Chapitre 56 : Les problèmes arrivent.
Il avait suivi Calvin sur les hauteurs d'une petite colline, l'un des rares endroits buissonnants de la ville d'ailleurs. Il montrait alors en posant son index sur ses lèvres qu'il devait éviter de faire trop de bruit. Ils pénétrèrent dans ce petit repère soigneusement aménager du strict minimum. Un sac de couchage au sol un pack de bouteille d'eau et une pile de boîte de conserve. Le kit du survivant quoi, la jeune femme regardait l'espace confiné autour d'elle. « Wouah, il se contente vraiment de rien, c'est le cas de le dire... » Elle en fit vite le tour, Kay se pencha avec Calvin sur le seul espace lumineux qu'il y avait entre cette cabane improvisée. De là, il y avait une vue imprenable sur les Docks. Un axe époustouflant où des bateaux attendaient que la cargaison soit installée sur les longues plateformes prévues à cet effet. De grandes grues étaient en actions et soulevaient des conteneurs afin de les poser sur les Quai. Certaines personnes s'attelaient et les ouvrir et transporter les marchandises dans les hangars. À l'entrée des hangars un groupe de personnes était regroupée et semblait avoir une conversation musclée en vue de leur agitation. Calvin n'avait pas menti l'endroit était animé.
— Comme vous pouvez le voir, l'entrée des Docks est surveillée par deux loups, indiqua-t-il dans un murmure.
Freya se pencha pour observer l'entrée des docks, qui était étroitement surveillé deux hommes était postée devant des barrières automatiques. Il faisait les cent pas devant celle-ci aux aguets de la moindre petite anormalité. « Des chiens de garde... » Freya souriait discrètement à son propre petit jeu de mots. La jeune femme se demanda comment ils pourraient bien entrer à l'intérieur sans se faire remarquer. Le dock semblait être aussi surveillé qu'une forteresse. « C'est impossible. » Se dit-elle en secouant négativement la tête. « Ne soit pas si négative, nous allons mener à bien notre mission. » lui répondit Kay par la pensée, ce qui lui arracha un sursaut.
— Les gardes sont relayés à quelle fréquence ? demanda Kay en observant à son tour.
— Toutes les six heures. Il n'y a que deux équipes, ensuite j'ai cru apercevoir des gardes à l'intérieur qui faisaient des rondes.
— Pire qu'un centre militaire quoi... fit remarquer Freya. Comment allons-nous bien pouvoir rentrer à l'intérieur ?
— S'il y a une deuxième entrée elle doit certainement être gardée elle aussi... souffla Kay pour lui-même.
— Nous pourrions envisager l'étape infiltration .
— C'est-à-dire ?
— Faire croire que nous avons changé de avons . Leur chef se nomme Jonatan à ce que j'ai cru comprendre et il est constamment en quête des nouvelles recrues.
— Cela pourrait être une idée envisageable après tout, il semblerait qu'il recrute tous ceux qui n'ont pas de meute. toi Kay tu es le cobaye parfois, moi ils ne me connaissent pas et Calvin pourrait prétendre avoir mal digéré ne pas avoir le statut qu'il devrait avoir de par sa longue lignée, ainsi nous rentrons à l'intérieur et nous faisons le plus de dégâts possible avant de nous enfuir, intervint Freya.
— Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai beau y réfléchir dans tous les sens j'ai l'impression de partir dans une mission suicidaire. Réponds finalement Calvin.
— C'est le cas, clamèrent à l'unissaient les deux amants.
— N'oublions pas qu'une fois à l'intérieur nous devons en apprendre le plus possible sur cette rébellion ! rappela Calvin les sourcils froncé.
— Allons-y, tonna Kay, qui s'empressa de sortir du poste de garde.
Freya le suivit avec hâte, au fond d'elle, elle voulait manger les auteurs de ses méfaits. Rendre justice à Ruben et tous ses pauvres innocents, qui avaient succombé sous leur folie meurtrière. Cette soif de justice et de vengeance se mêlait inconsciemment à son expérience personnelle. Tout ce à quoi elle n'avait jamais le courage de faire face par le passé. La jeune femme était précédée de Calvin, qui sortit à son tour du poste de garde, il huma l'air, sentait-il quelque chose ? Freya elle avait une boule, qui s'était formée dans le creux de son ventre. Une drôle d'impression s'était abattue sur elle. Elle n'en tenue pas par rigueur est descendue la colline avec les deux hommes qui l'accompagnait avant de se rendre comme une unité d'élite près de l'entrée des Docks.
