Chapitre 57 : Un plan qui tombe à l'eau (1)


« Un mauvais rêve, c'est sans doute un mauvais rêve... » tenta-t-elle de se rassurer en essayant de ne pas perdre de contrôle d'âme, puisqu'elle avait déjà fourvoyé celui de son coeur. Cet homme dont le manque d'éthique était évident ne pouvait pas être le mener de cette mascarade. De toute évidence ses interrogations semblaient toutes prendre une tournure déterminant sur le fait qu'il était son pire cauchemar. Elle le toisa d'un regard mauvais, qui s'approchait d'elle en ajustant le col d'une vieille chemise croisé qu'il semblait porter depuis plusieurs jours déjà.

— Ma doux, qu'il est bon de te revoir. Je dois avouer que la dernière fois tu m'as foutu un sacré coup, siffla-t-il avec un sourire en coin et une pointe d'amertume dans la voix.

Kay sentit sa belle chamboulée et perdre pied dans un tourbillon de haine et de colère. Lorsque Jonatan fit le pas de trop, Kay s'avança d'un geste vif en grognant, ce qui alerta les gardes, qui se trouvait non loin d'eux. Ils avaient dégainé leurs armes et les pointaient sur le vagabond, Jonatan les stoppa d'un simple geste de main.

— Messieurs baissaient vos armes je vous pris. Le vagabond ne fera rien d'idiot qui pourrait mettre la vie de sa dulcinée en danger, dit-il de manière narquois.

— C'est bon Kay, souffla Freya en attrapant avec douceur le poignet du jeune homme et le faire reculer. Le jeune homme se résigna à faire deux pas en arrière, la mâchoire serrée, il toisait Jonathan faisant grandir en lui une envie indéniable de meurtre.

— C'est une sage décision, ricana Jonathan en laissant un gloussement rompre l'atmosphère tendue. Sa gestuelle était nerveuse, cet homme était complètement fou. Certainement un cousin proche du joker, ce qui était loin de rassurer Freya, qui tentait de lui tracer un arbre généalogique imaginaire qui expliquerait sa folie furieuse.

Les gardes baissèrent leurs armes et reculaient à leur reculaient de quelques pas. Freya jeta un coup d'oeil à Calvin, qui restait de marbre face à ce plan qui commençait tout doucement à s'effondrer, son esprit cherché comment sortir dans le pétrin dans lequel ils s'étaient embourbés. Le regard de Jonathan les scrutait avec attention, tandis que le coeur de Freya manquait quelques battements. « Et dire que depuis le départ l'homme qui hante mes nuits, me fait cauchemarder et celui-ci, qui terrorise la meute. » pensa-t-elle horrifié par cette coïncidence.

— Bon ! s'exclama-t-il en leur tournant le dos dans un petit rebond et filer vers la table où l'attendait une assiette de viande bien saignante.

L'arôme du sang, venait alors frapper Freya, elle était encore sensible à ses parfums aussi tentants que la pomme qui avait fait succomber Ève. Elle baissa en serrant les mâchoires, son coeur battait à tout rompre et elle ne serait dire comment, mais la jeune femme pouvait sentir celui de Kay, qui palpait tout aussi ardemment dans sa poitrine.

Jonatan attrapa un filet de viande rouge et le goba. Il se mit à mastiquer la chair tendre entre ses dents avec un sourire diabolique afficher aux lèvres. Une attitude qui fit parcourir des frissons dans tout le corps à la jolie brune, qui n'avait de cesse de prier intérieurement pour que tout se finissent bien.

— Dites-moi, que me vaut cette courtoise, bien que troublant visite !

— Nous souhaitons nous joindre à la rébellion, répondit Calvin, qui voulait certainement reprendre le contrôle de la situation.

— Vous joindre à la rébellion, répéta-t-il évasivement en gloussant après avoir avalé le morceau de viande, qu'il avait mâché jusque là.

— C'est ce que le sont venu de dire, réprima agressivement Kay, qui commençait à perdre patience.

— Le truc tu vois c'est que chose sonne faux dans cette histoire, bon encore l'orphelin, qui est obligé de tenir en laisse sa soeur dont le rêve et de reprendre la place qui leur revient de droit dans la hiérarchie je veux bien y croire... Mais vous deux... dits-il en pointant simultanément Freya et Kay du doigt. J'y crois pas une seule seconde !

— Pourtant tu devrais, répondit Freya en reprenant, son peut de courage qui lui restait, à deux mains.

Jonatan la dévisagea, il approcha d'elle, avec ce regard curieux, son sourit de diable collé au visage, comme si celui-ci ne pouvait pas s'effacer. Elle lui donnait des envies de meurtre autant qu'elle l'intriguait au plus au point. Son haleine fétide s'abattit sur le visage de la jeune femme, qui se fit malheur pour ne pas répliquer d'une grimace. La curiosité ne l'avait pas tant interpellé jusqu'à maintenant, mais celle-ci était bien présente. Elle le nourrissait depuis qu'elle l'avait envouté de sombre hallucination et de cauchemars. C'est à ce simple souvenir que l'évidence le frappa, elle était bien plus qu'elle ne semblait paraître. Détentrice d'un secret dont il allait lui soutirer la confidence. Son regard sadique persécutait la jeune femme, dont le souffle s'était coupé.

— Ma douce petite louve, tu semble frêle, innocente... Mais la vérité est tout autre, n'est-ce pas ? souffla-t-il dans un ricanement.

— Je ne vois pas de quoi tu veux parler... répondit-elle dans un murmure la voix tremblante.

