un grognement, elle se retourna vivement. Dégageant l'arme qui l'a menacé. Le garde aperçut ses yeux et blêmit, ce demandant comment cela pouvait être possible. Figé sur place, il était témoins de la colère de la Sélénite, qui ne perdit pas de temps à passer à l'offensive. Pour cause, sa main venait vint à comprimer sa cage thoracique et le propulser en arrière. Il laissa son emprunter corporelle dans la façade d'un conteneur, s'écrasant après quoi au sol, inconscient.

Alerter par les bruits, des rebelles accouraient en direction de la jeune femme, qui les points serrait sauta sur la première occasion qui s'offrait à elle pour laisser l'étendue de ses capacités s'exprimer. Bien qu'elles ne forment qu'un. La louve montrait une prédominance, laissant l'humanité de Freya dans un coin de sa pensée. Un homme arriva en courant Freya le vit et se mit à courir dans sa direction, elle sauta et atterrit près de lui avec un beau direct du droit. L'homme recula à sonner, la jeune femme approcha de lui et centralisa ses coups sur l'abdomen de l'homme, qui tenta de contrattaquer avec un crochet. Freya l'évita, bien qu'elle avait jusqu'à la encaisser plusieurs coups, le gris de ses n'yeux luisait toute la rage de vaincre qu'elle pouvait ressentir. Le garde tenta un direct du droit, qu'elle esquiva de justesse. Elle attrape rapidement son bas et lui fit perdre l'équilibre, ce qui lui permit de le faire passer par-dessus son épaule et le faire tomber aux sols. Un autre loup arriva derrière elle, Freya attrape alors un pied-de-biche posé sur l'une des palettes en bois et le frappe violemment au visage, il tombe en arrière coupé dans sa course, tandis que Freya rejoint Kay, qui semblait plutôt bien s'en sortir.

Des goute de sangs maculaient son visage d'ange, la jeune femme avançait d'un pas lent vers le Vagabond, qui mis à terre son énième ennemi. Des éraflures sur le visage, le t-shirt déchiré au niveau du col. Elle pencha son visage, comme pour l'évaluer sous un nouvel angle. Mais cela ne changeait rien à ce qu'elle éprouvait en le voyant. Ses yeux étaient redevenus bruns, à la différence de son coeur qui battait toujours aussi fort dans sa poitrine. Un petit papillon bleu captura son attention celui-ci virevoltait comme si le monde était insouciant, comme si la violence qu'il régnait en ce lieu était moindre, une caresse sur le pelage soyeux d'un chaton. Étrangement ce petit insecte coloré lui rappela Piper.

Kay tourna son visage dans sa direction, le jeune homme aperçut l'extinction lumineuse de son regard. Il la rejoint et glissa la pulpe de ses doigts sur son visage rougi par les coups qu'elles avaient reçus, les sourcils froncés. La belle brune pouvait lire son visage la préoccupation qu'il éprouvait.

— Je vais bien, lui souffla-t-elle

— Je sais, ce n'est pas ce qui me préoccupe, avoua-t-il avant qu'ils ne soient interrompus par de nouveaux gardes qui arrivaient en courant et en hurlant à une lune, qui n'avait pas encore montré le bout de son nez.

— Il faut partir, maintenant ! s'exclama-t-il en attrapant la main de la jeune femme et se mettre à courir, quittant une fois pour toutes les Docks. 


AAAAAAAOUUUUUUUUH brave peuple sélénitiens, nous nous retrouvons ce mercredi 17 Octobre  avec un tout nouveau chapitre des aventures de notre petite Freya. Alors comme vous le savez certainement, je suis au canada pour deux ans et chez moi il n'est que 19H à l'heure ou j'écris ses quelques lignes, donc je suis désolé, mais j'essayerais de publier plus tôt dans la journée pour les prochaines publications. Mais en tout cas cela ne change pas le fait est que je publiais tous les Mercredi et Dimanche sauf exception.

Laissez moi votre avis sur le chapitre en commentaire et une petite étoile pour me dire que vous avez apprécier, bisous <3 

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