Après ce celle-ci Kay s'était tourné vers ses deux acolytes, scrutant un léger instant la femme qu'il aime silencieusement.
— Bon, le plan c'est de rester ensemble quoi qu'il arrive ! souffla Kay, face à Freya et Calvin, qui approuvèrent d'un léger signe de tête.
— Nous ferions mieux de faire comme si nous nous connaissions pas... Du moins vous et moi. Car vu votre lien palpable à des kilomètres a la ronde, il serait difficile d'y croire. Mais arrivé comme ça à trois nous allons déjà éveiller beaucoup de soupçon.
— Calvin à raison, dans la version des faits nous diront que nous avons fait route ensemble ! dit Freya dans un murmure.
— Notre lien est si évident que ça ? questionna Kay hébété.
— Comme le nez au milieu de la figure, se moqua Calvin, avant de reprendre son sérieux et s'avancer en direction des deux gardes.
Kay déglutit avant de poser son regard sur la jeune femme, elle sentit sa cour devenir plus rapide. Après ce bref moment d'hésitation et sentir la flamme bruler son coeur, il se mit à suivre Calvin.
Les gardes les virent arriver comme de bon petit soldats, il s'était arrêté net et avait posé leurs mains sur leur holster prêt à dégainer et canarder le premier qui oserait se gratter le bout du nez. Kay jeta un bref regard à Calvin, qui leva les mains, il suivit son mouvement tout comme Freya. Ils avançaient les mains en évidence. « N'oublie pas de respirer Freya » lui souffla Kay par la pensé, car celle-ci avait le coeur qui battait fort dans sa poitrine qu'elle en avait eu le souffle coupé. « Plus facile à dire qu'à faire ce gars ont l'air d'avoir la gâchette facile ! » répondit-elle en ne sachant pas qu'il l'entendrait. L'absence de réponse de la part du vagabond la conforta dans l'idée qu'il n'avait pas perçu son message. « Ce foutu don de l'âme soeur... Ne y a pas un mode d'emploi . Et puis pourquoi des loups-garous ont-ils besoin d'arme à feu ce n'est pas comme si nous n'étions pas déjà assez badasse ! » pestait-elle intérieurement tant la tension montait en elle, tout ça était pure folie, cependant elle ne laissait aucune émotion traversée son visage. « Concentre-toi Freya, tu peux le faire... » se dit-elle en ne voulant pas gâcher leur couverture.
Pendant l'espace de quelques secondes, la petite louve s'était crus dans un film d'action. Ou de téméraire protagoniste faisait le choix de courir sauver la veuve et l'orphelin. Bien que Freya n'était pas du genre égoïste, l'altruisme n'était pas du tout son fort. Manque de bol pour elle, il n'y avait plus de retour en arrière possible. Elle s'avança et s'arrêta à quelques mètres des deux gardes.
— Messieurs ! s'exclama presque joyeusement Calvin.
— Vous n'avez rien à faire ici, je suis dans l'obligation de vous demander de faire demi-tour, grogna l'un des gardes en les toisant de haut en bas.
Les mains toujours levées la jeune femme fit un pas en avant, Kay lui jeta un regard perplexe.
— Reste là où tu es ! gronda l'autre garde en sortant l'arme de son étui et la braqua sur la jeune femme, qui fit preuve d'un sang froid étonnant.
Les points de Kay se serrèrent près à sauté sur tout ce qui bouge. Mais le self-contrôle de Freya l'obligea à ne rien faire.
— Je crois qu'il y a un léger malentendu messieurs... dit-elle avec un petit air hautain qu'elle avait tant de fois vu sur le visage de sa mère.
— Il n'y a aucun malentendu ! Nous ne nous répéterons pas, répondit sèchement un garde.