— Ne me fait pas croire que tu ne le sens pas en toi Freya, la soif de sang... D'abord avec ce pauvre humain que tu as laissé pour mort dans les bois, Charles c'est bien ça ? et ensuite Gravis, mon partenaire dans la ruelle, susurra-t-il de manière angoissante, Freya pouvait entendre ses pauvres battements de coeur.

— Je n'ai aucune soif de sang, dit-elle en appuyant sur chaque syllabe.

— Cette façon dont tu as réussi à me faire faiblir, au début j'ai mis ça sur le compte de la coïncidence de cette obsession que j'avais à te retrouver et te tuer... Ton petit ami sait que tu es une meurtrière .

— Ce n'est pas mon petit ami !

— Ma douce petite louve, tu sais qu'il n'est jamais bon de ce voilé la face ! chantonna-t-il en laissant un rire appuyé l'énigmatique de sa phrase.

— Nous ne sommes pas là pour parler de nos histoires de coeur ! intervient Kay.

— Ni même pour régler vos contentieux avec elle. Ne me faites pas regretter d'être venu jusqu'ici et trahir mon allégeance envers l'alpha de l'Illinois inutilement, gronda alors Calvin ce qui attira afin que l'attention du solitaire.

Freya pût relâcher la pression et attraper une bouffée d'air frais, qu'elle avait coupé jusqu'à la. Calvin le regardait, il le défiait du regard, son assurance était digne des plus grands alphas. Ou du moins c'est ce que Freya pensait en le voyant opéré. Elle voulait prendre exemple sur lui, mais ses jambes se liquéfiaient et se mettaient à trembler comme des feuilles à chaque fois qu'il s'approchait d'elle.

— Tu as raison louveteaux de bas étages, nous ne sommes pas là pour ça, soufflait-il en prenant une moue moqueuse, tout attrapant un couteau posé sur la table derrière lui. Il faisait tournoyer la lame entre ses doigts, tout en regardant d'un air sombre le patrouilleur.

— Nous ne sommes pas forcément du même avis, mais nous nous battons pour la même cause !

— Que de belles paroles ! s'exclama-t-il dans un éclat de rire, comme tout ce qui se disait l'amusait.

Freya n'était pas totalement étonnée par la démence de Jonathan. Après tout, il avait tenté de la tuer juste pour s'amuser à deux reprises, sans tenir compte du fait qu'il l'avait suivi depuis ce fameux jour dans les sombres ruelles de Chicago. Calvin restait de marbre face à l'homme dont la gestuelle était plus que douteuse. La chaleur du corps du vagabond contre elle la conforta dans l'idée que le solitaire pouvait être imprévisible. La mâchoire serrée elle regardait la confrontation entre les deux hommes.

— On ne rentre pas ici comme dans un moulin... Il y a un prix...

— Votre prix sera le nôtre, répondit Calvin en causant une vague de frisson dans le corps de la jeune femme, surprise par la détermination de ses paroles.

— Il a de l'audace j'aime ça ! s'écria Jonatan dans un éclat de rire.

Les gardes un peu plus loin souriaient à leur tour, approuvant par peur ou loyauté les paroles de cet homme aux multiples facettes. Kay avait un regard prudent sur tout ce qui l'entourait, sur le qui vive, il épiait chaque personne dans la pièce. Le solitaire fit quelques pas dans celle-ci en tapant le bout de la lame contre son menton, tout en faisant mine de réfléchir. Mais son sourire espiègle en coin, indiquait à la jeune femme, qu'il savait déjà ce qu'il voulait. Il se tourna soudainement en direction de Freya et la désigna avec la pointe de son couteau aiguisé. À cet instant précis le souffle de la petite louve se coupa.

— Tue là ! trancha-t-il dans un rire mesquin.

— Quoi ? questionna Calvin, qui n'était pas sur d'avoir bien compris.

— Tu touches un seul de ses cheveux... gronda Kay contre le solitaire qui le coupa.

— Tu voulais mon prix, le voici et il n'est pas négociable. Je veux cette beauté divine, morte, les entrailles étendues sur le sol. Et tu prêt à ce sacrifice? sifflait-il en ce tournant vers Calvin tout en lui tendant l'arme blanche, un sourire fendait ses lèvres.

Calvin était troublé par la requête de Jonatan, comment avait-il pus passer à coté de quelque chose d'aussi évident ? Le sourire du solitaire gagna du terrain tandis que les rires sadiques des gardes raisonnaient. La main tendue de Jonatan l'incita à prendre nerveusement le couteau. Il finit par se tourner en direction de Kay et de Freya, dont les regards étaient figé, tétanisé par la tournure que prenait la situation.

Bonjour mes petits sélénitiens ! Je suis désolé de mes deux jours de retards, mais étant pour la première fois en vacance depuis cinq ans je profites à font de mes journées et donc j'ai perdus toute notion de temps ! Mais le voici ! J'espère que vous ne m'en voudrait pas trop. 

Nous découvrons dans se chapitre le véritable visage de la menace qui plane sur la meute ! Qu'en pensez-vous ?Que pensez-vous de se méchant ? Y a-t-ils des points à améliorer ? 

Je vous remercie de suivre de manière toujours assidue mon histoire cela me touche vraiment. Je suis actuellement enfin de terminer la troisième et dernière partie du tome 1 (qui sera bientôt sur wattpad) et je me trouve un peut nostalgique, car sans vous et vos conseil cette histoire n'aurait pas aboutie. 

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