Chapitre 54 : Les battements de nos coeurs.
Ils roulaient depuis plus d'une heure et Freya n'avait pas sorti un traité mot. Laissant planer dans la voiture un silence lourd de sens, auquel Kay n'avait pas été préparé. Cela le rend nerveux, il ne s'était jamais senti aussi angoisser d'ailleurs. Il avait l'étrange impression de faire face à son propre jugement. Le jeune homme, lui jeta quelques regards de temps à autre, espèrent pouvoir trouver les réponses à ce non-dit glaçant. Freya se contentait de regarder la route, repassant en boucle les paroles de Gabry dans sa tête, comme lorsqu'on se repasse une chanson pour la faire sortir de son esprit. Une obsession affligeante, qui nourrissait l'envie en elle de comprendre pourquoi il ne lui avait rien dit ? Pourquoi avaient-ils été choisi par la lune ? toutes ses questions sans le moindre sens et qui pourtant faisaient aujourd'hui partie de son quotidien.
Une évolution fulgurante dans la chaine alimentaire. C'était d'ailleurs un peux comme jouer au loto. Être pauvre et devenir soudainement riche et ne pas savoir comment jouir de toute cette nouvelle vie qui effréné notre vie. C'est la sensation qu'éprouvait Freya et se sentir complètement désarmer lorsque des choses surviennent. Elle qui s'était dit qu'il allait reprendre les choses en main, elle se trouvait de nouveau dans ce cycle infernal, tel le serpent qui se mord la queue.
— Arrête-moi si je me trompe, mais j'ai la nette impression qu'avec Gabry vous ne parliez pas de vos règles, dit-il avec une pointe d'humour afin de détendre l'atmosphère.
— Woua une heure et quinze minute pour comprendre cela. Bon boulot Sherlock ! répliqua-t-elle avec ironie, sans daigner lever son regard de la route.
— Et vu ton air dédaigneux, il semblerait que je sois concerné...
— Très perspicace Kay, franchement tu aurais dû faire flic ! répondit-elle en dissimulant un rire étouffé.
— Tu comptes me dire ce qu'il se passe où je dois continuer à te tirer les vers du nez... comme un flic, questionna-t-il avec calme.
— Je ne sais pas s'il est très judicieux d'en parler maintenant, grogna-t-elle entre ses dents, tout en gardant ses yeux rivé sur la route.
Kay lui lança un regard réprobateur, à croire qu'ils n'étaient jamais sur la même longueur d'onde. Ou qu'ils ne voulaient pas la même chose. « Comment pouvons-nous être liées alors que tout nous pose... Pourtant tout m'attire chez lui. Mon Dieu il faudrait vraiment que j'arrête de réfléchir ! » Il laissa un soupir trahir son impatience, ce qui par chance attira l'attention de la jeune femme, qui lui fit enfin l'honneur de le regarder. En posant ses yeux sur lui, elle fut envahie par l'impatience, et un désir irrésistible qu'elle réprimait depuis le jour ou elle l'avait rencontré. Celui-ci semblait devenir chaque jour plus intense.
— Quoi ?
— Ne fais pas celle qui garde tout pour elle, je vois bien que tu meurs d'envie d'en parler ! répond-il soudainement.
— Très bien, si tu veux parler, nous allons parler Kay, que sommes-nous ? gronda soudainement Freya.
— Des loups-garous, dit-il avec un sourire amusé sur les lèvres, qui étaient loin d'être partagé par la jeune femme.
— S'il y a bien une chose que je déteste par-dessus tout Kay c'est que l'on me prend pour une idiote ! pesta-t-elle en le toisant.
— Ne t'offusque pas, je voulais simplement détendre l'atmosphère ! s'indigna-t-il.
— Sommes-nous liées par le don de l'âme soeur Kay ? questionna-t-elle en laissant planer soudainement une vague d'angoisse, qui rendit tout son sérieux au jeune homme.
— Que tu'as dit Gabry à ce sujet ? demanda-t-il en contenant la colère qui était monté en flèche.
— Absolument tout...
— Que ressens-tu pour moi Freya ?
— Cesse de répondre à ma question par une autre question Kay et réponds moi putain ! tonna-t-elle avec un grognement qui fit vibrer les vitres de la voiture.
— Oui...
— Oui quoi ?
— Nous sommes liées par les dons de l'âme soeur.
Un sentiment de trahison la pénétra, il lui avait menti. « Depuis quand ? » se demandait-elle en réalisant que s'il lui avait caché cela, Il pouvait certainement lui avoir dissimulé d'autres choses. Elle regarda furtivement autour d'elle en laissant un rire étouffer entraver ses lèvres. Son visage se déformait par l'incompréhension tandis qu'elle passait ses mains dans ses cheveux. Son coeur battait la chamade, elle se sentit manquer d'air et suffoquer.
— Arrête la voiture, souffla-t-elle d'une respiration haletante.
— Freya... plaida-t-il avant d'être coupé par la jeune femme, imaginant certainement la raisonner et lui expliquer calmement les véritables raisons de son silence.