— Nous avons fait un long voyage pour venir jusqu'ici et nous joindre à la rébellion... À moins que celle-ci ne soit qu'un mythe et que les éloges que nous avons entendus à ce sujet ne soient que des fables. souffla-t-elle avec un maigre sourire, son regard empli de dédain les détaillant un à un.
— Nous venons voir Jonatan, renchérissons Kay qui appuya les propos de la petite louve.
Aussi gênant que cela pouvait être le regard de Freya sur les deux gardes, ils n'en firent rien. Kay et Calvin étaient surpris de ce soudain élan d'assurance, qui brillait dans le regard de la jeune femme. À croire que la douce et frêle jeune femme cachait bien son jeu. Elle laissa un sourire narquois entraver ses lèvres, tandis que les deux gardes se regardaient un à un.
— Allez Messieurs, nous sommes tous dans le même camp non ? souffla-t-elle avec arrogance.
— Sealus amène les à Jonatan, tonna l'un des gardes
Le garde en question hocha la tête et fit signe aux trois infiltrés de le suivre. Freya eut un petit sourire accompli sur les lèvres et fit un signe de main au garde qui était resté devant les barrières. Elle jeta un bref regard à Kay, qui était impressionné par ses qualités d'actrice. Bien qu'il se demandât si ce n'était pas une facette d'elle dont elle s'était toujours dérobé. Calvin lui restait de marbre, il avançait silencieusement derrière Sealus, qui les mena jusqu'à l'un des entrepôts.
Autour d'eux, tout semblait se préparer à un combat éventuel, certains apprenaient à se battre, d'autres déplaçaient des conteneurs dont la marchandise était inconnue. Celui-ci si ne ressemblait absolument pas à un entrepôt marchant. Les lampes éclairaient l'endroit d'une lumière faible et jaunâtre. L'endroit était immense et était aménagé dans certains coins de tentes et de rudiments pour vivre. Certains solitaires les regardaient de hauts en bas, d'autres se mirent à grogner en reconnaissant certainement Kay et Calvin. La jeune femme se sentit rassurer d'être encore qu'un inconnu dans cet univers.
Ils avançaient, toisait comme de la chaire fraiche, certains solitaires avaient des regards meurtris par la vie. la folie s'était installée dans leurs regards. Le coeur de Freya piqua un fard et se mit à battre la chamade imaginant finir comme eux lorsqu'elle partirait de la meute. « Partir ou rester ? » se demanda-t-elle en sentant la main de Kay ce glisser dans la sienne. Une vague sécurité l'envahit et l'apaisa presque instantanément. Il guida son regard vers le sien. Kay « Tout va bien se passer Freya » lui dit-il alors qu'ils contournèrent des conteneurs qui faisaient office de mur.
Les trois infiltrés pénétraient dans ce qui semblait être les appartements du grand méchant loup. Celui qui menait d'une main de fer cette rébellion et qui s'efforçait de détruire à petit feu la meute de l'Illinois. Ce Jonatan et une cible de choix pour Freya, qui sentait son coeur crier vengeance. Le garde se retira les laissant là à attendre, Freya, suivit des deux garçons se retournèrent pour le regarder partir, légèrement interloqué. Lorsque soudainement une odeur musquée et nauséabonde la frappa, aussi fou que celui-ci puisse paraître elle la connaissait et pouvait la reconnaitre entre mille.
La mâchoire de la jeune femme se serra tandis qu'elle se retourna vivement vers l'homme qui sortait de nulle part. Il n'y avait nul doute sur l'identité de l'homme qui affichait un sourire sadique en coin ; le solitaire qui l'avait attaqué.
— Ma douce et surprenante petite louve, chantonna-t-il en avançant près des trois infiltrés.
— Tu es Jonatan... souffla telle en sentant toute son assurance dégringoler, Tandis que Calvin fronça les sourcils et Kay sentit une rage incandescente monter en lui.
Bonsoir tous le monde, le voici, le tant attendu nouveau chapitre ! J'espère que celui-ci vous aura plus, lisez le bien car des le prochains nous allons en apprendre davantage sur tout se qui tombe sur le coin du nez de la meute et surtout pourquoi tous ses meurtres qui fait suffoquer l'Illinois !
N'oublier pas de réagir en commentaire ou en votant ! bisous mes sélénites
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