— J'ai dit arrête la voiture ! Hurla-t-elle à plein poumon, tandis qu'il appuya sur la pédale de frein.
Elle ouvrit la portière avec hâte et sortit en peinant à tenir sur ses jambes. Elle inspira profondément l'air frais avant de rependre un temps soit peut le contrôle d'elle-même. Elle sentait la colère bouillir à l'intérieur de son ventre monter progressivement comme un volcan en irruption. Ses jambes tremblaient sous son poids tandis qu'elle faisait quelques pas. Kay était sortie à son tour de la voiture et fit le tour de celle-ci pour venir près de la jeune femme. Il sentait la colère qui émanait de son corps.
— Je t'en prie, laisse-moi t'expliquer...
— M'expliquer quoi Kay . Que depuis le premier jour tu me caches des choses, me concernant... Nous concernant, ce n'est pas parce que ta vie est compliquée que tu dois choisir à ma place ! s'exclama-t-elle avec rage.
— Tu as raison j'aurais du t'en parler plus tôt, mais tant de chose est survenue au manoir, ta fuite, les attaques. Tous c'est enchainer et plus les jours ont passé et moins je n'avais pas le courage de te dore les choses !
— La faute à pas de chance à vraiment bon dos ! grommela en le regardant de haut en bas, comme si n'en était rien de ses explications, tout en croisant ses bras sous sa poitrine.
— Pourquoi tu réagis ainsi ? s'indigna-t-il en trouvant sa réaction injuste.
— Tu m'as menti Kay, sur combien d'autre chose tu m'as menti ? enchaina-t-elle dans une colère folle. Le pire dans l'histoire, ce que maintenant je ne sais même pas si ce que je ressens pour toi c'est de l'amour ou si c'est un sentiment factice lié à ce putain de don à la con ! Quand est-ce que tu compté m'en parler ? Tu sais quoi, je ne préfère pas savoir !
— Tes sentiments ne sont pas factices, ils sont intensifiés avec le don, se contenta-t-il de répondre en glissant ses mains dans les poches.
— Nous faisons donc partie de ses rares personnes à ce que le don soit réciproque .
— C'est ça... souffla-t-il en retenant sa respiration de peur que la jeune femme n'explose de nouveau.
Freya hocha la tête en regardant autour d'elle, elle sentit son coeur ce déchirer. Pourquoi d'ailleurs ? Elle n'avait pas le coeur brisé, il n'y avait que son estime et sa confiance qu'elle lui portait qui avait été touché. Et rien que cela, lui tordait le coeur lui lançant de violente douleur auquel elle ne pouvait s'empêcher de grimacer. Elle laissa finalement un soupir trahiront la frustration qu'elle éprouvât dans ce court instant. « Ne comprend-t-il donc pas que je souhaite simplement qu'il soit honnête avec moi ? » Elle pinça ses lèvres en lui tournant le dos, elle sent sa main se poser sur son épaule, tandis qu'elle était en train de calmer la guerre qui faisait rage dans son organe vital.
— Je suis désolé de ne pas te l'avoir dit, mais même pour moi c'est surprenant. je suis un vagabond, ce genre de chose n'est pas sensé ce produire...
— L'amour ne décide pas de qui il frappe Kay et en ce qui concerne ce, depuis que je suis louve j'ai appris que rien n'était réellement dû au hasard et c'est peut-être ce qu'il te fallait pour ouvrir les yeux et voir que tu n'es pas qu'un vagabond... souffla-t-elle en passant une main dans ses cheveux en bataille.
— C'est si facile Freya... dit-il dans un même murmure.
— Ah bon et pourquoi cela ? demanda-t-elle en se retournant soudainement vers lui. Tu vas donc me rejeter .
— Non je n'ai pas dit ça... Je ne peux simplement pas accepter le lien... et même si ça me tue de ne pas pouvoir, je dois m'y tenir, dit-il en laissant planer cette étincelle de détresse dans son regard.
« Foutaise ! » grogna-t-elle intérieurement, Kay sembla l'avoir entendu en vue de son visage, qui s'était assombri d'un voile de tristesse. Freya sent son coeur devenir lourd et battre la chamade. Elle encra silencieusement son regard dans celui de Kay, la bouche entrouverte, ressentant une nouvelle fois ce désir secret envahir l'intégralité de corps. « Dois-je faire en sortent que les choses changent ? Après tout, il est à moi de décider ce que je veux » se disait-elle alors que dans son ventre des pallions se mirent à virevolter. « Quand tu veux quelque chose, prend le, ce n'est pas ce que l'on t'a toujours appris ? » se disait-elle tandis qu'elle captura soudainement les lèvres de la jeune femme, rompt la distance entre eux. Kay surpris de se baiser, il resta un petit moment estomaqué par sa soudaine proximité. C'est après avoir repris ses esprits qu'il l'attrapa par les épaules et la recula.
— Non, je... Tu as entendu ce que je viens de te dire ? questionna-t-il hébété, épris lui aussi de cette envie d'elle qu'il pouvait ressentir chez elle de par le lien qui les unissait. Les doigts de Kay s'étaient égarés dans ses cheveux. Son subconscient envouté par l'amour qu'il éprouvait à son égard.
— Tu ne peux peut-être pas accepter, mais tu pourrais peut-être me laisser t'aimer, souffla telle en franchissant la barrière qu'il venait de leur imposer, venant abattront une nouvelle fois ses lèvres contre les siennes.
— Nous ne pouvons pas, souffla-t-il contre ses lèvres, entre deux baisers, le souffle court. Il n'avait pas la force de la repousser une seconde fois, mais une rage en lui crier de ne pas accepter et de lutter
— Je ne t'ai jamais demandé ton avis, répondit-elle en donnant plus d'importance à ce baiser devenant plus passionné.
Ses doigts glissèrent sur la nuque du jeune homme tandis que les yeux clos elle se laissait porter par les papillons qui la faisaient tournoyer. Leur coeur déchainé, battait à l'unisson. Les doigts de Kay venaient timidement laisser leur empruntes sur les courbes fines et sensuelles de la jeune femme. Il la plaqua furtivement contre la voiture, lorsqu'elle celle-ci laissa un frémissement fendre ses lèvres. La jeune femme laissa le désir la succomber de toute part, tandis qu'il déposer de tendres baisers sur l'épiderme de son coup. Entre deux baisers, la jeune femme, toisèrent les prunelles fiévreuses d'envie du vagabond. Il releva au même moment ses yeux sur elle. Elle lui était parfaite, douce et sauvage à la fois. Ils échangèrent un instant de regard ce perdant dans les nuances colorées de leurs prunelles, sous le rythme endiablé de leur respiration saccadée.
L'une de ses mains passa sous la cuisse de la jeune femme, la ramenant contre sa hanche, tout en reprenant le cours de leur baiser passionné. Dans une excitation partagée, Freya s'était détaché du jeune homme, pour ouvrir la portière arrière de la voiture. Les deux amants d'un jour se glissèrent sur la banquette arrière. Il la surplomba en continuant de l'embrasser avec ardeur. Luttant intérieurement contre cette fusion, qui le suppliait plébiscitait avec celle de Freya. Celle-ci émanait d'elle, il se demandait comment elle faisait pour n'en pas voir tous les points négatifs qu'il en ressortait de cet amour clandestin. Car bien qu'il ne l'ait pas été mentionné ainsi, leur lien était proscrit par la communauté des anciens.
Cependant, à cet instant, il ne voulait pas penser à toutes ses barrières qui l'avaient encadrée toute sa vie. La porte direction le paradis était ouverte et il ne comptait pas l'ignorer, pas aujourd'hui. Leur corps collé l'un à l'autre, Freya, glissait ses mains entre eux afin de défaire la ceinture, qui témoignait dû peut de séparation qu'ils restaient entre eux. De sa main libre il glissa une main dans ses cheveux qu'il agrippa avec douceur en la laissant faire. Le souffle court, celui-ci venait s'abattre contre les lèvres tremblantes de la belle brune. Le tintement de la boucle de sa ceinture défaite résonna entre de soupir d'aise. Les yeux clos Freya ressentaient tout ce désir qui l'engouffrait dans un tumulte caniculaire. Il lui retira son t-shirt, tandis qu'elle lui baissa son jean. Elle avait envie de lui, la maintenant, tout de suite et chaque seconde qui passait sans toucher du doigt la volupté, devenait une longue agonie.
Dépourvus de tout vêtement les deux amants, s'abandonnaient aux plaisirs charnels. Leurs corps commençaient une délicate danse dans une synchronisation parfaite. Les doigts de Kay avaient agrippé le tissu de la banquette, tandis que la jeune femme se cambrait sous les mouvements hardant du jeune homme butant contre ses hanches. Le rythme devenait effréné, au même titre que leurs gémissements, qui venait rompre la tranquillité de l'espace-temps. Les ongles de la jeune femme s'enfoncèrent dans la peau moite de Kay. Il déposa de fiévreux baisers sur l'épiderme de la jeune femme le long de son coup jusqu'à la naissance de sa poitrine gonflée par le plaisir. Kay la maintenait par les hanches les yeux clos et les sourcils fronçant, luttant contre ses sentiments, un grognement viril et animal s'échappa de ses commissures. Freya le scrutait avec des émotions controversées, l'éprit plongée vague félicité dont elle ne voulait plus quitter. Elle savourait les allait et venue de son membre en vivant l'instant, comme si c'était la dernière fois. Car ça l'était surement et c'était ça qui rendait la situation si existante.
Après de nombreuses minutes à se jouer de l'autre se désirer et faire monter la température dans la voiture, qui s'était mise à grincer sous leurs mouvements. Ils se complaisent dans un dernier effort, qui les menait tout droit dans un paradis perdu et éphémère.
Bonjour mes petits sélénitiens, retrouvons nous aujourd'hui pour un tout nouveau chapitre ! Attention aux âmes sensible car comme vous avez pus le lire celui-ci contient une scène d'amour torride :) Il me tardent donc de connaitre vos réactions face à ce chapitre <3
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